Vieuxxx a écrit :Source of the post Non Raymondbarh, ce n'était pas tout à fait du premier degré, je trouve vraiment que c'est pénible à regarder. C'est lent, y'a des balles qui font 2 rebonds avant le contrôle, des louches, des gardiennes manchots.... Certes ça ne simule pas, c'est déjà ça, et les coupes de cheveux, c'est pas du n'importe quoi. Maigre point positif.
Difficile de généraliser, car je ne prétends pas avoir une vision exhaustive du foot féminin, mais j'en regarde de temps en temps quand la télé passe notamment l'équipe de France, et j'ai toujours trouvé ça au contraire plus agréable à regarder que beaucoup de matchs masculins.
Là où la densité et l'intensité physique des hommes a une fâcheuse tendance à obstruer le jeu, notamment au milieu de terrain, je trouve le foot féminin plus fluide, plus en mouvement.
On retrouve l'essence même de ce qu'était le foot, à savoir un jeu de ballon où le physique n'écrase pas forcément l'adresse. On y voit beaucoup plus de passes. On sent que les filles sont moins en recherche de zones de duels, et privilégient de se libérer du marquage pour offrir des solutions des passes.
Après, oui elles courent moins vite, frappent moins fort (Bien que quand on voit les frappe de Mavuba ou Obaddi...). C'est vrai également que le poste de gardien(ne) semble peut-être celui où on décèle le plus d'écart avec les hommes. Mais au final, le rendu global quand ce sont des bonnes équipes est sympa.
dodger a écrit :Source of the postTain James, t'étais déjà là ?! ;o)james a écrit :hériclès (ou un compatriote) à moins que ce soit ujysse, en parlait déjà
Il dit en dessous que tel héraclès revenant d'un long Périclès... mais qu'est ce que je raconte?
Modifié en dernier par pc le mar. 7 juin 2016 07:13, modifié 1 fois.
03 Juin Le Losc parie sur les femmes
Après leur première saison au Losc, l’équipe première féminine du club, loin des paillettes du football masculin, prend ses marques dans le championnat de deuxième division.
Sur le terrain synthétique du Stadium Lille métropole, ce jeudi, une dizaine de joueuses de l’équipe première du Losc ont chaussé les crampons, enfilé le short bleu et le maillot rouge du club pour l’un des derniers entraînements de la saison. À l’approche des vacances, le 15 juin, les examens, les blessures, la pression de l’année écoulée ont eu raison de certaines.
Les ligaments croisés de la défenseure Rosine Kameni l’ont lâchée depuis plusieurs matchs, Joyce Desmet, attaquante, est aussi blessée. Les joueuses ont fini sixième ex-aequo avec Reims du championnat de France de deuxième division, pour leur première année au Losc, club de Ligue 1, l’élite masculine.
Le Losc a absorbé les 130 licenciées du FC Templemars-Vendeville, l’année dernière. Car désormais, « les filles sont de vraies athlètes. Il fallait qu’on se positionne sur le marché du foot féminin », développe Reynald Berghe. Le bras droit de Michel Seydoux, le patron du Losc, a appuyé leur venue, en choisissant le club amateur de la métropole le mieux classé, le seul en D2. L’échéance de septembre 2017 où tous les clubs professionnels devront se doter d’une section féminine, n’est pas une motivation pour le club. « Le foot féminin devient compétitif par rapport aux diffuseurs, avec une demande des spectateurs. De plus en plus de personnes s’y intéressent », appuie Reynald Berghe. Il n’existe pourtant qu’un sponsor officiel pour le foot féminin, la banque Crédit Mutuel, déjà partenaire du Losc pour le foot masculin.
Finesse et stratégie
Au contraire des garçons, les filles dans le football ne sont pas considérées comme des professionnelles mais comme des amateurs. Ce, même si elles sont haut classées dans le championnat. Pour exemple, la part du budget du Losc pour le foot féminin est 150 fois inférieure aux 70 millions d’euros qu’il consacre aux sections masculines pour 2015-2016.
Mais par rapport au budget initial de Templemars, 72 000 euros, c’est Byzance. La saison prochaine, dès le 25 juillet, deux joueuses internationales belges, Jana Coryn et Silke Demeyere rejoindront l’équipe première. Une troisième arrivée reste à confirmer. « Avec le Losc, nous avons des moyens intéressants pour recruter des joueuses », se félicite Jules-Jean Leplus, ex-responsable des filles au FC Templemars-Vendeville. L’objectif est la montée en D1. « C’est une très grosse année qui nous attend », prévoit Jérémie Descamps.
L’intégration des féminines au Losc n’était pas gagnée. « Il a fallu que certains, à l’intérieur du club, digèrent leur arrivée. Le foot féminin n’est pas bien perçu. Il y en a encore qui pensent, même en 2016, que le foot c’est les hommes et pas les femmes », peste Reynald Berghe. Il n’y a pourtant aucune différence de qualité entre le foot féminin et masculin. Si les filles ont moins de force et de puissance, elles compensent par une finesse de jeu, des attaques mieux placées. Plus tactiques, plus réfléchies dans la stratégie et à l’écoute. « On joue dans le même système que les garçons », précise Jérémie Descamps. Certes, les combinaisons sont adaptées aux capacités des joueuses, mais les choix n’ont rien à voir avec leur sexe.
Une motivation désintéressée
Les filles, elles, poursuivent leur route : « C’est une fierté de porter le maillot d’un club de garçons pro », commente la milieu de terrain, Rachel Saidi. « Avec le Losc, on approche une autre dimension, un niveau de plus en plus élevé.» Elles ont pourtant bien du mérite. Quarante euros de prime de match pour une victoire, zéro pour un match nul, quatre entraînements par semaine, un travail ou des études en parallèle… Jouer en équipe féminine ne rapporte pas gros et demande aux filles beaucoup d’efforts. « Je ne le fais pas pour l’argent », explique Rachel Saidi. La jeune femme de 27 ans, salariée pour la ligue Nord-Pas-de-Calais, qui a évolué en première division à Hénin-Beaumont pendant sept ans, se donne encore deux ans de carrière. Elle devra ensuite, comme ses partenaires sur le terrain, penser à son avenir. Ce qu’elle fait déjà avec la préparation de son diplôme d’éducateur sportif. À cause d’un planning trop serré, une joueuse qui travaillait comme femme de ménage a dû quitter le groupe en cours de saison. L’attaquante de 23 ans Anissa Dellidj, licenciée depuis ses 14 ans dans le club de Templemars, témoigne : « On est passées de deux à quatre entraînements depuis qu’on est passées au Losc. C’est lourd. C’est pour ça que je ne me vois pas évoluer en équipe de France. Ce serait trop compliqué à gérer au niveau familial. »
Leur entraîneur leur rend hommage : « Ce sont des acharnées. Je ne reviendrai pas entraîner des garçons, pour rien au monde. Je préfère une attaque bien placée qu’un jeu direct, individuel. C’est ma philosophie. » Jules-Jean Leplus, vice-président de la section féminine, ajoute dans un sourire : « Et en plus, elles ne font pas de cinéma comme les garçons. »
http://xi-en-nord.fr/2016/06/03/feminines-losc/
Après leur première saison au Losc, l’équipe première féminine du club, loin des paillettes du football masculin, prend ses marques dans le championnat de deuxième division.
Sur le terrain synthétique du Stadium Lille métropole, ce jeudi, une dizaine de joueuses de l’équipe première du Losc ont chaussé les crampons, enfilé le short bleu et le maillot rouge du club pour l’un des derniers entraînements de la saison. À l’approche des vacances, le 15 juin, les examens, les blessures, la pression de l’année écoulée ont eu raison de certaines.
Les ligaments croisés de la défenseure Rosine Kameni l’ont lâchée depuis plusieurs matchs, Joyce Desmet, attaquante, est aussi blessée. Les joueuses ont fini sixième ex-aequo avec Reims du championnat de France de deuxième division, pour leur première année au Losc, club de Ligue 1, l’élite masculine.
Le Losc a absorbé les 130 licenciées du FC Templemars-Vendeville, l’année dernière. Car désormais, « les filles sont de vraies athlètes. Il fallait qu’on se positionne sur le marché du foot féminin », développe Reynald Berghe. Le bras droit de Michel Seydoux, le patron du Losc, a appuyé leur venue, en choisissant le club amateur de la métropole le mieux classé, le seul en D2. L’échéance de septembre 2017 où tous les clubs professionnels devront se doter d’une section féminine, n’est pas une motivation pour le club. « Le foot féminin devient compétitif par rapport aux diffuseurs, avec une demande des spectateurs. De plus en plus de personnes s’y intéressent », appuie Reynald Berghe. Il n’existe pourtant qu’un sponsor officiel pour le foot féminin, la banque Crédit Mutuel, déjà partenaire du Losc pour le foot masculin.
Finesse et stratégie
Au contraire des garçons, les filles dans le football ne sont pas considérées comme des professionnelles mais comme des amateurs. Ce, même si elles sont haut classées dans le championnat. Pour exemple, la part du budget du Losc pour le foot féminin est 150 fois inférieure aux 70 millions d’euros qu’il consacre aux sections masculines pour 2015-2016.
Mais par rapport au budget initial de Templemars, 72 000 euros, c’est Byzance. La saison prochaine, dès le 25 juillet, deux joueuses internationales belges, Jana Coryn et Silke Demeyere rejoindront l’équipe première. Une troisième arrivée reste à confirmer. « Avec le Losc, nous avons des moyens intéressants pour recruter des joueuses », se félicite Jules-Jean Leplus, ex-responsable des filles au FC Templemars-Vendeville. L’objectif est la montée en D1. « C’est une très grosse année qui nous attend », prévoit Jérémie Descamps.
L’intégration des féminines au Losc n’était pas gagnée. « Il a fallu que certains, à l’intérieur du club, digèrent leur arrivée. Le foot féminin n’est pas bien perçu. Il y en a encore qui pensent, même en 2016, que le foot c’est les hommes et pas les femmes », peste Reynald Berghe. Il n’y a pourtant aucune différence de qualité entre le foot féminin et masculin. Si les filles ont moins de force et de puissance, elles compensent par une finesse de jeu, des attaques mieux placées. Plus tactiques, plus réfléchies dans la stratégie et à l’écoute. « On joue dans le même système que les garçons », précise Jérémie Descamps. Certes, les combinaisons sont adaptées aux capacités des joueuses, mais les choix n’ont rien à voir avec leur sexe.
Une motivation désintéressée
Les filles, elles, poursuivent leur route : « C’est une fierté de porter le maillot d’un club de garçons pro », commente la milieu de terrain, Rachel Saidi. « Avec le Losc, on approche une autre dimension, un niveau de plus en plus élevé.» Elles ont pourtant bien du mérite. Quarante euros de prime de match pour une victoire, zéro pour un match nul, quatre entraînements par semaine, un travail ou des études en parallèle… Jouer en équipe féminine ne rapporte pas gros et demande aux filles beaucoup d’efforts. « Je ne le fais pas pour l’argent », explique Rachel Saidi. La jeune femme de 27 ans, salariée pour la ligue Nord-Pas-de-Calais, qui a évolué en première division à Hénin-Beaumont pendant sept ans, se donne encore deux ans de carrière. Elle devra ensuite, comme ses partenaires sur le terrain, penser à son avenir. Ce qu’elle fait déjà avec la préparation de son diplôme d’éducateur sportif. À cause d’un planning trop serré, une joueuse qui travaillait comme femme de ménage a dû quitter le groupe en cours de saison. L’attaquante de 23 ans Anissa Dellidj, licenciée depuis ses 14 ans dans le club de Templemars, témoigne : « On est passées de deux à quatre entraînements depuis qu’on est passées au Losc. C’est lourd. C’est pour ça que je ne me vois pas évoluer en équipe de France. Ce serait trop compliqué à gérer au niveau familial. »
Leur entraîneur leur rend hommage : « Ce sont des acharnées. Je ne reviendrai pas entraîner des garçons, pour rien au monde. Je préfère une attaque bien placée qu’un jeu direct, individuel. C’est ma philosophie. » Jules-Jean Leplus, vice-président de la section féminine, ajoute dans un sourire : « Et en plus, elles ne font pas de cinéma comme les garçons. »
http://xi-en-nord.fr/2016/06/03/feminines-losc/
Vieuxxx a écrit :Source of the post Non Raymondbarh, ce n'était pas tout à fait du premier degré, je trouve vraiment que c'est pénible à regarder. C'est lent, y'a des balles qui font 2 rebonds avant le contrôle, des louches, des gardiennes manchots.... Certes ça ne simule pas, c'est déjà ça, et les coupes de cheveux, c'est pas du n'importe quoi. Maigre point positif.
Pareil pas mieux !
Et l'eau minérale de la mi-temps sera offerte, tain, quelle gabegie !daddycool a écrit :Source of the post T'inquiètes, l'an prochain cela change de dimension.
Elles passent à 80€
Souvent la foule trahit le peuple.
Victor Hugo
Victor Hugo
c'est parce que " L’échéance de septembre 2017 où tous les clubs professionnels devront se doter d’une section féminine, n’est pas une motivation pour le club. ". Le LOSC est désintéressé, donc les joueusesz itou.
"La peur n’évite pas le danger" (Daddycool, 3 décembre 2023, Lille-Metz, 61ème minute)
toones a écrit :Source of the postVieuxxx a écrit :Source of the post Non Raymondbarh, ce n'était pas tout à fait du premier degré, je trouve vraiment que c'est pénible à regarder. C'est lent, y'a des balles qui font 2 rebonds avant le contrôle, des louches, des gardiennes manchots.... Certes ça ne simule pas, c'est déjà ça, et les coupes de cheveux, c'est pas du n'importe quoi. Maigre point positif.
Pareil pas mieux !
En fait si on parle du foot féminin de manière générale, probablement que le niveau technique est moins bon que chez les hommes où les pros sont beaucoup plus nombreux et où fatalement le niveau moyen est plus élevé. Mais de ce que j'en connais (à savoir pas grand chose) même en mettant de côté les aspects fairplay/comportement, les meilleures équipes nationales sont pas si éloignées côté tactique/technique des hommes, et comme dit PO même si ça court moins vite ça ne joue pas pour autant moins vite (plus de passes).
Après faut bien avouer, c'est vrai, qu'on voit globalement plus d'erreurs techniques, des prises de risques incontrôlées, d'initiatives un peu "hasardeuses" mais du coup je trouve que du coup le jeu est moins stéréotypé, plus ouvert que certains matchs masculins où tu te tapes des séances de passe à 10 trop contrôlées d'un ennui infini.
Vieuxxx a écrit :Source of the post Si je résume PO, c'est un autre sport et je suis bien d'accord ! Du coup, je préfère regarder le rugby (masculin le rugby :) ).
Non mais je comprends complètement qu'on puisse ne pas apprécier ce type de spectacle, et qu'on peut préférer regarder 30 gros mecs avec les muscles bien saillants, s'entrelacer dans la boue, pas de soucis :)
;)
énorme enfoiré a écrit :
Discret le Nek' ces derniers temps.
J'espère qu'il va revenir avec Raymondbard et Leelh'osc.
Discret le Nek' ces derniers temps.
J'espère qu'il va revenir avec Raymondbard et Leelh'osc.
