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Hors ligneMessageDjeunzzz » ven. 13 avr. 2018 17:26

L’élan brisé de l’aérotrain

L’invention de l’ingénieur Bertin devait révolutionner le monde des transports. Giscard, le TGV et pour finir un incendie ont eu raison de l’engin.

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Il ne peut échapper au regard ni à la curiosité du voyageur qui effectue la liaison Paris-Orléans. Long de dix-huit kilomètres, récemment amputé afin de permettre le passage de l’autoroute A19, support involontaire pour graffitis anti-avortement, voici l’unique vestige d’une démesure toute gaullienne. Un rail de béton traversant la Beauce telle une cicatrice toujours ouverte ; une blessure qui rappelle la mort de l’aérotrain, l’invention futuriste de l’ingénieur Bertin. Ce compromis entre l’avion et le train - l’aérotrain décolle, vole et atterrit - aurait dû relier Paris à Orléans en moins de vingt minutes, contre une heure aujourd’hui encore. Et faire de la capitale du Centre une banlieue verte. «Le rêve fou d’une ville à la campagne», comme le regrette un témoin dans le documentaire l’Aréotrain d’Outis Niekesa (1).

Depuis l’abandon du projet par Valéry Giscard d’Estaing en juillet 1974, puis l’incendie du dernier prototype commercial en 1992, la rumeur d’un complot politico-industriel ne faiblit pas. «A l’époque de l’expérimentation de l’aérotrain, la SNCF avait pris des parts dans l’affaire, non pas pour soutenir le projet, mais pour le fliquer», affirme Michel Guérin, maire communiste de Saran (Loiret) et ancien cheminot. Dans ses mémoires, à paraître en octobre, l’élu se fait plus précis sur les causes de ce naufrage industriel. Il accuse directement le couple Giscard de favoritisme : «Dans notre pays, les relations privées peuvent tordre le cou de l’intérêt général. Et ce fut le cas pour l’aérotrain. […] Un engin qui n’utilise ni pneus Michelin ni carburant Total et surtout pas de moteur de chez Jeumont-Schneider, c’est intolérable, d’autant que Mme Giscard appartenait à la lignée des Schneider…»

guérilla ferroviaire

Les suspicions ne s’arrêtent pas là. Ce bonhomme rondouillard et direct rêvait de dédier un musée aux moyens de transport innovants. L’aérotrain aurait dû rejoindre sa commune, d’où part le célèbre rail en forme de T inversé, un mercredi. Le dimanche précédent, l’engin était retrouvé carbonisé dans son hangar de Chevilly. «Il a fallu 100 litres de kérosène pour l’incendier. Vous n’allez pas me dire que ce sont des gosses qui ont fait ça !» s’emporte-t-il encore, dix-sept ans après les faits. Alors qui ? L’enquête n’a jamais abouti, mais Michel Guérin a son idée. «Les industriels des grandes firmes voulaient, outre l’abandon du projet aérotrain, que l’on oublie entièrement ce concept. Il ne fallait plus qu’on en parleni même qu’on y pense.»

Raté. Le prototype a toujours ses fans. Tel Pierre-Jean Asmus. Cet ingénieur de 24 ans a rejoint il y a deux ans l’association des Amis de Jean Bertin (2). Avec eux, il cultive sa passion pour l’aérotrain. Et les rancœurs qui l’accompagnent : «Le choc pétrolier pour justifier la mort de l’aérotrain, c’est une fausse excuse. Les autres moyens de transport, et en particulier l’avion, ont bien repris leur trafic ; mais du coût et des nuisances de l’avion, tout le monde s’en fout. Ça se passe là-haut… Les hauts dirigeants de la SNCF d’alors, qui misaient tout sur le TGV, ont fait de la résistance.»

Pierre Bouillet, créateur d’un site Internet dédié à l’aérotrain (3), tient à replacer cette guérilla ferroviaire dans son contexte : «Nous étions, dans ces années 70, à un carrefour où se croisaient deux choix. Celui de l’innovation avec l’invention de Bertin et celui de l’évolution simple avec le train à grande vitesse développé par la SNCF. Si l’aérotrain a joué son rôle d’aiguillon, obligeant les institutionnels d’alors à une vive réaction technologique, force est de constater que ce sont ces derniers qui ont remporté la mise.» Pour cet ingénieur informatique que le système de coussin d’air «fait toujours rêver», la mort du projet est avant tout le fruit d’une décision politique. «Un président était élu pour sept ans avec le désir naturel d’être réélu. La construction d’un rail de 450 kilomètres entre Paris et Lyon était risquée. Imaginez que le projet avorte. On se serait retrouvé avec ce ruban de béton inutilisable. Les rails du TGV, eux, sont plus facilement recyclables.»

Coussin d’air

Mais, au fond, qu’est-ce que l’invention de Jean Bertin avait de si révolutionnaire ? Plutôt qu’une invention, les passionnés préfèrent évoquer une «redécouverte» du phénomène de sustentation. «C’est une technique tout à fait naturelle, explique Pierre Bouillet. Lorsqu’un oiseau atterrit, il rabat ses ailes vers le sol, et l’air ainsi compressé l’aide à freiner. Même chose pour les avalanches. Si elles se déplacent à une telle vitesse, c’est grâce à l’air qui se glisse entre la plaque et le sol, agissant comme un coussin d’air.» Un procédé qui permet d’éviter les frottements, coupables d’une usure prématurée des matériaux. Les roues visibles sous l’aérotrain ne servent qu’au décollage et à l’atterrissage du tube d’aluminium. Ainsi conduit par son rail de béton, le fils prodigue de Bertin, doté d’un moteur d’avion de 260 chevaux, a atteint, le 5 mars 1974, la vitesse record de… 430 km/h.

Des performances que les cadres de l’actuelle société Bertin Technologies observent avec une distance surprenante. «Le Bertin d’aujourd’hui, en termes d’offres de produits, n’a pas grand-chose à voir avec l’aérotrain, reconnaît Philippe Demigné, président-directeur général de la société basée en région parisienne. Nous continuons cependant à proposer des plates-formes à coussins d’air à tout type d’industries, comme par exemple au Centre national d’études spatiales pour manutentionner les boosters d’Ariane V sans efforts, puisque l’absence de frottements demeure.» Le responsable industriel qui a repris les manettes de l’entreprise en 1999 après un quasi-dépôt de bilan, ne souhaite pas jeter un voile sur ce fiasco. Avec le temps, les projets avortés des Trente Glorieuses semblent jouir d’une compassion bienveillante. «Nous nous appuyons sur l’image de l’aérotrain pour attirer de nouveaux clients et de nouveaux talents, insiste Philippe Demigné. Mais parmi les jeunes ingénieurs qui rejoignent l’usine, très peu ont une connaissance précise des travaux de Jean Bertin. Dans le meilleur des cas, leurs parents en ont vaguement parlé un jour…»

Conséquence : plus personne n’envisage réellement un retour gagnant de l’aérotrain. Tout du moins dans sa forme originelle. «Des pays comme le Brésil pourraient développer ce concept, prédit Pierre-Jean Asmus. Mais je ne crois pas sérieusement à son redémarrage. Il ne fait malheureusement pas le poids face au TGV.» Un avis partagé par le patron de Bertin Technologies : «Je suis assez sceptique quant à une deuxième vie de l’aérotrain. Il aurait fallu, à l’époque, un coup de pouce gouvernemental pour le placer sur le devant de la scène. Aujourd’hui, reprendre tout ou partie du projet serait simplement pharaonique.» Un seul aficionado y croit dur comme fer. C’est Michel Guérin. «On ne peut pas enterrer un moyen de transport aussi révolutionnaire. Il reviendra. Ici, les intérêts économiques privés ont gagné, mais ailleurs, tout est possible.»

«géographie amoureuse»

En attendant cette hypothétique renaissance, reste à gérer le rail de béton beauceron. Certains l’ont habillé, comme l’artiste plasticien Guy Lozac’h. Appuyé par les directions régionales des affaires culturelles d’Ile-de-France et du Centre (chapeautées par le ministère Lang du début des années 80), mais contrarié par les agriculteurs locaux et la direction départementale de l’équipement, propriétaire de l’édifice, Lozac’h avait embelli le rail de ses créations de tôles et de peintures. Sa Géographie amoureuse aura vécu quatre ans. En 2007, un projet de centrale photovoltaïque recouvrant l’ensemble de l’édifice a vu le jour. Un partenariat public-privé devait permettre d’en faire la plus importante centrale de France avec un potentiel de 25 mégawatts. Aujourd’hui, le projet baptisé Solaren est pourtant au point mort.

D’autant qu’en mars 2007, un ultime coup dur est venu frapper l’ouvrage avec le percement de la ligne sur 120 mètres de longueur pour laisser passer sa majesté l’autoroute A19. «Quand j’ai vu la machine commencer à manger le rail, j’ai pris deux semaines de congés pour filmer les opérations», raconte Pierre-Jean Asmus, encore ému par ce coup de grâce. «J’ai essayé de rendre les choses compréhensibles, explique Jean-Luc Fournier, responsable communication chez Arcour, le concessionnaire autoroutier. Nous savions que cette destruction charrierait de l’affectif. J’avais demandé aux entrepreneurs de prendre leur temps». L’un d’eux a d’ailleurs été catégorique : «Le béton est friable.» Celui-ci ne devrait donc plus accueillir que des graffitis et des herbes grimpantes. Les agriculteurs - qui ont touché des compensations financières pour son installation - ne rêvent désormais que de sa disparition. Les Amis de Jean Bertin, eux, verraient bien leur enfant chéri briller pour la postérité. «Nous souhaiterions un classement au titre du patrimoine technologique», ose Pierre-Jean Asmus.

Le 21 décembre 1975, un an après l’arrêt de l’aérotrain, Jean Bertin s’éteignait, frappé par un cancer foudroyant. Depuis, l’Allemagne et le Japon ont repris le concept français pour le décliner en sustentation électromagnétique. Le TGV a été inauguré en septembre 1981. Pas de chance pour VGE, il n’était plus président à cette date.
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Hors ligneMessageSAV » ven. 13 avr. 2018 19:05

Tony a écrit :Source of the post Ah ? La lutte des classes recommence ?

En réalité elle n'a jamais cessé.

En 2018 c'est surtout un concept alimenté par l'ultra gauche.
C'est son fonds de commerce, c'est de bonne guerre..
08/08/2023 - O. Létang : « Si on avait voulu recruter Keito Nakamura, on l’aurait déjà fait. »

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Hors ligneMessagePapydeLil » mar. 24 avr. 2018 18:51

La reprise progressive de la dette de la SNCF par l'Etat "demandera un effort supplémentaire des contribuables". C'est ce qu'écrit Edouard Philippe, mardi 24 avril, dans une lettre adressée aux syndicats du groupe ferroviaire.

https://www.francetvinfo.fr/economie/tr ... or=CS1-746

ben voyons, au point ou on en est...
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Hors ligneMessageDjeunzzz » mar. 24 avr. 2018 19:10

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Hors ligneMessagePapydeLil » mar. 24 avr. 2018 19:18

+ le miyon pour les étudiants cocos qui ont tout cassé dans les facs
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Hors ligneMessageFouilloux » mar. 24 avr. 2018 19:20

lucdelil a écrit :+ le miyon pour les étudiants cocos qui ont tout cassé dans les facs
la vie est belle


Quand on voit le temps qu'il faut à l'université pour passer un marché pour remplacer les néons des salles de TD, on ne peut qu'être sidéré de la rapidité avec laquelle les devis de réparation de Tolbiac, Montpellier et Strasbourg ont été réalisés.

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Hors ligneMessagePapydeLil » mar. 24 avr. 2018 19:25

largement sous estimé, qd tu vois les photos
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Hors ligneMessagePO » mar. 24 avr. 2018 21:31

Fouilloux a écrit :Source of the post
lucdelil a écrit :+ le miyon pour les étudiants cocos qui ont tout cassé dans les facs
la vie est belle


Quand on voit le temps qu'il faut à l'université pour passer un marché pour remplacer les néons des salles de TD, on ne peut qu'être sidéré de la rapidité avec laquelle les devis de réparation de Tolbiac, Montpellier et Strasbourg ont été réalisés.

Estimer un devis au vu des dégâts et lancer des appels d'offre conformes au code des marchés publics, sont 2 choses notoirement différentes.

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Hors ligneMessageCasim' » mer. 25 avr. 2018 10:25

Djeunzzz a écrit :Source of the post Luc, y'aura un petit supplément, c'est pas grave ?

Un train victime d’un «acte de malveillance» sur la ligne Compiègne-Saint-Quentin


C'est un train de marchandises de Lineas (ex SNCB) qui a été victime de ce sabotage.
La conduite de frein semble avoir été sectionnée à sept endroits différents, avant le départ du train de Tergnier j'imagine, et ensuite le train parti en ligne est stoppé par les pétards (à noter que la détonation de pétards en ligne impose l'arrêt du train dans la réglementation).
Quand on sait comment un train de marchandises s'arrête, cet acte de sabotage est extrêmement grave.
Le fait que ce soit un train de la concurrence semble désigner assez facilement les coupables.
La grève et la réforme ne justifient pas n'importe quel acte.
Parler à un con, c'est comme se masturber avec une râpe à fromage : beaucoup de souffrance pour peu de résultat. Pierre Desproges.

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Hors ligneMessageFouilloux » mer. 25 avr. 2018 10:51

PO a écrit :
Fouilloux a écrit :Source of the post
lucdelil a écrit :+ le miyon pour les étudiants cocos qui ont tout cassé dans les facs
la vie est belle


Quand on voit le temps qu'il faut à l'université pour passer un marché pour remplacer les néons des salles de TD, on ne peut qu'être sidéré de la rapidité avec laquelle les devis de réparation de Tolbiac, Montpellier et Strasbourg ont été réalisés.

Estimer un devis au vu des dégâts et lancer des appels d'offre conformes au code des marchés publics, sont 2 choses notoirement différentes.


Ah ben voila qui méritait d'être rappelé. Les cons de PL le seront moins désormais.

...
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Hors ligneMessage... » mer. 25 avr. 2018 11:16

lucdelil a écrit :Source of the post La reprise progressive de la dette de la SNCF par l'Etat "demandera un effort supplémentaire des contribuables". C'est ce qu'écrit Edouard Philippe, mardi 24 avril, dans une lettre adressée aux syndicats du groupe ferroviaire.

https://www.francetvinfo.fr/economie/tr ... or=CS1-746

ben voyons, au point ou on en est...


Sinon, y a des débiles qui ont cotises pour les aristominots. Une collecte en ligne, organisée en signe de solidarité avec les agents de la SNCF, a permis de récolter 891 000 euros destinés à compenser les pertes de salaires des grévistes.
Vous ne rêvez pas: http://www.liberation.fr/france/2018/04/24/les-891-000-euros-dans-la-cagnotte-des-cheminots-un-marqueur-social-de-l-opinion_1645560

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MessageRaouliché » mer. 25 avr. 2018 11:19

Quant à la reprise de la dette par les contribuables, c’est vrai que c’est scandaleux. Comme cette dette s’explique en partie par les investissements consentis dans les lignes TGV il suffit de la reporter sur le prix des billets de ces lignes. En plus ça contentera la clientèle des TGV constituée par des personnes souvent hyyyypppper contraintes par le temps du fait du busssinness et attachées aux valeurs de la concurrence et du juste prix.

...
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Hors ligneMessage... » mer. 25 avr. 2018 11:45

Raouliché a écrit :Source of the post Quant à la reprise de la dette par les contribuables, c’est vrai que c’est scandaleux. Comme cette dette s’explique en partie par les investissements consentis dans les lignes TGV il suffit de la reporter sur le prix des billets de ces lignes. En plus ça contentera la clientèle des TGV constituée par des personnes souvent hyyyypppper contraintes par le temps du fait du busssinness et attachées aux valeurs de la concurrence et du juste prix.


Mais c est exactement ça! Reportons les couts de l'usage sur les usagers. Et tant pis si ils payent aussi pour le vieux Berk-CalonneRicouart qui transporte péniblement 3 junkies et 2 paumes. Et tant pis si les trains sont systématiquement en retard, annules ou en gréve. Mais le contribuable qui n' utilise pas ces infects sévices publics n ont pas être taxes pour cette chienlit permanente.

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MessageRaouliché » mer. 25 avr. 2018 12:23

Le problème c’est que ce n’estvpas La ligne BercK-Calonne Ricouart qui a plombé la dette de SNCF Réseaux parce que si cette ligne existait elle n’aurait probablement jamais été entretenue et serait actuellement classée UIC 7-9 et donc en voie d’abandon.

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Hors ligneMessageLejo » mer. 25 avr. 2018 14:44

Casim' a écrit :Source of the post
Djeunzzz a écrit :Source of the post Luc, y'aura un petit supplément, c'est pas grave ?

Un train victime d’un «acte de malveillance» sur la ligne Compiègne-Saint-Quentin


C'est un train de marchandises de Lineas (ex SNCB) qui a été victime de ce sabotage.
La conduite de frein semble avoir été sectionnée à sept endroits différents, avant le départ du train de Tergnier j'imagine, et ensuite le train parti en ligne est stoppé par les pétards (à noter que la détonation de pétards en ligne impose l'arrêt du train dans la réglementation).
Quand on sait comment un train de marchandises s'arrête, cet acte de sabotage est extrêmement grave.
Le fait que ce soit un train de la concurrence semble désigner assez facilement les coupables.
La grève et la réforme ne justifient pas n'importe quel acte.

Euh, ce n'est pas possible que les "boyaux"soient sectionnés avant le départ du train. Le train n' aurait pas bougé. Ils ont été coupés quand le train s'est arrêté en pleine voie.
Je ne cautionne évidemment pas cet acte.
L'humour est un vaccin, y'a que les que les cons qui n'ont pas trouvé la pharmacie.
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Hors ligneMessageDjeunzzz » mer. 25 avr. 2018 14:56

Lejo a écrit :Source of the post Ils ont été coupés quand le train s'est arrêté en pleine voie.

Oui, c'est ce qu'explique l'article.
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Hors ligneMessageLejo » mer. 25 avr. 2018 15:03

Exact, C'est le post de Casim qui m'a troublé. "La conduite de frein semble avoir été sectionnée à sept endroits différents, avant le départ du train de Tergnier"
L'humour est un vaccin, y'a que les que les cons qui n'ont pas trouvé la pharmacie.
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Hors ligneMessageCasim' » mer. 25 avr. 2018 15:45

J'ai lu un autre article qui explique que le conducteur a eu du mal à arrêter le train, ce qui l'a conduit à aller visiter son train.
Rien ne dit que les wagons n'aient pas été purgés, les clés fermées et du coup les boyaux sectionnés n'empêchaient pas la mise en marche du train.
Insuffisance de freinage = inspection du train.
J'ai du mal à imaginer des gars aller sectionner des boyaux sur un train pouvant se remettre en marche à tout moment.
Après seule l'enquête pourra le déterminer.
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Hors ligneMessageCasim' » mer. 25 avr. 2018 15:49

https://www.ouest-france.fr/economie/tr ... ds-5718927

Le train ayant eu du mal à s'arrêter, les deux agents présents à bord ont inspecté le convoi. Ils ont constaté « le sectionnement de sept conduites de frein » entre les wagons


https://www.francetvinfo.fr/economie/tr ... 20983.html

Le train ayant été difficile à arrêter, les deux agents présents à bord ont inspecté le convoi. Ils ont constaté "le sectionnement de sept conduites de frein" entre les wagons, décrit la SNCF.
Parler à un con, c'est comme se masturber avec une râpe à fromage : beaucoup de souffrance pour peu de résultat. Pierre Desproges.

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Hors ligneMessageBaratte » mer. 25 avr. 2018 16:05

Casim' a écrit :Source of the post J'ai lu un autre article qui explique que le conducteur a eu du mal à arrêter le train, ce qui l'a conduit à aller visiter son train.
Rien ne dit que les wagons n'aient pas été purgés, les clés fermées et du coup les boyaux sectionnés n'empêchaient pas la mise en marche du train.
Insuffisance de freinage = inspection du train.
J'ai du mal à imaginer des gars aller sectionner des boyaux sur un train pouvant se remettre en marche à tout moment.
Après seule l'enquête pourra le déterminer.

C'est des soudards du roi , actuellement en visite chez gogol II , qui ont saboté le dispositif pour faire accuser les cheminots . Simple .


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