Hors ligneMessagePO » ven. 22 sept. 2017 11:17
Compte-tenu du réchauffement climatique, l'habitabilité de l'Arc antillais est une vraie question.
J'imagine qu'il doit y avoir des constructions qui de par la nature des matériaux employés, leur solidité, l'architecture étudiée, doivent être capables de résister à des ouragans classe 5 (ou 6, puisque si ce grade existait, les météorologues disent qu'ils l'auraient attribué à Irma). Mais comme ça de prime abord, si on me demande qu'est-ce qui respecte l'ensemble de ces critères, je pense immédiatement un gros bloc de béton sans toit. Un bunker quoi... (Et plutôt sur une hauteur, et assez loin d'un cours d'eau).
Pas sûr que ça soit une réjouissante perspective de se dire que c'est la seule solution.
Pour être allé plusieurs fois à Maurice (Place forte du textile délocalisé dans les années 90), on visualisait clairement cette opposition architecturale. Paradoxalement, les riches habitaient dans de superbes demeures coloniales, tandis que les pauvres habitaient dans des blocs de béton sans toit. Et quand j'avais posé la question pourquoi les riches n'ont pas des maisons mieux conçues pour résister aux ouragans remontant de l'océan indien, les locaux m'avaient répondu "Eux ont les moyens de reconstruire !".
'ffectivement.