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Hors ligneMessageMarcoVanBasten » jeu. 4 mai 2017 14:27

De toute façon, Marcelo considère tous les joueurs comme ses fils ! :)
Un papa exigeant qui vise l'excellence, mais papa qd même.
"En tout cas, on te l'souhaite."

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Hors ligneMessageZappa » ven. 5 mai 2017 00:46

Vu les bagnoles sur la photo, pas de doute ce sont bien celles des joueurs, pas des journalistes !

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Hors ligneMessagelenormal » ven. 5 mai 2017 08:59

Namtok a écrit :Source of the post Merci pour la presse.
Bielsa va vraiment avoir les clefs en main la saison prochaine.
On pourrait lui reprocher d'être carrément maniaque, mais au moins, on ne devrait plus voir des joueurs à 80% sur le terrain.
C'est aussi, je pense, un bon moyen d'être certain sur l'état d'esprit de ceux qui veulent faire partie du projet et de ceux qui voudraient le rejoindre.

Dommage qu'il ne file pas une chambre à demeure pour l'auteur de cet article :-)
“ Qui veut faire quelque chose trouve toujours un moyen... Qui ne veut rien faire trouve une excuse ”

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Hors ligneMessagegblosc » ven. 5 mai 2017 09:29

EXCLU PL !

En exclusivité, la nouvelle chambre de Rio Mavuba à Luchin :

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Celle de Marvin Martin :

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Hors ligneMessageMarcoVanBasten » ven. 5 mai 2017 10:39

gblosc a écrit :Source of the post EXCLU PL !

En exclusivité, la nouvelle chambre de Rio Mavuba à Luchin :

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Celle de Marvin Martin :

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Hahaha. Parfait ! :D
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Hors ligneMessageLeelh osc » ven. 5 mai 2017 13:49

Chavépa où le mettre :

Mon joueur préféré cette saison au LOSC ! <3 D'ailleurs, j'ai eu par le biais d'un ami un autographe de mon NDP.

http://www.sofoot.com/le-bonheur-est-da ... 42128.html

LE BONHEUR EST DANS LE PRÉVILLE

Révélé aux yeux de la Ligue 1 au Stade de Reims, Nicolas de Préville, vingt-six ans, a franchi un nouveau palier au LOSC. Retour sur les traces d’un attaquant spectaculaire « comme on n’en fait plus » , un type à la progression lente qui a su slalomer entre les soirées sur la plage, son voyage de noces et les circuits de Mario Kart pour intégrer une caste très recherchée des entraîneurs : celle des grands discrets décisifs.

Dans Ocean’s Eleven, George Clooney appellerait ça un braquage. En Ligue 1, Marc Coucke le désigne sobrement comme un « montage financier » , question de point de vue. Question d’objectif, aussi : à Las Vegas on braque des casinos, à Lille on braque des joueurs. L’été dernier, le LOSC place Nicolas de Préville dans son viseur pour le mercato. Problème, Gérard Lopez n’a pas encore pris les manettes du club nordiste et le LOSC n’a pas les moyens de claquer les cinq millions d’euros réclamés par le Stade de Reims. Acculé en bout de table, le LOSC dégaine l'as de pique caché dans sa manche. C’est le club belge du KV Ostende qui achète NDP grâce à la manigance de son président Marc Coucke, également actionnaire minoritaire du club nordiste. Coucke, l’agent double. Nicolas de Préville est prêté dans la foulée au LOSC avec obligation d’achat à l’été 2018. Un joli doigt d’honneur dans la face du gendarme financier du football français, mais surtout la bonne pioche pour les Dogues : malgré deux mois et demi sur le tapis des blessés, NDP s’est imposé avec onze pions en championnat comme le dynamiteur essentiel à tout groupe d’action. Comme ça, l’air de rien. À son image : l’agent parfait.

« Et là, tu te dis : qu’est-ce qui vient de se passer ? »

À quatorze ans, Nicolas de Roussel de Préville – son patronyme complet coupé par ses parents, qui craignaient des moqueries à l’égard de leur fils à l’école – quitte son Gard natal pour rejoindre le Calvados. Au bout de cette traversée de l’Hexagone : un essai au Stade Malherbe Caen. Franck Dechaine n’a rien oublié de cet après-midi sur le terrain synthétique du club normand : « Il avait marqué un but fabuleux. Une frappe coup de pied, du droit, qui vient fracasser la barre. Et là, tu te dis : "Qu’est-ce qui vient de se passer ?" » , raconte celui qui va « accompagner » le prodige en quatorze ans fédéraux. « Nico, c’est un joueur qui m’a marqué, non pas parce qu’il est passé pro, mais parce qu’il pouvait déclencher une frappe d’un coup, alors que personne ne l’aurait fait. C’était un attaquant déjà "racé", comme on n’en fait plus, note l’éducateur du Stade Malherbe. Il cadrait de l’intérieur du pied, dans la surface, parce qu’il était adroit, mais il prenait aussi le risque de frapper en dehors de la surface, et des deux pieds. »

Du culot et de l’intelligence qui le font sortir des stéréotypes d’attaquant, mais qui ne séduisent pas suffisamment les entraîneurs normands au bout d’une saison et demie d’apprentissage. Personne n’est d’ailleurs aujourd’hui capable d’expliquer les raisons de cet échec, et encore moins le principal intéressé : « Je suis arrivé à Caen en milieu d’année, en janvier. Ça a été très difficile pendant un an, mais ensuite les six derniers mois je me sentais vraiment super bien. J’étais le meilleur buteur de ma génération, et le directeur du centre de formation de l’époque (Sébastien Bannier, ndlr) était venu me voir plusieurs fois me glisser deux trois mots d’encouragement et me dire de passer dans son bureau pour discuter de mon avenir... » En bref : ça sentait bon. Mais au moment d’aller récupérer la bonne nouvelle et le contrat lors de la traditionnelle réunion de fin de saison, le coach des U16 balance une sentence aussi lourde que la frappe qui avait permis au gamin de rentrer dans le game : pas le niveau. Retour à la case départ.

La Gard du Nord

Le petit Nicolas – seize ans à l’époque – décide donc de rentrer chez lui dans le Gard, au cœur de ce petit village près de Barjac, niché dans le creux des montagnes des Cévennes. Il s’inscrit au FC Bagnols-Pont à l’entame de la saison 2007-2008, en DH, mais couche à trente minutes de là, à Méjannes. Il repasse de temps à autre devant les terrains de son enfance, lui, le petit Cévenol aux origines « très modestes  » . Une période «  très normale » qu’il décrit sans manques, sans cité, sans embrouilles, sans stade, aussi. L’histoire football a commencé très tôt, comme souvent, à cinq ans très exactement. Après les cours, sur un grand champ aujourd’hui recouvert d’une dalle de béton bien plus pratique pour faire rouler la balle. Un terrain au cœur des montagnes qui lui avait d’ailleurs manqué. Au moment de revenir au pays à l’adolescence, le bonhomme découvre un pan de vie qu’il avait à peine touché en centre de formation : « Je suis retourné dans mon lycée avec mes potes d'enfance, ceux que je connaissais depuis que je porte des couches, déclarait-il à So Foot en 2015. J'ai pu sortir en boîte, faire des apéros, côtoyer des filles, c'était important à cette époque. »

Alors que l’on cherche à contacter des membres de sa famille pour évoquer cette période, surprise, c’est Nicolas en personne qui vient aux nouvelles. Un sms reçu à 13h08 qui demande de le rappeler : le garçon tient à l’intimité des siens. Soit, c’est donc lui qui raconte la suite : « J’ai des amis d’enfance qui sont mes meilleurs amis, alors disons que j’ai profité de mes vacances, de mes étés, tout ça. » Okay, et pour les filles ? « Bon, j’aurais peut-être pas dû dire tout ça (rires), je suis quelqu’un d’assez réservé... » Commence donc à cette période la valse des trajets sur les routes du Gard dans la petite voiture de la mère de Vivien France, un autre licencié du club devenu ami : «  Nos parents venaient nous chercher, c’était un coup lui, un coup moi, raconte ce dernier. Au départ personne ne le connaissait, on savait simplement qu’il arrivait de Caen. J’étais étonné qu’il revienne ici, il aurait pu signer à Alès. Nîmes était dessus aussi je crois, mais Franck Biyamou a fait le forcing pour le faire venir. » Les deux gamins accrochent, passent quelques soirées à La Sphère, une boîte de nuit de Saint-Laurent-de-Carnols située à une quinzaine de kilomètres du club, mais « uniquement les vendredis, quand on sortait  » , précise Vivien France. Une belle jeunesse, quoi.

Coinche et Mario Kart

Sur le terrain, la saison se passe à merveille : l’équipe joue la montée et De Préville esquisse déjà des qualités qui seront siennes à Lille. Nicolás López, partenaire de jeu à Bagnols-Pont, se souvient d’un joueur « avec beaucoup de prestance » , « pas un leader de vestiaire par la parole, mais sur le terrain il faisait des gestes importants, ça boostait » . Pas très costaud, pas très grand, il impressionne pourtant par son jeu de corps : l’adolescent a appris à s’en servir, et cela se voit. Depuis le bord du terrain, les observateurs jouent rapidement des coudes pour se pencher par-dessus la rambarde du petit stade Clos Bon Aure, et c’est Frédéric Arpinon, formateur pour le club d’Istres, qui en parle le mieux : « La première fois que je l’ai vu, c’était pour une détection. Nous, on pouvait pas recruter bien loin – Bagnols c’est déjà à une heure d'Istres. C’était incroyable tellement il faisait la différence... mais ensuite il pouvait complètement disparaître.  » NDP file donc chez les Aviateurs pour quatre saisons, où, de l’avis général, «  Nico  » est «  bien éduqué, intelligent et posé  » . Vivien France abonde : « Très discret, courtois, pas un mot au-dessus de l’autre. Mais sur le terrain c’était un guerrier, il n'aime pas perdre. Si tu allais au contact il y allait, s’il fallait faire un tête-à-tête il était là. » Le jeune homme s’est battu pour être là, et il compte y rester.

Formé à Istres, révélé à Reims, puis accompli à Lille, le bonhomme laisse partout derrière lui la trace d’un gentil. Pour Michaël Tacalfred, partenaire à Reims, «  c’est un bon mec, adorable » , quand Olivier Guégan évoque «  un travailleur du quotidien, au parcours atypique, très demandeur  » . Mais c’est Grégory Bourillon, son coéquipier au Stade de Reims entre 2014 et 2016 devenu ami proche, qui pose les meilleurs mots : «  Tu ne peux jamais t’embrouiller avec lui. Sur les six-huit derniers mois, on passait toute la journée ensemble. Il n’est pas ronchon, il a une joie de vivre communicative. Il a cette fraîcheur qui est due à son parcours.  » Entre deux parties de basket, de Mario Kart ou de coinche – «  c’est comme la belote, mais avec des annonces  » –, le bon se permet d’être brute sur le terrain. Malgré la descente du club en Ligue 2 – merci la patte gauche de Yann Bodiger – Nicolas de Préville termine meilleur buteur du club en championnat avec six réalisations et marque les esprits par ses neuf passes décisives. Bourillon : « J’exagère un peu, mais il a failli sauver Reims à lui tout seul. » L’aboutissement d’une recette classique pas forcément suivie à la lettre, une rumeur voulant même qu’il ait annulé son voyage de noces pour peaufiner sa préparation d’avant-saison. La vérité revient au principal intéressé : « (Rires) Bon, c’est pas totalement vrai. Quand je me suis marié avec ma femme, j’avais une micro-déchirure à la cuisse, du coup on n'a pas pu partir en voyage. On devait partir l’année dernière, mais je me blesse au scaphoïde (os du poignet, ndlr) à la dernière journée contre Marseille, et je ne voulais pas partir blessé. » Mazette, et l’ouverture du bal ? « À la cérémonie j’ai pu danser hein, quand même.  » On rit. Tiens, la coquille s’ouvre un peu. Quelques minutes après avoir raccroché, le téléphone sonne : un message. «  Si vous pouviez ne pas dire où je pars en voyage de noces, je préfère garder ça pour moi. Merci. » George Clooney serait heureux, son agent est un buteur discret. Jusqu’au bout.

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Hors ligneMessagelenormal » mar. 9 mai 2017 07:49

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Hors ligneMessagegreg » mar. 9 mai 2017 09:21

Merci lenormal.......

Peut-etre nous plantera t-il avant même le début de saison, mais toujours est-il que ce gars dégage un respect et une connaissance du foot hors du commun.......

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Hors ligneMessageBret » mar. 9 mai 2017 11:38

Merci, hâte de voir ce que tout cela va donner chez nous.
Pour causer tu causes ... et pour oser, tu oses ?

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Hors ligneMessageblackeyedpeas » mar. 9 mai 2017 13:52

Merci Alain.

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En ligneMessageRastabigoud » mar. 9 mai 2017 14:45

J'ai rien mi sur mon écran

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Hors ligneMessagelenormal » mar. 9 mai 2017 18:19

Rastabigoud a écrit :Source of the post J'ai rien mi sur mon écran

C'est normal :-)
“ Qui veut faire quelque chose trouve toujours un moyen... Qui ne veut rien faire trouve une excuse ”

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Hors ligneMessagesolid.snake » mer. 10 mai 2017 11:09

Foot WTF

Oubliez Macron, c'est Bielsa qui va relancer l'économie

Publié le mardi 9 mai 2017 à 18:41 | Mis à jour le 09/05/2017 à 19:15

Même pas encore arrivé à Lille, Marcelo Bielsa a lancé un grand chantier, au sens propre. Mais le bâtiment ne sera pas le seul secteur d'activité à profiter de l'arrivée du technicien argentin au Losc.

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Le 17 avril 2015, l'OM se déplace à Nantes, où la seule présence de Marcelo Bielsa avait créé l'événement. (Pierre Lahalle/L'Équipe)

Ça casque dans le bâtiment

S'il ne bétonne jamais sur le terrain, Marcelo Bielsa compense en dehors. À Bilbao, à la Commanderie et désormais à Luchin, l'entraîneur préféré de vos entraîneurs préférés est toujours à l'initiative d'un projet de réhabilitation du centre d'entraînement, avec à chaque fois des projets d'ampleur, pour le plus grand plaisir des architectes, des entreprises de terrassements, de construction, de canalisation, de tous leurs sous-traitants, et de quelques notaires. À Lille, un paysagiste pourrait aussi recevoir sur son carnet de commandes un mini-golf.
Bielsa, chef de chantier

Les traducteurs tirent la langue

Marcelo Bielsa comprend le français, mais il tient absolument à être précis et, pour ne pas être pris en défaut, ne s'exprime qu'en espagnol. Ce qui l'oblige dès lors à travailler à temps plein avec un traducteur. Un job qui a fait la gloire de Fabrice Olszewski à Marseille. Il y a donc à Lille un freelance qui va pouvoir laisser tomber les commandes aléatoires pour adapter des guides médicaux ou des livres pour enfants et qui va faire le tour de France et vivre au quotidien un vrai job d'entraîneur adjoint.

https://www.dailymotion.com/video/x2qyb1e_voila-comment-rendre-hilare-marcelo-bielsa_sport#tab_embed
Voilà comment rendre hilare Marcelo Bielsa par olympiquedemarseille

Les vendeurs d'écrans à cran

C'est le moment ou jamais de monter sa start-up de matériels hi-fi. Marcelo Bielsa a regardé «plus de 50.000 matchs ces dernières années», ce qui nécessite un sacré matos, à la maison, au bureau, à l'hôtel, etc. L'Argentin (61 ans) est aussi un acharné du travail vidéo. Au point qu'il s'était fait fabriquer une voiturette-vidéo quand il entraîné l'OM. Et puis un match de Bielsa, ça ne se regarde pas sur un mauvais streaming ou un téléphone portable, ce qui va forcément inciter les fans de foot à investir, avec une hausse mécanique des ventes de télés, comme c'est le cas lors d'une Coupe du monde ou d'un Euro.


https://twitter.com/VestiairesMag/status/645948631669805056

Le business de la glacière en fusion

Rhoo... Elle est facile celle-là. Oui, mais non. Le principe de la pub, c'est de marteler, et si l'industrie investit des millions dans la communication, c'est que ça marche. Alors à force de voir et d'entendre parler de la glacière de Bielsa, le message s'imprime dans le cerveau. Ça ne crée pas nécessairement le besoin, mais ça poussera les acheteurs potentiels à franchir le pas. Et quelques entraîneurs en herbe au mimétisme.

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Bielsa et sa glacière, J-80. (Félix Golesi/L'Équipe)

Les avocats ont le barreau

Une baston avec le responsable des travaux du centre d'entraînement à Bilbao, un départ précipité à Marseille, une arrivée avortée à la Lazio et les contrats parmi les plus complexes à rédiger du milieu. Il va y avoir du boulot dans les cabinets du Nord dans les mois à venir.

https://www.lequipe.fr/Football/Actuali ... ogle.fr%2F

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Hors ligneMessagePO » mer. 10 mai 2017 11:46

Le type semble tellement passionné à la limite de l'obsessionnel, que cela le rend presque sympathique, même si en réalité c'est plutôt effrayant...

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Hors ligneMessageBérurier » mer. 10 mai 2017 17:01

En tout cas ras le bol de le voir dans ce survêtement hideux des FDP.
Mon père inversait les S avec les V et comme il s'appelait Serge il a beaucoup souffert.

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Hors ligneMessagejames » mer. 10 mai 2017 17:04

C'esrt vrai que de ce coté glaciere survet la com du losc est en retard.
Il vaut mieux donner à réfléchir que de chercher à convaincre.

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Hors ligneMessageMiladin Béca » mer. 10 mai 2017 18:03

Il a signé au fait ou on est encore au stade du "si si il vient mais attention au personnage" ???

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Hors ligneMessagejames » mer. 10 mai 2017 18:05

officiel et presenté comme tel.
Il vaut mieux donner à réfléchir que de chercher à convaincre.

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Hors ligneMessageXylophène » mer. 10 mai 2017 18:06

Une nalyse intéressante* à mettre en contrepoint avec la stratégie marketing des Lopez Boys :

Ecofoot a écrit :Comment augmenter son taux de remplissage et faire grossir sa communauté de fans ?


Alors que la plupart des clubs français peinent à remplir leur enceinte et à accroître leur communauté de fans, utilisent-ils les meilleures voies de développement ? Analyse réalisée par Pierre-Alban Blin.

Plusieurs stratégies sont actuellement mises en place par des clubs pour attirer des supporters (CRM, offres à prix cassés, communication sur l’affiche du match) et les fidéliser en améliorant leur expérience (animations matchday, services extra-sportifs, digitalisation des stades, accessibilité…). Ces nouvelles méthodes s’inscrivent dans un contexte de changement de cibles, visant un public familial et plus aisé. Ce type de stratégie marque également une distance avec les « supporters traditionnels ». L’article de V. Des Garets, V., Nicholson, P., & Paché, G, synthétise bien cette évolution.

Ce contexte actuel de « disneylandisation » du football est-il vraiment bénéfique pour les clubs ?

Avec des stars internationales sur le terrain, une aire urbaine unique en France et une grosse cellule marketing, le PSG y arrive plutôt bien. Bien que pour les « petites affiches », la billetterie du Parc accuse un taux de no-show élevé (synonyme de manque à gagner).

Il est faux de penser que la principale motivation pour venir au stade est de regarder un match de foot confortablement et de consommer cette expérience comme un simple loisir. La plupart des supporters vous diront d’ailleurs que regarder un match entre amis au chaud devant la tv, offre un confort et une vue plus agréable qu’en tribune. Mais seul le stade permet de vivre des émotions fortes, communes et partagées avec les autres supporters. Quoi de plus triste qu’un stade qui ne vit pas… !

Positionner le football comme un loisir parmi d’autres, est plus que contestable. Combien de personnes vont à Disney, voir leur humoriste préféré ou encore au cinéma 19 fois dans l’année ? Alors pourquoi se comparer à ce type de spectacle et en adopter les méthodes ? En agissant de la sorte, c’est se mettre en concurrence avec une séance de cinéma, une sortie au restaurant, une soirée entre amis, un jeu à taille humaine (lazer games) avec des tarifs beaucoup plus abordables et plus universels (hommes, femmes, enfants…). Et quand bien même, en visant une cible aisée, pour qui le prix du billet ne joue pas sur la fréquentation du stade (et de nombreuses études prouvent le contraire), il est utopique de croire que cette dernière ira régulièrement au stade, plutôt que de profiter de loisirs socialement plus valorisés.

Bien que le public soit hétérogène et consomment différemment le spectacle sportif footballistique, diversifier les cibles (jeunes, familles, CSP +, femmes…) sans mettre en place une véritable stratégie d’attachement au club (à la marque) est une erreur.

Mais alors, pourquoi développer l’attachement ?

Faisons un peu de sociologie et référons-nous aux travaux du sociologue William Nuytens. Ce dernier a étudié les publics de Lens et de Lille. En effet malgré les quelques kilomètres qui séparent les deux villes, l’intensité de la ferveur et l’attachement au club sont très différents. Pourtant, les publics sont sociologiquement similaires, ce qui a fait en partie la différence, ce sont les stratégies relationnelles menées par les clubs au cours des dernières décennies*. Il en tire d’ailleurs une conclusion : « l’attachement à un club, n’est ni naturel, ni traditionnel ».

Ensuite, d’un point de vue purement marketing, quelles sont les marques qui survivent dans un environnement aussi concurrentiel que le marché actuel ? Sans entrer dans une étude approfondie, Nutella, Apple, ont une forte identité et les utilisateurs y sont très attachés. C’est ce que l’on appelle plus communément des marques absolues, sur lesquelles la concurrence n’a que peu d’effets.

Et enfin, le football est un spectacle très spécifique. Il est vecteur d’émotions de toutes sortes (joie, tristesse, stress, peur…). C’est ce qui fait sa particularité et c’est ce que vient chercher un supporter. Pour vivre pleinement ces émotions et les décupler, la condition nécessaire, est d’être attaché à son équipe. Ce sont les émotions qui vous font vivre une véritable expérience. Quelle saveur a un match de football sans attachement à une équipe ? Certes pour apprécier un ¼ de finale de Ligue Des Champions nul besoin d’être supporter, mais quoi de plus intense que son club favori jouant cette compétition pour vivre des sensations uniques.

Or aujourd’hui la plupart des stratégies expérientielles passent par l’amélioration du confort, des tribunes familiales et « aseptisées », des leviers extra-sportifs (animations, écrans géants, shopping, feux d’artifices) qui ne laissent pas de place aux émotions. Est-ce pour autant que les stades se remplissent ? Des sièges confortables, un plateau repas vendu avec le billet, des offres billetteries push, ne suffiront pas à fidéliser un public sur le long terme. Le consommateur actuel est volatile et s’il n’est pas attaché à son club (à sa marque), comment le faire venir régulièrement au stade ? De plus, s’il n’est pas fan, pourquoi achèterait-il un billet (ou un abonnement) à tarif élevé tout au long de l’année ?

L’attachement développe une fidélité « naturelle », ce que l’on peut nommer la « Culture Fan ». Il peut également rendre le supporter peu rationnel (en termes de consommation). Nul besoin de disneylandiser à outrance le foot à renfort de push marketing pour remplir son stade et fidéliser son audience. Avec cette stratégie, le supporter viendra davantage de lui-même (inbound) en suivant les actualités de son club etc….

C’est une voie de développement très sérieuse concernant l’expérience et la fidélité. Certes, les facteurs comme l’accessibilité, la sécurité ont leur rôle à jouer…mais ils ne se substitueront pas aux émotions créées par l’attachement. Soyons clair, ce n’est pas le secret tant attendu pour remplir un stade, mais c’est un levier de long terme, peu couteux et relativement simple à mettre en place.

Le club doit donc se positionner en marque absolue et développer le relationnel avec son public. En extrapolant, une stratégie réussie serait d’intégrer les supporters à l’identité du club.

*Le RC Lens a tissé un lien de proximité avec ses supporters au cours des années 80, en adoptant une stratégie relationnelle de terrain et en embauchant des professionnels passionnés. A l’inverse, Lille a intégré aux clubs des Universitaires, sans mettre une véritable relation club/supporter. A titre d’exemple dans les années 80 alors que le Lens évoluait en D1, l’affluence de Bollaert était plus faible qu’aujourd’hui en L2. Preuve que cette stratégie a porté ses fruits.

https://www.ecofoot.fr/taux-remplissage-football-francais-1895/


* sauf la comparaison Lille/Lens que je ne trouve pas très pertinente.
Qui mange du feu chie des étincelles.

(proverbe flamand)

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Hors ligneMessageLeelh osc » mer. 10 mai 2017 18:17

"les publics sont sociologiquement similaires,"

?!?!?!


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