Pedro_Henrique a écrit :Source of the post Ursulet a écrit :Source of the post la finalité est la même, et ce qui compte c'est pas le nombre d'années au club mais en équipe première, avant on les recrutait plus jeunes ou on les formait, mais le principe est le même depuis l'entrée au grand stade, garder des joueurs 1 à 2 ans en vitrine, en équipe A, et vendre chaque année 3/4 joueurs avec une grosse plus value.
MrK t'a répondu de façon chiffrée quant à la quasi-identique précocité des ventes de joueurs prometteurs sous Seydoux et Lopez, une fois que ceux avaient intégré l'équipe de L1 et s'y étaient montrés (Comptabiliser les années de présence au LOSC avant celles dans l'équipe de L1, n'a guère de sens).
Pedro_Henrique a écrit :Je ne pense pas que la finalité soit la même. Lopez veut faire du pez, Seydoux ne voulait juste pas en perdre. C'est plus qu'une simple nuance.
C'est une version assez angélique de l'histoire.
Michel Seydoux a rejoint le LOSC sous l'impulsion de Dayan et Graille, dans l'intention d'y découvrir un univers qui lui était totalement inconnu et où Graille l'avait convaincu qu'on pouvait y faire rapidement de beaux profits. Il n'y est pas venu par intérêt ni pour le football (C'est un euphémisme !), ni pour le LOSC ou Lille, mais comme un entrepreneur touche à tout décidé à avoir un fer au feu dans le foot, comme son frère Jérôme à Lyon avant lui.
Une fois qu'il a constaté en quelques années que faire du profit dans le foot était un peu plus compliqué que l'énoncé, et que rares étaient les clubs qui pouvaient dégager des profits, il est rentré dans le moule des présidents de L1 et s'est résigné à essayer de maintenir son club à l'équilibre, au gré de ventes substantielles, notamment à Lyon (Keita, Bodmer, Makoun) ou par la vente record d'Hazard, en attendant de devoir revendre le LOSC, en arrivant au bout de ce modèle, dans lequel je serais assez curieux de savoir combien il a réellement mis de sa poche au final...
Forcément, notre mémoire a conservé l'image du Président dévoué, élégant, fairplay et "successfull" (Et il était bien tout ça), vendant à regret ses actifs pour tenter d'équilibrer ses comptes
Lopez a effectivement annoncé dès le départ son ambition de profitabilité, et confirmé après une première année catastrophique, qu'il maintenait celle-ci, en l'aménageant.
Entre les 2, 15 ans de présence de Seydoux. 1 an pour Lopez. Ca a encore le temps d'évoluer, ou pas...