Ça fait 3 mois qu'ils avaient ouvert la chaussée autour de chez moi pour installer une nouvelle conduite d'eau et simplement rebouché avec du tuf, ils ont enfin refait l'enrobé hier (juste sur la tranchée, faut pas déconner), je n'ai eu que 2 crevaisons dont une définitive.
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Raouliché
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Fouilloux a écrit :Source of the postRaouliché a écrit :Une Trois Monts. Sinon, votre steak vous le salez dans la poële ou quand il est servi dans l’assiette ?
On ne sale pas pendant la cuisson de la grillade, mais après, dans l'assiette
Merci l'ami. Ricardo a bien fait de créer ce topic. On y apprend plein de choses.
Par contre, pour les pâtes, c'est l'inverse, on sale l'eau (déjà bouillante pour éviter que tout le sel se dépose au fond de la casserole), et on met les pâtes après. en gros, pour 100g de pâtes, il faut 1 litre d'eau et environ 10g de sel.
Modifié en dernier par americain-merguez le mer. 13 nov. 2019 19:06, modifié 1 fois.
Raouliché a écrit :Source of the post 10 litres d'eau pour 100 grammes ? Ca me parait beaucoup. Et sinon ta sauce tomate tu la réchauffes avec tes pâtes après les avoir égoutté ou dans une casserole à part ?
il fallait lire 1 litre évidemment, et non 10. Pour la sauce tomate, je la réchauffe à part, jamais avec les pâtes pour moi car j'aime pouvoir doser selon mon humeur. En tomate je fais uniquement de la bolognaise.
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Raouliché
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americain-merguez a écrit :Source of the postRaouliché a écrit :Source of the post 10 litres d'eau pour 100 grammes ? Ca me parait beaucoup. Et sinon ta sauce tomate tu la réchauffes avec tes pâtes après les avoir égoutté ou dans une casserole à part ?
il fallait lire 1 litre évidemment, et non 10. Pour la sauce tomate, je la réchauffe à part, jamais avec les pâtes pour moi car j'aime pouvoir doser selon mon humeur.
Je trouve que c'est plus savoureux quand on réchauffe avec les pâtes. Mais je retiens ton argument sur l'humeur du moment. C'est important de s'adapter à nos besoins les plus profonds.
En 1802, Louis-Désiré Blanquart nait à Lille, au 204 rue de Paris, dans le quartier populaire de Saint-Sauveur. Ses parents y tiennent un bureau de tabac. Le jeune homme est doué pour les études… pour l’art aussi ! On le voit remporter plusieurs concours dans le domaine de la peinture. Il trouve un poste dans la très sérieuse Administration des tabacs, square du Pont-Neuf, du côté du port de la Basse–Deûle.
Au début des années 1820, la ville de Lille qui ne possède pas encore d’université recrute un professeur de chimie, jeune, brillant et prometteur… un certain Frédéric Kuhlmann. Il est chargé de donner des cours à l’ Institut Industriel de la rue des Lombards. Dès son arrivée, parmi ses étudiants, il remarque très vite ce jeune Blanquart, intelligent débrouillard et motivé. Il en fait son assistant. Ces connaissances acquises, cette relation privilégiée - qui perdurera bien après cette période – vont-être des atouts pour celui qui va s’appuyer sur la chimie pour développer la photographie.
En 1831, Louis-Désiré épouse Virginie Evrard, une très jolie femme, qu’il connaît depuis quelques années et dont les parents sont les propriétaires de l’enseigne « Au Mouton des Ardennes », aux 9 et 11 de la rue Grande-Chaussée. C’est le magasin d’une entreprise renommée de draps et de confection. Louis-Désiré adopte le patronyme de Blanquart-Évrard puis, de fil en aiguille, le costume de drapier et de bourgeois lillois. Bientôt, il prendra la succession du beau-père. Il ne renonce pas pour autant à toute vie intellectuelle. Il fréquente un cercle d’amis, intéressés comme lui par l’Art et la Science : le peintre Victor-Louis Mottez, qui fera son portrait en 1859, Hippolyte Fockedey, le directeur du Mont de Piété de Lille qui deviendra son associé et, bien sûr, son mentor Frédéric Kuhlmann, dont la première usine chimique sera fondée à Loos, dans une propriété voisine de celle des Fockedey.
Le 7 janvier 1839, à l’Académie des Sciences de Paris, Louis Arago communique les détails de la toute nouvelle invention de Louis Daguerre, le Daguerréotype. Il permet de produire des images au moyen de la photographie, avec une finesse et une qualité inconnue auparavant. Louis-Désiré devient l’un des tous premiers daguerréotypistes de France. Ses images des années 1839 -1844 sont les toutes premières photos de la Ville de Lille qui soient connues.
Mais le Daguerréotype a un défaut : on ne peut le produire qu’à un seul exemplaire. Louis-Désiré, s’oriente vers un autre procédé où l’image négative et l’épreuve positive seraient imprimées sur des supports différents. William-Henry Fox-Talbot avait ouvert la voie avec son Calotype. Mais ses images sont inégales, les noirs manquent de profondeur, les blancs de transparence et les gris de détail. Insoler un négatif demande environ trois minutes alors que, dès les premiers essais qu’effectue Blanquart-Evrard en 1846, quinze à vingt secondes vont suffire et… quelques mois plus tard… seulement quelques dixièmes de seconde. On envisage sérieusement de pouvoir enfin fixer le mouvement au moyen de la photographie. Un critique de l’époque écrira : « Blanquart- Evrard a réveillé la Belle au Bois Dormant. »
De 1851 à 1856, dans la propriété loosoise de son ami Fockedey, Blanquart-Evrard va faire fonctionner. L’Imprimerie Photographique, la première du genre dans le Monde. Il va éditer la plupart des grands photographes de l’époque : Hyppolite Bayard, Charles Marville, Maxime Du Camp, Auguste Salzmann, Victor Regnault – le premier président d’honneur de la Société française de photographie – ou des archéologues comme John H. Greene… et bien d’autres. Ils vont populariser les œuvres d’Art, les monuments et les paysages du monde entier. Ces livres photographiques sont d’une grande beauté.
L’Édition et la Presse, illustrées au moyen de la photo, n’étaient plus loin. Mais la notoriété de Louis-Désiré Blanquart-Evrard n’est pas proportionnelle à la qualité de son œuvre. De gros efforts devront être accomplis pour que le Lillois soit enfin connu de la majorité de ses concitoyens.
Au début des années 1820, la ville de Lille qui ne possède pas encore d’université recrute un professeur de chimie, jeune, brillant et prometteur… un certain Frédéric Kuhlmann. Il est chargé de donner des cours à l’ Institut Industriel de la rue des Lombards. Dès son arrivée, parmi ses étudiants, il remarque très vite ce jeune Blanquart, intelligent débrouillard et motivé. Il en fait son assistant. Ces connaissances acquises, cette relation privilégiée - qui perdurera bien après cette période – vont-être des atouts pour celui qui va s’appuyer sur la chimie pour développer la photographie.
En 1831, Louis-Désiré épouse Virginie Evrard, une très jolie femme, qu’il connaît depuis quelques années et dont les parents sont les propriétaires de l’enseigne « Au Mouton des Ardennes », aux 9 et 11 de la rue Grande-Chaussée. C’est le magasin d’une entreprise renommée de draps et de confection. Louis-Désiré adopte le patronyme de Blanquart-Évrard puis, de fil en aiguille, le costume de drapier et de bourgeois lillois. Bientôt, il prendra la succession du beau-père. Il ne renonce pas pour autant à toute vie intellectuelle. Il fréquente un cercle d’amis, intéressés comme lui par l’Art et la Science : le peintre Victor-Louis Mottez, qui fera son portrait en 1859, Hippolyte Fockedey, le directeur du Mont de Piété de Lille qui deviendra son associé et, bien sûr, son mentor Frédéric Kuhlmann, dont la première usine chimique sera fondée à Loos, dans une propriété voisine de celle des Fockedey.
Le 7 janvier 1839, à l’Académie des Sciences de Paris, Louis Arago communique les détails de la toute nouvelle invention de Louis Daguerre, le Daguerréotype. Il permet de produire des images au moyen de la photographie, avec une finesse et une qualité inconnue auparavant. Louis-Désiré devient l’un des tous premiers daguerréotypistes de France. Ses images des années 1839 -1844 sont les toutes premières photos de la Ville de Lille qui soient connues.
Mais le Daguerréotype a un défaut : on ne peut le produire qu’à un seul exemplaire. Louis-Désiré, s’oriente vers un autre procédé où l’image négative et l’épreuve positive seraient imprimées sur des supports différents. William-Henry Fox-Talbot avait ouvert la voie avec son Calotype. Mais ses images sont inégales, les noirs manquent de profondeur, les blancs de transparence et les gris de détail. Insoler un négatif demande environ trois minutes alors que, dès les premiers essais qu’effectue Blanquart-Evrard en 1846, quinze à vingt secondes vont suffire et… quelques mois plus tard… seulement quelques dixièmes de seconde. On envisage sérieusement de pouvoir enfin fixer le mouvement au moyen de la photographie. Un critique de l’époque écrira : « Blanquart- Evrard a réveillé la Belle au Bois Dormant. »
De 1851 à 1856, dans la propriété loosoise de son ami Fockedey, Blanquart-Evrard va faire fonctionner. L’Imprimerie Photographique, la première du genre dans le Monde. Il va éditer la plupart des grands photographes de l’époque : Hyppolite Bayard, Charles Marville, Maxime Du Camp, Auguste Salzmann, Victor Regnault – le premier président d’honneur de la Société française de photographie – ou des archéologues comme John H. Greene… et bien d’autres. Ils vont populariser les œuvres d’Art, les monuments et les paysages du monde entier. Ces livres photographiques sont d’une grande beauté.
L’Édition et la Presse, illustrées au moyen de la photo, n’étaient plus loin. Mais la notoriété de Louis-Désiré Blanquart-Evrard n’est pas proportionnelle à la qualité de son œuvre. De gros efforts devront être accomplis pour que le Lillois soit enfin connu de la majorité de ses concitoyens.
Devant un tel succes je dois m incliner...
Toutes ces reponses me motive a redoubler ces sujets d'excellence qui nourissent le debat
Me voila donc en route pour un sujet par semaine.
Toutes ces reponses me motive a redoubler ces sujets d'excellence qui nourissent le debat
Me voila donc en route pour un sujet par semaine.
Fouilloux a écrit :Source of the postRaouliché a écrit :Une Trois Monts. Sinon, votre steak vous le salez dans la poële ou quand il est servi dans l’assiette ?
On ne sale pas pendant la cuisson de la grillade, mais après, dans l'assiette
Les avis dix verges, moi j'ai toujours entendu avant la cuisson
L'humour est un vaccin, y'a que les que les cons qui n'ont pas trouvé la pharmacie.
P. Perret.
P. Perret.
americain-merguez a écrit :Source of the post Par contre, pour les pâtes, c'est l'inverse, on sale l'eau (déjà bouillante pour éviter que tout le sel se dépose au fond de la casserole), et on met les pâtes après. en gros, pour 100g de pâtes, il faut 1 litre d'eau et environ 10g de sel.
Ça dépend, si tu veux faire baisser les calories des pâtes, tu les démarres à l'eau froide. Comme ça elles perdront beaucoup plus d'amidon, seront plus digestes et feront moins de gras sur le bide.
Après, si c'est pour les embeurrer ou y mettre 350 g de frometon, ça reste d'un intérêt très limité.
Souvent la foule trahit le peuple.
Victor Hugo
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