dodger a écrit :Source of the postWoody a écrit :Source of the postdodger a écrit :Source of the post Je crois que tu t'éloignes du thème de départ : l'arrivée au pouvoir de l’extrême droite.
Pauvreté, croyances véhiculées par les médias (notamment l'insécurité et l'immigration...), manque d'éducation, colère (tous pourris donc on essaie autre chose) ...
C'est donc la faute des media.
Voilà, ce genre de diagnostic évite surtout d'agir pour que l'insécurité et l'immigration ne soient plus des problèmes quotidiens pour les classes populaires.
Au Brésil et en Argentine, c'est bien les médias qui ont tiré les ficelles des campagnes. Vouloir faire passer pour des complotistes les personnes qui le soulignent c'est vraiment de la mauvaise foi, ou plus sûrement de l'ignorance. Leurs propriétaires avaient désigné leurs intérêts. Le truc, c'est qu'au Brésil ils ont perdus le contrôle... La boîte de Pandore.
Pour info, en Argentine, après la crise de 2008, le gvt, péroniste donc, décide de lever de nouvelles taxes sur les exportations agricoles. Tollé chez les sociétés rurales (les grands propriétaires terriens sont puissants en Amsud), redéfinition de la ligne éditoriale des deux plus grands journaux locaux (et télévisions associés), guerre déclarée et ouverte entre le gvt et le conglomérat de médias. Après plusieurs années d'épuisement, une opposition prend le pouvoir (celle-ci n'a a priori aucune légimité comme l'autre clown de Bolsonaro - en Argentine, c'est Macri, un peu le Nanar Tapie de Boca, en plus con, mais encore plus chargé niveau affaires).
Au Brésil, c'est plus ou moins la même chose avec O'Globo qui a orchestré la campagne. Avec les dérapages que l'on connaît sur les réseaux sociaux 2.0 des évangélistes entre autres.