Lambersart - Régional 3 Ludovic Obraniak : « Le foot ne me manque pas du tout »
Jean-François Soleri | 28/01/2019
Ludovic Obraniak est heureux de retrouver le Nord et un peu de stabilité après une carrière riche en expériences. PHOTO STEPHANE MORTAGNE
Comment avez-vous pris la décision de mettre un terme à votre carrière l’été dernier ?
« Pendant l’été je me suis posé beaucoup de questions sur mon envie, ma motivation. Je n’avais plus envie de me mentir. J’avais pas mal bourlingué et ma famille avait besoin de stabilité. Je ne voulais plus partir à l’étranger et la Ligue 2, j’ai senti que ce n’était pas fait pour moi. L’idée directrice c’était de retrouver un club de Ligue 1, notamment un club dans lequel j’avais joué. J’ai tenté une approche avec le LOSC. Mais le LOSC que j’ai connu n’est plus celui d’aujourd’hui donc ça a été plus dur de revenir. A partir de là, la motivation n’était plus là. »
Pourquoi êtes-vous revenu à Lille ?
« Je voulais retrouver ma maison ici à Lambersart. Avec ma femme, nous sommes amoureux de la région. L’idée de tous ces voyages, c’était de se dire : à la fin de tout ça, avec ma femme et mes enfants, on reviendra à Lille. »
Quel est votre rêve pour cette nouvelle carrière ?
« Je suis plutôt parti dans l’idée d’être manager. Je ne sais pas si j’ai les compétences ou le caractère pour être entraîneur. Je vais passer les diplômes et on verra si j’ai la fibre. Je suppose qu’au fur et à mesure des diplômes que je passerai, je détecterai quelque chose. Mais pour l’instant, l’envie est plus de manager, de piloter un projet, d’avoir plus de stabilité. »
« Mon fils m’a vu marquer des buts importants, jouer des grands matchs et il ne comprend pas pourquoi je ne le fais plus. »
En attendant, vous signez à l’Iris club de Lambersart, le club de votre fils. Pourquoi ?
« Le foot ne me manque pas du tout, j’ai réussi à faire mon deuil. Mais le regard que portent mes enfants est important. Et je vois dans les yeux de mon fils qu’il ne comprend pas pourquoi il a vu des choses de moi et qu’il ne les voit plus. Il m’a vu marquer des buts importants, jouer des grands matchs et il ne comprend pas pourquoi je ne le fais plus. Et c’est aussi pour moi l’occasion de rendre hommage au foot amateur. Si mon nom peut être affilié à celui de l’Iris, j’en serai fier et peut-être que ça nous aidera à développer la structure. C’est un club qui mériterait au moins d’être en National 3 mais il y a du chemin à parcourir. »
Physiquement, vous vous êtes un peu entretenu ?
« Pas du tout ! Je ne fais plus rien. Après tous ces sacrifices pendant tant d’années, je lâche un peu la bride. J’ai pris mes 5-6 kilos. Je fais un peu de foot-golf, je fais du tennis mais je me laisse un peu vivre. Je sais que l’esprit de compétition reprendra le dessus à un moment ou à un autre. »
Et les entraînements avec la R3 ?
« Je ne sais pas si je serai très assidu aux entraînements… Déjà qu’en pro… Je vais le faire de manière très légère. Je ne veux pas perturber les plans ou prendre la place de quelqu’un. Je viens pour donner un coup de main. J’ai un emploi du temps qui ne me permettra pas d’être à l’entraînement toutes les semaines, c’est sûr. Je ne me mets pas plus haut que les autres. Je viens partager une aventure humaine, faire plaisir à mon fils et me faire plaisir à moi. »
http://lavdn.lavoixdunord.fr/528627/art ... 1548679512
L’ancien Lillois, champion de France 2011 et double vainqueur de la Coupe de France (Lille, Bordeaux), buteur en finale face au PSG avec les Dogues, international Polonais, est de retour dans la région. Au menu, un fourmillement d’idées et des crampons à rechausser du côté de Lambersart en Régional 3, le huitième niveau.
Jean-François Soleri | 28/01/2019
Ludovic Obraniak est heureux de retrouver le Nord et un peu de stabilité après une carrière riche en expériences. PHOTO STEPHANE MORTAGNE
Comment avez-vous pris la décision de mettre un terme à votre carrière l’été dernier ?
« Pendant l’été je me suis posé beaucoup de questions sur mon envie, ma motivation. Je n’avais plus envie de me mentir. J’avais pas mal bourlingué et ma famille avait besoin de stabilité. Je ne voulais plus partir à l’étranger et la Ligue 2, j’ai senti que ce n’était pas fait pour moi. L’idée directrice c’était de retrouver un club de Ligue 1, notamment un club dans lequel j’avais joué. J’ai tenté une approche avec le LOSC. Mais le LOSC que j’ai connu n’est plus celui d’aujourd’hui donc ça a été plus dur de revenir. A partir de là, la motivation n’était plus là. »
Pourquoi êtes-vous revenu à Lille ?
« Je voulais retrouver ma maison ici à Lambersart. Avec ma femme, nous sommes amoureux de la région. L’idée de tous ces voyages, c’était de se dire : à la fin de tout ça, avec ma femme et mes enfants, on reviendra à Lille. »
Quel est votre rêve pour cette nouvelle carrière ?
« Je suis plutôt parti dans l’idée d’être manager. Je ne sais pas si j’ai les compétences ou le caractère pour être entraîneur. Je vais passer les diplômes et on verra si j’ai la fibre. Je suppose qu’au fur et à mesure des diplômes que je passerai, je détecterai quelque chose. Mais pour l’instant, l’envie est plus de manager, de piloter un projet, d’avoir plus de stabilité. »
« Mon fils m’a vu marquer des buts importants, jouer des grands matchs et il ne comprend pas pourquoi je ne le fais plus. »
En attendant, vous signez à l’Iris club de Lambersart, le club de votre fils. Pourquoi ?
« Le foot ne me manque pas du tout, j’ai réussi à faire mon deuil. Mais le regard que portent mes enfants est important. Et je vois dans les yeux de mon fils qu’il ne comprend pas pourquoi il a vu des choses de moi et qu’il ne les voit plus. Il m’a vu marquer des buts importants, jouer des grands matchs et il ne comprend pas pourquoi je ne le fais plus. Et c’est aussi pour moi l’occasion de rendre hommage au foot amateur. Si mon nom peut être affilié à celui de l’Iris, j’en serai fier et peut-être que ça nous aidera à développer la structure. C’est un club qui mériterait au moins d’être en National 3 mais il y a du chemin à parcourir. »
Physiquement, vous vous êtes un peu entretenu ?
« Pas du tout ! Je ne fais plus rien. Après tous ces sacrifices pendant tant d’années, je lâche un peu la bride. J’ai pris mes 5-6 kilos. Je fais un peu de foot-golf, je fais du tennis mais je me laisse un peu vivre. Je sais que l’esprit de compétition reprendra le dessus à un moment ou à un autre. »
Et les entraînements avec la R3 ?
« Je ne sais pas si je serai très assidu aux entraînements… Déjà qu’en pro… Je vais le faire de manière très légère. Je ne veux pas perturber les plans ou prendre la place de quelqu’un. Je viens pour donner un coup de main. J’ai un emploi du temps qui ne me permettra pas d’être à l’entraînement toutes les semaines, c’est sûr. Je ne me mets pas plus haut que les autres. Je viens partager une aventure humaine, faire plaisir à mon fils et me faire plaisir à moi. »
http://lavdn.lavoixdunord.fr/528627/art ... 1548679512
Son but m'a procuré une grosse émotion, mais pas sur le coup. J'étais trop tendu par la peur de voir Paris égaliser. Je l'étais encore plus quand la Buche a raté son péno. Au coup de sifflet final, ça a été une libération proche de l'orgasme, n'ayons pas peur des mots.
Les 2 buts qui m'ont fait hurler le + (En tout cas parmi ceux dont je me rappelle). Le but du 2:1 de Peyrelade contre Lens à GJ, et le but du 4:3 de Gervinho contre Lyon au stadium.
Les 2 buts qui m'ont fait hurler le + (En tout cas parmi ceux dont je me rappelle). Le but du 2:1 de Peyrelade contre Lens à GJ, et le but du 4:3 de Gervinho contre Lyon au stadium.
PO a écrit :Source of the post Le but du 2:1 de Peyrelade contre Lens à GJ,
Celui-là , sur mon podium aussi, tout juste après celui d'Obraniak.
emille a écrit :Source of the post Il m'a procuré ma plus grosse émotion...
Il a marqué à la minute même ou mon fils est venu au monde... évidemment j'étais donc à Jeanne de Flandres avec ma place pour le stade de France dans la poche.
Depuis j'attends non pas encore un enfant, ceux que j'ai me suffisent pleinement mais une nouvelle finale.
americain-merguez a écrit :Source of the postPO a écrit :Source of the post Le but du 2:1 de Peyrelade contre Lens à GJ,
Celui-là , sur mon podium aussi, tout juste après celui d'Obraniak.
Celui là ? ;-)
Je l'ai regardé pas plus tard que ce matin.
https://www.youtube.com/watch?v=z08sJY6Xcew
J'ai également regardé le dernier Lille Lens
https://www.youtube.com/watch?v=PfzDvqYlNHo
https://www.youtube.com/watch?v=PfzDvqYlNHo
dodger a écrit :Source of the post Et les buts du Fauve contre Rennes, c'est de la daube ?!
dodger, un vrai connaisseur
La vie est belle!
Calamar a écrit :Source of the postamericain-merguez a écrit :Le but qui m'a rendu totalement dingue. Et il signe dans le club où j'ai commencé (et fini) ma glorieuse carrière...
idem !!
tu y a joué en quelle année ? tu habitais près du stade Guy Lefort ?
Re idem, et toi tu y as joué en quelle année ?
PO a écrit :Magnifique histoire. Au final, tu as 2 très bonnes raisons de te rappeler de cette journée.
PS (Si je puis dire) : Le lendemain matin se déclenchait l'affaire DSK.
Le lendemain toute l'équipe de la maternité était au champagne ramené par Mme Debuchy (Aide soignante ou infirmière) et maman d'un certain Mathieu.
Qui est en ligne
Utilisateurs parcourant ce forum : Bing [Bot], denisplaya, oursinho, piaire-entouane, Ricosore et 71 invités