dodger a écrit :Source of the post RMC sport repassait un match de la Copa Libertadores : Gremio - Colo Colo.
Quelle ne fut pas ma surprise de voir une vieille connaissance du LOSC sur le banc de Colo Colo : Hector Tapia.
Un bide tapia au losc.
A Lens c'était les corons.
La bière ça c'est leur boisson.
Ils aiment les petits garçons.
Leurs grand-père c'est aussi leurs darons.
La bière ça c'est leur boisson.
Ils aiment les petits garçons.
Leurs grand-père c'est aussi leurs darons.
roger a écrit :Source of the post Ça fait quelques temps qu'il est entraîneur... Avec un certain succès si je me souviens bien.
Mikkel Beck a aussi réussi sa reconversion.
A Lens c'était les corons.
La bière ça c'est leur boisson.
Ils aiment les petits garçons.
Leurs grand-père c'est aussi leurs darons.
La bière ça c'est leur boisson.
Ils aiment les petits garçons.
Leurs grand-père c'est aussi leurs darons.
Lenny Nangis joue ce soir avec les Gwada Boys contre Aruba en CONCACAF Nations League Qualifying.
À voir en live sur https://www.concacafgo.com/cnl.
À voir en live sur https://www.concacafgo.com/cnl.
#JeSuisVasseur
https://www.francefootball.fr/news/Notr ... 000/957372
Notre équipe type du LOSC depuis le début des années 2000
Selon FF :
__________Wimbée
Debuchy - Rami - Cygan - Beria
Cabayz - Mavuba - Makoun
Gervinho - Hazard
__________Sow
Perso :
__________Enyeama
Debuchy - Rami - Kjaer - Abidal
_____Cabaye - Balmont
Gervi - Hazard - Payet
________Pepe
Notre équipe type du LOSC depuis le début des années 2000
Selon FF :
__________Wimbée
Debuchy - Rami - Cygan - Beria
Cabayz - Mavuba - Makoun
Gervinho - Hazard
__________Sow
Perso :
__________Enyeama
Debuchy - Rami - Kjaer - Abidal
_____Cabaye - Balmont
Gervi - Hazard - Payet
________Pepe
Les vérités de Rio Mavuba : «J’ai été un Bleu sans papiers»
>Sports>Football|Propos recueillis par Christophe Bérard| 10 novembre 2018, 10h31 | MAJ : 10 novembre 2018, 10h37 |2
Après avoir arrêté sa carrière sur une expérience décevante au Sparta Prague, l’ex-international (13 sélections) revient sur son parcours atypique dans un livre, « Capitaine de ma vie » qui sort le 15 novembre. Le champion de France 2011 avec Lille assume toute son histoire, du bateau de réfugiés aux tentes des Restos du cœur en passant par ses altercations avec Ibrahimovic ou son ancien coach Frédéric Antonetti.
Pourquoi avoir eu envie d’écrire un livre* ?
RIO MAVUBA. Je n’ai pas vécu une vie ordinaire et je voulais laisser une trace pour mes enfants. Ça leur fera de la lecture (sourire). En fait, je voulais raconter des choses qui résonnent dans l’actualité et donner de l’espoir à certaines personnes.
Votre histoire d’enfant né sur un bateau de réfugiés le 8 mars 1984 entre l’Angola et la France est connue mais, pendant les quinze dernières années, vous avez refusé d’en parler. Pourquoi ?
Le truc, c’est que j’en avais parlé à mes débuts mais, ensuite, cela a été déformé. On disait que j’avais grandi seul sans famille ou sans ma maman de cœur. Comme si mon entourage n’existait pas. Alors, j’ai refermé cette bulle car cela ne me convenait pas.
Vous racontez aussi sans gêne vos nombreux passages aux Restos du cœur pour récupérer de quoi vous nourrir…
Pourquoi en aurais-je honte ? Certains n’assument pas d’y être allé. Moi, pour ma famille et même mon quartier, c’était une aide. C’était beau toutes ces familles qui venaient avec leur panier. Il y avait un esprit de solidarité qui se perd aujourd’hui. Sans les Restos du cœur, je n’aurais peut-être pas eu ce destin. Ils m’ont aidé à manger.
On le sait peu mais, quand vous avez débuté en équipe de France contre la Bosnie en août 2004, vous n’aviez pas la nationalité française…
C’est vrai. Je n’avais qu’une carte de réfugié politique. J’ai été un Bleu sans papiers. Contre la Bosnie, c’était un match amical donc j’ai pu jouer. Mais, ensuite, il y a eu deux matchs officiels que je n’ai pas pu disputer. J’ai dû attendre de recevoir mon passeport pour rejouer. C’était contre l’Irlande. Là, j’étais Français. Comme les autres.
Votre histoire personnelle est un écho à l’actuelle crise des migrants en Europe. Comment jugez-vous cette actualité ?
Cela me touche plus que d’autres même si je ne suis pas un homme politique avec ses solutions. Mais, quand cette terrible photo du petit Aylan, ce Syrien de 3 ans mort sur une plage de Turquie, est parue en septembre 2015, cela m’a bouleversé. Le plus terrible, c’est qu’il a fallu ce cliché pour réagir. Et je me mets dans le lot de ceux qui ont trop attendu. Mon histoire prouve que des migrants savent s’assimiler. Je suis inquiet devant les réactions hostiles. On a perdu notre esprit d’hospitalité. La France, normalement, c’est le pays qui aide, notamment les Africains. Elle doit rester une terre d’accueil.
Dans votre dernier club, le Sparta Prague, vous avez été victime de racisme. Que s’est-il passé ?
Après une victoire, la coutume est d’aller taper dans la main des supporters. Après une victoire, plusieurs mecs ont reculé leur main quand je suis arrivé. Ils ne l’ont fait qu’avec les noirs et un coéquipier israélien. Là, ça m’a mis un coup. Voir cela en 2018. C’était comme si je n’étais plus humain. C’est dur de se mettre dans la tête de ces gens-là. À un moment, j’avais presque mal au cœur de défendre les couleurs d’un club qui avait de tels supporters. Il y a des abrutis partout mais je n’ai jamais connu ça en France. Une fois en Espagne avec Villarreal : mais le gars qui poussait des cris de singes s’était fait virer par les autres supporters du club !
Ça fait quoi d’être l’homme qui a tenu tête à Ibrahimovic ?
(Éclats de rires). Cela fait cinq ans mais on m’en parlera encore dans quinze ans. C’était lors d’un PSG-Lille. J’avais marqué, ce qui ne m’arrive presque jamais, mais tout le monde a juste retenu mon altercation avec Zlatan. Car j’ai osé « Zlataner » Zlatan ! Il m’avait poussé, on s’est chauffés et j’ai mis la main sur sa gorge. Et, là, il a cherché à me faire expulser en tombant tout seul. En le regardant chuter, je me suis dit « Ouah, mais je suis costaud ». Je n’allais pas me laisser impressionner. On s’est retrouvés ensuite dans d’autres matchs et il m’a regardé avec respect.
Ce qui n’est pas le cas de votre ancien entraîneur à Lille Frédéric Antonetti ?
Il s’est vexé car, dans une émission sur RMC, j’avais dit qu’il ne m’avait pas cité dans les gens sérieux de son équipe et que cela m’avait fait perdre de la crédibilité. Je sais qu’il avait dit à des gens à Lille qu’il aurait sa revanche. Et un soir, sur Canal +, il m’a explosé en laissant entendre que je n’avais pas une hygiène de vie correcte. C’était méchant et lâche car, quand il était mon coach, il avait démenti avoir un souci avec moi. J’explique dans mon livre à quel point il était parano. Mais je n’ai pas tout dit. J’en ai gardé sous le coude… Tout le monde savait que je sortais, le soir, voir des avant-premières ou des concerts. Mais le dire comme ça, c’était petit.
Que pensez-vous de la nouvelle génération de joueurs ?
Ces jeunes reçoivent tout plus tôt. Ils sont repérés à 12 ans et ont des agents à 16 ans. Et certains se retrouvent financièrement presque chefs de famille à cet âge. C’est compliqué ensuite de garder les pieds sur terre. Le problème aujourd’hui, c’est l’entourage. J’ai vu des gamins arriver comme des phénomènes et se perdre à 20 ans. Mais le monde a changé et je ne sais pas comment j’aurais réagi à leur place.
Avez-vous envie de revenir dans le foot ?
Mais je vais y revenir. Je vais passer mes diplômes. Et j’ai un contrat avec Lille qui stipule que, dans deux ans, je m’occuperai d’équipes de jeunes.
Dans quels joueurs vous retrouvez-vous aujourd’hui ?
Forcément, il y a N’Golo Kanté et pas que pour la taille. Il est plus introverti que moi mais son attitude sur le terrain me plaît. Il est humble et gros bosseur. Juste un bémol, j’aurais aimé le voir forcer sa nature et haranguer ses coéquipiers. L’autre type que j’apprécie, c’est Verratti. À son poste, il est l’un des rares à prendre autant de risques. Et les gens vont au stade pour voir des mecs qui osent.
http://www.leparisien.fr/sports/footbal ... 1481423553
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>Sports>Football|Propos recueillis par Christophe Bérard| 10 novembre 2018, 10h31 | MAJ : 10 novembre 2018, 10h37 |2
Dans «Capitaine de ma vie», un livre à paraître le 15 novembre, l’ex-milieu défensif de Bordeaux et de Lille revient sur son parcours d’enfant apatride devenu Français après sa première sélection nationale.
Après avoir arrêté sa carrière sur une expérience décevante au Sparta Prague, l’ex-international (13 sélections) revient sur son parcours atypique dans un livre, « Capitaine de ma vie » qui sort le 15 novembre. Le champion de France 2011 avec Lille assume toute son histoire, du bateau de réfugiés aux tentes des Restos du cœur en passant par ses altercations avec Ibrahimovic ou son ancien coach Frédéric Antonetti.
Pourquoi avoir eu envie d’écrire un livre* ?
RIO MAVUBA. Je n’ai pas vécu une vie ordinaire et je voulais laisser une trace pour mes enfants. Ça leur fera de la lecture (sourire). En fait, je voulais raconter des choses qui résonnent dans l’actualité et donner de l’espoir à certaines personnes.
Votre histoire d’enfant né sur un bateau de réfugiés le 8 mars 1984 entre l’Angola et la France est connue mais, pendant les quinze dernières années, vous avez refusé d’en parler. Pourquoi ?
Le truc, c’est que j’en avais parlé à mes débuts mais, ensuite, cela a été déformé. On disait que j’avais grandi seul sans famille ou sans ma maman de cœur. Comme si mon entourage n’existait pas. Alors, j’ai refermé cette bulle car cela ne me convenait pas.
Vous racontez aussi sans gêne vos nombreux passages aux Restos du cœur pour récupérer de quoi vous nourrir…
Pourquoi en aurais-je honte ? Certains n’assument pas d’y être allé. Moi, pour ma famille et même mon quartier, c’était une aide. C’était beau toutes ces familles qui venaient avec leur panier. Il y avait un esprit de solidarité qui se perd aujourd’hui. Sans les Restos du cœur, je n’aurais peut-être pas eu ce destin. Ils m’ont aidé à manger.
On le sait peu mais, quand vous avez débuté en équipe de France contre la Bosnie en août 2004, vous n’aviez pas la nationalité française…
C’est vrai. Je n’avais qu’une carte de réfugié politique. J’ai été un Bleu sans papiers. Contre la Bosnie, c’était un match amical donc j’ai pu jouer. Mais, ensuite, il y a eu deux matchs officiels que je n’ai pas pu disputer. J’ai dû attendre de recevoir mon passeport pour rejouer. C’était contre l’Irlande. Là, j’étais Français. Comme les autres.
Votre histoire personnelle est un écho à l’actuelle crise des migrants en Europe. Comment jugez-vous cette actualité ?
Cela me touche plus que d’autres même si je ne suis pas un homme politique avec ses solutions. Mais, quand cette terrible photo du petit Aylan, ce Syrien de 3 ans mort sur une plage de Turquie, est parue en septembre 2015, cela m’a bouleversé. Le plus terrible, c’est qu’il a fallu ce cliché pour réagir. Et je me mets dans le lot de ceux qui ont trop attendu. Mon histoire prouve que des migrants savent s’assimiler. Je suis inquiet devant les réactions hostiles. On a perdu notre esprit d’hospitalité. La France, normalement, c’est le pays qui aide, notamment les Africains. Elle doit rester une terre d’accueil.
Dans votre dernier club, le Sparta Prague, vous avez été victime de racisme. Que s’est-il passé ?
Après une victoire, la coutume est d’aller taper dans la main des supporters. Après une victoire, plusieurs mecs ont reculé leur main quand je suis arrivé. Ils ne l’ont fait qu’avec les noirs et un coéquipier israélien. Là, ça m’a mis un coup. Voir cela en 2018. C’était comme si je n’étais plus humain. C’est dur de se mettre dans la tête de ces gens-là. À un moment, j’avais presque mal au cœur de défendre les couleurs d’un club qui avait de tels supporters. Il y a des abrutis partout mais je n’ai jamais connu ça en France. Une fois en Espagne avec Villarreal : mais le gars qui poussait des cris de singes s’était fait virer par les autres supporters du club !
Ça fait quoi d’être l’homme qui a tenu tête à Ibrahimovic ?
(Éclats de rires). Cela fait cinq ans mais on m’en parlera encore dans quinze ans. C’était lors d’un PSG-Lille. J’avais marqué, ce qui ne m’arrive presque jamais, mais tout le monde a juste retenu mon altercation avec Zlatan. Car j’ai osé « Zlataner » Zlatan ! Il m’avait poussé, on s’est chauffés et j’ai mis la main sur sa gorge. Et, là, il a cherché à me faire expulser en tombant tout seul. En le regardant chuter, je me suis dit « Ouah, mais je suis costaud ». Je n’allais pas me laisser impressionner. On s’est retrouvés ensuite dans d’autres matchs et il m’a regardé avec respect.
Ce qui n’est pas le cas de votre ancien entraîneur à Lille Frédéric Antonetti ?
Il s’est vexé car, dans une émission sur RMC, j’avais dit qu’il ne m’avait pas cité dans les gens sérieux de son équipe et que cela m’avait fait perdre de la crédibilité. Je sais qu’il avait dit à des gens à Lille qu’il aurait sa revanche. Et un soir, sur Canal +, il m’a explosé en laissant entendre que je n’avais pas une hygiène de vie correcte. C’était méchant et lâche car, quand il était mon coach, il avait démenti avoir un souci avec moi. J’explique dans mon livre à quel point il était parano. Mais je n’ai pas tout dit. J’en ai gardé sous le coude… Tout le monde savait que je sortais, le soir, voir des avant-premières ou des concerts. Mais le dire comme ça, c’était petit.
Que pensez-vous de la nouvelle génération de joueurs ?
Ces jeunes reçoivent tout plus tôt. Ils sont repérés à 12 ans et ont des agents à 16 ans. Et certains se retrouvent financièrement presque chefs de famille à cet âge. C’est compliqué ensuite de garder les pieds sur terre. Le problème aujourd’hui, c’est l’entourage. J’ai vu des gamins arriver comme des phénomènes et se perdre à 20 ans. Mais le monde a changé et je ne sais pas comment j’aurais réagi à leur place.
Avez-vous envie de revenir dans le foot ?
Mais je vais y revenir. Je vais passer mes diplômes. Et j’ai un contrat avec Lille qui stipule que, dans deux ans, je m’occuperai d’équipes de jeunes.
Dans quels joueurs vous retrouvez-vous aujourd’hui ?
Forcément, il y a N’Golo Kanté et pas que pour la taille. Il est plus introverti que moi mais son attitude sur le terrain me plaît. Il est humble et gros bosseur. Juste un bémol, j’aurais aimé le voir forcer sa nature et haranguer ses coéquipiers. L’autre type que j’apprécie, c’est Verratti. À son poste, il est l’un des rares à prendre autant de risques. Et les gens vont au stade pour voir des mecs qui osent.
http://www.leparisien.fr/sports/footbal ... 1481423553
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