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Hors ligneMessagegglopeze » mar. 28 nov. 2017 11:45

LOSC : 3 raisons d'être inquiet pour les finances du club
Report à la DNCG, budget déséquilibré, montage financier complexe... On fait le point sur la situation financière du LOSC, pas forcément beaucoup plus rassurante que la situation sportive.
Par EM/YF/FRANCE INFO

1. La DNCG très attentive au dossier LOSC

Le report du rendez-vous d'avant mercato d'hiver à la DNCG, annoncé ce lundi, a relancé débats, questions et autres rumeurs autour de la situation financière du LOSC. Le club lillois n'a pas donné la raison de ce report. Mais à l'heure où la DNCG communique et rend ses décisions pour de nombreux clubs de Ligue 1 ou Ligue 2, ce report, peut-être sans conséquence, peut légitimement inquiéter. Au regard en tout cas de ce qu'il s'est passé ces derniers mois. Rappel des faits.

En juin dernier, la Direction Nationale du Contrôle de Gestion (DNCG) n'avait pas donné tout de suite son feu vert au LOSC à l'issue de l'audition de ses dirigeants. Le gendarme financier du football français avait demandé des "éléments complémentaires". Le dossier avait finalement été validé mais ce retard avait une nouvelle fois alerté sur la situation financière réelle du club. Les garanties demandées n'étaient "pas des détails administratifs comme le club l'a dit", avait même précisé à l'époque Didier Quillot, le directeur général de la Ligue de Football Professionnel (LFP), alors que le club tentait de minimiser "l"incident".

La DNCG avait notamment exigé du propriétaire du LOSC une garantie de blocage de fonds pour donner son feu vert. « Il a fallu faire preuve de pédagogie », a récemment reconnu Barthélémy Courteault, l’un des avocats qui ont épaulé Gérard Lopez pour le rachat du club nordiste. «Il était aussi important d’expliquer à l’instance chargée de surveiller les comptes des clubs de football professionnels les mécanismes de financement modernes issus du private equity et l’ingénierie financière qui peut ainsi être utilisée. Des modes de financement non bancaires auxquels la DNCG n’est pas forcement habituée. »

Dès janvier, l'investissement de Gérard Lopez au LOSC, son montage financier, sa façon de présenter le projet n'avaient pas fait l'unanimité parmi les experts-comptables de la DNCG.

Le gendarme financier reste donc forcément vigilant. Un club financé par un montage complexe et risqué comme celui de Gérard Lopez suscite de nombreuses questions : sur le poids de la dette, sur la pérennité de ce montage (cf. plus bas, "l'exemple" du Milan AC), sur l'équilibre du budget...

L'hypothèse d'une "interdiction de recrutement" au mercato d'hiver fait régulièrement l'objet de rumeurs depuis quelques semaines. Complètement infondées ? La question mérite d'être posée. Réponse dans les prochaines semaines.

2. Budget : des dépenses en hausse, des recettes hypothétiques

Un rappel d'abord : le LOSC est un club qui, hors transferts, a, structurellement, des dépenses beaucoup plus élevées que ses recettes. Depuis de très nombreuses années. On estime le déficit structurel (la différence entre les charges -salaires, loyers...- et les recettes (droits TV, merchandising, billetterie...) à 30-40 millions d'euros (-38,5 millions d'euros en 2016).

C'est le point de départ financier d'une saison. Pour compenser, deux solutions : vendre des joueurs et/ou compenser par un apport financier "exceptionnel" de l'actionnaire principal.

Comment diminuer le déficit structurel du LOSC ? Sur ce sujet, Gérard Lopez n'a jamais communiqué sur un plan clair. Il semble miser principalement sur un paramètre : le volet recettes. Essentiellement, des transferts à forte plus-value permettant de "combler le trou". Une stratégie à la monégasque qui marche évidemment mieux quand un club a de bons résultats et met ses joueurs en condition de se montrer à leur meilleur niveau. De ce point de vue, depuis le début de saison, le "showroom" lillois n'est pas aussi alléchant que prévu.

Résultat : le potentiel de "revente" n'est pour l'instant pas du tout impressionnant. L’Observatoire du football CIES, organisme indépendant, a récemment évalué à 78M€, la "valeur transferts" de l'ensemble de l'effectif du LOSC. Le joueur ayant la plus forte valeur marchande étant pour l'instant El Ghazi avec 9M€. Même si ces chiffres sont à analyser avec distance, ils montrent que le potentiel du LOSC sur le marché des transferts pourrait bien ne pas être à la hauteur des besoins.

Un joueur comme Yves Bissouma, moins souvent titulaire cette saison, écarté actuellement par Bielsa qui ne le faisait pas jouer à son poste naturel de milieu défensif, a sans doute perdu de la valeur ces derniers mois. Le LOSC avait affirmé avoir reçu une offre à 20M€ lors du mercato d'été. On est sans doute loin de ce chiffre aujourd'hui.

Les Luiz Araujo, Thiago Mendes, Thiago Maia ou Edgar Ié vaudront-ils vraiment beaucoup plus que leur valeur d'achat l'été dernier ? Le pari est risqué avec une équipe relégable... Sans compter que sur le plan sportif, se séparer des joueurs les plus "bankables" est parfois un crèvecoeur footballistique : l'exemple de Nicolas de Préville, vendu à Bordeaux à la fin du mercato, a marqué les esprits et le nom d'Ibrahim Amadou, souvent cité parmi les partants potentiels risque de susciter le même type de débat.

Gérard Lopez pourra difficilement miser sur les transferts pour combler intégralement le déficit. Sur quoi alors ?
La billetterie ? L'affluence moyenne est en légère augmentation (31 788 depuis le début de saison contre 29 487 la saison dernière) mais les retombées financières sont minimes.
Les droits télé ? Le classement actuel laisse augurer d'un gros manque à gagner. Le 17ème de Ligue 1 touche environ presque 10 fois moins que le 5ème (environ 1M€ contre environ 10 M€ de prime au classement).
Le sponsoring ? Là encore, la marge de manoeuvre est faible. Selon nos informations, le LOSC tente de pousser les partenaires à grossir leurs chèques mais les négociations sont souvent dures et les entreprises comme le Crédit Mutuel, sponsor historique (qui a finalement resigné) ne sont pas forcément prêtes à alourdir la note, sans perspective claire.

Côté dépenses, la situation n'est pas forcément meilleure. Ce volet ne semble pas être à la baisse. Le LOSC a investi à Luchin pour satisfaire les exigences de Marcelo Bielsa (bungalows...). L'été dernier, le loft (joueurs devenus indésirables), a aussi coûté cher. De nombreux joueurs (Bauthéac, Mavuba, Tallo...) sont partis sans indemnité de transfert et avec un accord financier à l'amiable. Rentable à moyen terme mais coûteux à court terme.

Et sur le plan de la masse salariale, plusieurs sources assurent qu'en parallèle, les nouveaux contrats signés par le LOSC l'été dernier sont souvent de gros contrats. Incluant des salaires dans la fourchette haute de la Ligue 1. Selon l'Equipe, Kevin Malcuit, acheté 9M€ à Saint-Etienne, est par exemple payé 120 000 euros bruts mensuels, plus 30 000 euros supplémentaires à chaque fin de mois si le joueur a disputé tous les matchs sur période. A cela, s'ajoute notamment la rémunération de l'entraîneur Marcelo Bielsa et de son staff estimée par le quotidien sportif à 500 000 euros mensuels.

Sur le plan des transferts, le LOSC a beaucoup dépensé l'été dernier (70,4 millions d’euros investis sur treize joueurs), mais cet investissement s'étale sur 5 ans et n'impacte donc que pour 20% les comptes annuels du club.

Dernier élément à prendre en compte côté dépenses : le limogeage éventuel de Marcelo Bielsa coûterait selon l'Equipe, entre 14 et 16 millions d'euros, au LOSC. Un coût supplémentaire qui alourdirait encore le volet "dépenses".

3. L’ombre du "fonds vautour" Elliott et "l'exemple" du Milan AC

Pour financer les activités du LOSC, Gérard Lopez a eu recours à trois emprunts obligataires émis par Lux Royalty, l’une des quatre holdings (ou « maison-mère ») du club nordiste, domiciliée au Luxembourg. L’entourage de l’homme d’affaires avait confirmé début juillet au Luxemburger Wort « une enveloppe d'investissement comprise entre 140 et 160 millions d'euros, dont les trois quarts de ce montant proviennent d'une ligne de crédit ouverte au niveau de la holding ».

Si le LOSC n’a jamais souhaité communiquer l’identité de son ou de ses créancier, le magazine France Football a mis les pieds dans le plat l’été dernier en lâchant les noms d’Elliott Management et Manchester Securities, deux fonds américains contrôlés par le milliardaire new-yorkais Paul Singer. Elliott est souvent qualifié de « fonds vautour » par les médias depuis qu’il s’est montré intraitable avec l’Argentine sur le remboursement de sa dette, n’hésitant pas à multiplier les actions en justice et réclamer des saisies pour obtenir son du. Il s’agit en tout cas d’un des fonds les plus convoités au monde qui garantit à ses clients (ceux qui lui confient de l’argent à prêter) un important retour sur investissement.

Ni le LOSC, ni Elliott n’ont souhaité à ce jour répondre à nos questions sur les conditions de ces emprunts obligataires émis par la holding luxembourgeoise du club. Quel taux d’intérêt ? Quelle échéance de remboursement ? Quelles garanties ? « Nous ne sommes pas en mesure de commenter cette situation », nous a fait savoir le mois dernier une porte-parole d’Elliott Advisors, antenne britannique du fonds américain.

Le LOSC n’est pas le seul club de football européen à lui avoir emprunté de l’argent : c’est aussi le cas en Italie du prestigieux Milan AC racheté à crédit, au printemps dernier, par un mystérieux investisseur chinois, Li Yonghong. Et là, pour le coup, davantage de chiffres circulent. Le Milan AC a emprunté au total 303 millions d’euros à Elliott, sous la forme, là aussi d’emprunts obligataires : 123 millions par le club lui-même et 180 millions via sa holding luxembourgeoise, Rossoneri Sport Investment Lux, avec des taux d’intérêt élevés, respectivement fixés à 7,7% et 11,5%.

Cet argent a servi en grande partie à financer le recrutement dispendieux du club lombard l’été dernier, évalué à 200 millions d’euros. Un investissement massif censé le ramener vers les sommets du football italien et européen, mais qui place aujourd’hui le Milan AC dans une position très délicate. Car tout l’argent emprunté doit être remboursé à Elliott très rapidement, avant le mois d’octobre 2018…

Or, le business plan envisagé par le nouveau propriétaire – qui devait permettre ce remboursement à très brève échéance - ne se déroule pas du tout comme prévu : des partenaires financiers chinois qui devaient l’épauler se sont désistés, la qualification pour la très lucrative Ligue des Champions semble désormais très mal engagée (le Milan AC est actuellement 7e de Serie A) et l’UEFA pourrait même sanctionner aujourd’hui le club pour non-respect du fair-play financer et l’exclure des compétitions européennes la saison prochaine … pour rembourser Elliott à l’échéance prévue, le Milan AC a entamé des négociations avec la banque américaine JP Morgan pour qu’elle rachète sa dette auprès du fonds et définisse un nouvel échéancier lui laissant plus de temps pour trouver de l’argent. Si ces négociations échouent, la propriété du club, ses droits commerciaux et de propriété intellectuelle tomberaient directement entre les mains d’Elliott qui aura alors les coudées franches pour se rembourser sur la bête…

Un tel scénario est-il à craindre pour le LOSC ? Tout dépend en fait des échéances négociées auprès d’Elliott pour rembourser les emprunts obligataires de la holding luxembourgeoise. Celle-ci n’ayant pour seul actif que le LOSC, cela passera nécessairement par des plus-values réalisées sur les ventes de joueurs, soit par l’entrée de nouveaux investisseurs. En janvier dernier, au moment du rachat, Gérard Lopez nous assurait qu’il n’était pas pressé. « Aucun investisseur ou partenaire stratégique n'est envisagé pendant la première phase de construction du projet, c'est-à-dire entre 6 mois et 1 à 2 ans ». Cela signifie-t-il qu’Elliott lui a laissé un peu plus de temps qu’au Milan AC pour mettre son projet en route ? Pourtant, une brochure destinée à de potentiels investisseurs circulait déjà à ce moment-là, comme nous l’avions révélé avec nos confrères de Mediapart et Mediacités.

Ce qui est certain, c’est que le fonds américain suit de très près ce qui se passe au Domaine de Luchin. Au sein du conseil de gérance de Lux Royalty, la « maison-mère » du LOSC, on trouve un certain Pierre Claudel, également administrateur de Project RedBlack, la société luxembourgeoise via laquelle Elliott a prêté de l’argent au Milan AC. Son nom apparaît également dans de nombreuses sociétés liées au fonds américain. Selon les statuts de Lux Royalty, son « vote positif favorable » est obligatoire pour toutes décisions concernant « la conclusion et/ou la modification de tout contrat de service entre (Lux Royalty) et LOSC Lille SA et de tout contrat de prêt entre (Lux Royalty) et LOSC Lille SA ».

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Hors ligneMessagesamoht59 » mar. 28 nov. 2017 11:48

ca psychote dur ici.

détendez vous les mecs. sportivement ou financièrement attendons les résultats. le reste c'est de la branlette journalistique ou du fantasme anti lopez.
" Votez à gauche c'est soit pour dézinguer la société soit pour cracher sur le patron qui te permet de bouffer " .

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Hors ligneMessagetoones » mar. 28 nov. 2017 11:55

Tiens au fait les dettes sous Seydoux dont ils parlent pour expliquer les soucis financiers mais justement Lopez avait exigé que le club bouche le trou avant le rachat c' était même sa condition pour racheter le club ? Alors ? C e que j' aime bien avec les mythos c' est qu' au final ils se perdent dans les mensonges et du coup sont grillés j' ai un peu cette impression avec eux

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Hors ligneMessageBaratte » mar. 28 nov. 2017 11:59

gglopeze a écrit :Source of the post Oui je pense qu'on va bientôt découvrir le pot aux roses.. la dncg ne va pas attendre indéfiniment.. plutot que taper la discuss avec prost, valait p'tet mieux venir rassurer les supporters

'tain ... si ça se trouve Michou a pas encore encaissé le chèque qui traine dans son porte-feuille depuis tout ce temps et il va être marron au moment de l'encaisser !

Sinon , @gglopèze , concernant le râcle , d'où tu tiens qu'ils ont été " forcés " à présenter un budget à la baisse ? Et , il ne t'est pas venu à l'esprit que cette baisse pouvait correspondre à peu près , aux salaires annuels + charges de Martel et Blanchard qui ont été virés de leurs postes , auquel s'ajoute celui de Casanova ?
Ah oué , je suppute , mais je ne dois pas être loin ...

Raouliché

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MessageRaouliché » mar. 28 nov. 2017 12:11

toones a écrit :Source of the post Tiens au fait les dettes sous Seydoux dont ils parlent pour expliquer les soucis financiers mais justement Lopez avait exigé que le club bouche le trou avant le rachat c' était même sa condition pour racheter le club ? Alors ? C e que j' aime bien avec les mythos c' est qu' au final ils se perdent dans les mensonges et du coup sont grillés j' ai un peu cette impression avec eux


Ce ne sont pas des dettes mais un déficit structurel du à la différence dépenses - recettes (pour faire très vite). Tu peux être excédentaire et avoir des dettes (quand tu rembourses ta maison par exemple et que t'arrives à mettre de côté quand même à la fin du mois pour faire vite).

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Hors ligneMessageMélenchon » mar. 28 nov. 2017 12:19

toones a écrit :Source of the post Tiens au fait les dettes sous Seydoux dont ils parlent pour expliquer les soucis financiers mais justement Lopez avait exigé que le club bouche le trou avant le rachat c' était même sa condition pour racheter le club ? Alors ? C e que j' aime bien avec les mythos c' est qu' au final ils se perdent dans les mensonges et du coup sont grillés j' ai un peu cette impression avec eux

Il me semble qu'ils ont racheté en l'état avec les dettes justement.

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Hors ligneMessagebredt » mar. 28 nov. 2017 12:26

Pedro_Henrique a écrit :Source of the post
dodger a écrit :Une banque prête selon un contrat qui engage ses signataires.

L'emprunteur peut éventuellement procéder à un ou plusieurs remboursements anticipés selon des modalités prévues au contrat.

La banque ne peut rompre unilatéralement le contrat d'emprunt tant que l'emprunteur procède aux remboursements prévus. En cas de défaillance de l'emprunteur, la banque demande à la justice de régler au mieux la sauvegarde de ses intérêts.

Le LOSC est-il défaillant ?
G. Lopez est-il défaillant et donc assigné en justice ?

Encore un exemple de sensationalisme journalistique.


Je suis de ton avis, un contrat de prêt doit être respecté par les deux parties. L'emprunteur peut éventuellement demander un remboursement anticipé, mais le prêteur ne peut exiger le remboursement avant le terme si l'emprunteur respecte les échéances.
Les journalistes sportifs n'ont aucune culture économique et financière. Récemment à l'Equipe21, Yoann Riou parlait d'emprunts "obligatoires" souscrits par Lopes pour acheter des joueurs ! Je ne pense pas qu'il ait fait une faute de diction avec "obligataires" et aucun de ses collègues n'a relevé et rectifié. Il ne doit pas savoir faire la différence entre obligation et action.

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Hors ligneMessagedodger » mar. 28 nov. 2017 12:46

Riou confond obligatoire et obligataire.
Décidément le journalisme sportif est à l'information ce que la musique de foire est au chant grégorien.
Souvent la foule trahit le peuple.
Victor Hugo

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Hors ligneMessageDogue-Son » mar. 28 nov. 2017 12:48

juste comme ça:

Un emprunt obligataire est un emprunt lancé par une entreprise, une banque, un Etat ou une organisation gouvernementale matérialisé sous forme d'obligations qui sont achetées par des investisseurs. Ces obligations sont le plus souvent négociables et d'un montant unitaire compris entre 500 et 100 000 euros qui prévoit le versement d'un intérêt, le plus souvent annuel, et un remboursement au terme de plusieurs années.

il n'y a donc logiquement rien à rembourser avant terme. Et celui qui veut se désengager peut toujours chercher à les revendre à un autre. Rien n'empêche à terme de souscrire un nouvel emprunt obligataire pour rembourser la première dette (c'est ce que fait l'Etat avec sa dette). Par ailleurs, concernant les entreprises, il y a souvent des clauses de sortie à terme qui, en cas d'impossibilité de payer le terme échu, échangent certains actifs (souvent une part du capital du souscripteur) contre l'apurement de la dette.
Damnant quod non intelligunt

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Hors ligneMessagetoones » mar. 28 nov. 2017 13:20

Raouliché a écrit :Source of the post
toones a écrit :Source of the post Tiens au fait les dettes sous Seydoux dont ils parlent pour expliquer les soucis financiers mais justement Lopez avait exigé que le club bouche le trou avant le rachat c' était même sa condition pour racheter le club ? Alors ? C e que j' aime bien avec les mythos c' est qu' au final ils se perdent dans les mensonges et du coup sont grillés j' ai un peu cette impression avec eux


Ce ne sont pas des dettes mais un déficit structurel du à la différence dépenses - recettes (pour faire très vite). Tu peux être excédentaire et avoir des dettes (quand tu rembourses ta maison par exemple et que t'arrives à mettre de côté quand même à la fin du mois pour faire vite).


Oui déficit, dettes bref on s' y perd et j' ai bien compris la différence pas de soucis mais en clair Lopez voulait racheter un club sain et d' ailleurs il me semble qu' on avait vendu jsais plus qui ( Sidibé ?)justement pour ça ?

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Hors ligneMessagesirdeck » mar. 28 nov. 2017 13:53

dodger a écrit :Source of the post Une banque prête selon un contrat qui engage ses signataires.

L'emprunteur peut éventuellement procéder à un ou plusieurs remboursements anticipés selon des modalités prévues au contrat.

La banque ne peut rompre unilatéralement le contrat d'emprunt tant que l'emprunteur procède aux remboursements prévus. En cas de défaillance de l'emprunteur, la banque demande à la justice de régler au mieux la sauvegarde de ses intérêts.

Le LOSC est-il défaillant ?
G. Lopez est-il défaillant et donc assigné en justice ?

Encore un exemple de sensationalisme journalistique.


Quand une banque prête de l'argent à une entreprise, elle prend toujours des garanties:
- caution personnelle du propriétaire
- nantissement des éléments incorporels
- gage des éléments corporels
- hypothèque des éléments immobiliers

A chaque fois que j'ai vu une banque ne plus suivre un client, c'est que la situation était devenue catastrophique et ils coupaient le robinet pour minimiser le risque.
Le boulot d'une banque c'est la gestion du risque...

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Hors ligneMessagePedro_Henrique » mar. 28 nov. 2017 14:10

Sinon on peut juste attendre....

Vous n'êtes sans doute pas tous plus experts sur le dossier que les journalistes.

Donc a part se rassurer (comme cela était le cas sur Bielsa), ce topic ressemble a de la branlette forumistique.

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Hors ligneMessagesirdeck » mar. 28 nov. 2017 14:20

Pedro_Henrique a écrit :Source of the post Sinon on peut juste attendre....

Vous n'êtes sans doute pas tous plus experts sur le dossier que les journalistes.

Donc a part se rassurer (comme cela était le cas sur Bielsa), ce topic ressemble a de la branlette forumistique.


Exact mais rien n'empêche de meubler en attendant...
Après tout ca colle bien avec la ligue 1 conforama

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Hors ligneMessagelechtipoto » mar. 28 nov. 2017 14:21

lucdelil a écrit :ca date d'une semaine ce truc, le RV a encore été reporté ???

Non c’est juste l’autre qui fait du catastrophisme,c’est à la mode ces derniers temps.

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Hors ligneMessageydelo » mar. 28 nov. 2017 14:24

Concernant le report du RV de la DNCG, l'explication la plus logique est que le licenciement de Bielsa venait d'être décidé mais pas encore annoncé, et qu'il valait mieux attendre d'être fixé sur d'éventuelles indemnités (on parle de 14 à 16 M€) avant de se présenter au RV

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MessageRaouliché » mar. 28 nov. 2017 14:44

Pedro_Henrique a écrit :Source of the post Sinon on peut juste attendre....

Vous n'êtes sans doute pas tous plus experts sur le dossier que les journalistes.

Donc a part se rassurer (comme cela était le cas sur Bielsa), ce topic ressemble a de la branlette forumistique.


Ce qui explique que tu y trouves ta place.

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Hors ligneMessageMarcoVanBasten » mar. 28 nov. 2017 15:12

La branlette, quelle qu'elle soit, est bonne pour la santé.
8====o
( ° ) ( ° )
( _ y _ )
"En tout cas, on te l'souhaite."

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Hors ligneMessageballilois08 » mar. 28 nov. 2017 15:36

sirdeck a écrit :Source of the post
dodger a écrit :Source of the post Une banque prête selon un contrat qui engage ses signataires.

A chaque fois que j'ai vu une banque ne plus suivre un client, c'est que la situation était devenue catastrophique et ils coupaient le robinet pour minimiser le risque.
Le boulot d'une banque c'est la gestion du risque...



Et non justement et même si c'est pas le débat ici, le rôle d'une banque devrait être de financer le développement de l'économie locale. Et les banques que je connais le font de moins en moins .
Trop dire fait rire, bien faire fait taire. Roi Jean 29/01/21

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Hors ligneMessagesirdeck » mar. 28 nov. 2017 19:27

ballilois08 a écrit :Source of the post
sirdeck a écrit :Source of the post
dodger a écrit :Source of the post Une banque prête selon un contrat qui engage ses signataires.

A chaque fois que j'ai vu une banque ne plus suivre un client, c'est que la situation était devenue catastrophique et ils coupaient le robinet pour minimiser le risque.
Le boulot d'une banque c'est la gestion du risque...



Et non justement et même si c'est pas le débat ici, le rôle d'une banque devrait être de financer le développement de l'économie locale. Et les banques que je connais le font de moins en moins .


Merde alors, tous les banquiers que j'ai croisé dans l'exercice de mes fonctions m'ont menti.

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Hors ligneMessageDjeunzzz » lun. 11 déc. 2017 18:35

Tiens, j'ai trouvé un petit chant pour les supporters. Le texte est assez simple (quelques adaptations à faire, quand même), la mélodie aussi, ça devrait passer...



On ne peut pas dire, Non !

Tout va bien.

Ce serait mentir, Oui !

De le dire.

(...)

Mais ça va, va, va, va, va,

Toujours mieux, mieux, mieux, mieux, mieux,

Que Bielsaaaa, ahahah !

Sous Seydoux, doux, doux, doux, doux,

Y'avait bien, bien, bien, bien, bien,

Moins d'histoiiiiiiii-aha-reu.
#JeSuisVasseur


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