John Heitinga, entraîneur de Sven Botman (Lille) à l'Ajax : « Parfois, le caractère surpasse le talent »
Le vice-champion du monde 2010 John Heitinga a entraîné Sven Botman chez les moins de 19 ans de l'Ajax. Il explique la mentalité de vainqueur du Lillois, qui n'était pas forcément le plus talentueux des défenseurs.
Romain Lafont
Le vice-champion du monde 2010 John Heitinga a entraîné Sven Botman chez les moins de 19 ans de l'Ajax. Il explique la mentalité de vainqueur du Lillois, qui n'était pas forcément le plus talentueux des défenseurs.
« Vous avez entraîné Sven Botman chez les moins de 19 ans. Quels souvenirs avez-vous de lui ?
Il était l'un de mes joueurs clés et l'un des leaders du vestiaire. C'est une personne intelligente. Il sait exactement où il est bon, et ce que les autres joueurs savent mieux faire que lui. Quand on attaquait, il était toujours occupé avec l'organisation. Quand on perdait le ballon, il cherchait toujours la bonne position, donc il était presque impossible pour l'adversaire de réussir la transition, de se projeter. Il était aussi une arme grâce à sa taille. Durant notre saison commune, je crois qu'il a marqué cinq ou six buts sur coups de pied arrêtés. On avait des bons frappeurs, donc au premier poteau, on mettait nos plus grands joueurs. Il était presque impossible pour le gardien de sortir.
Par quoi cela se traduisait ?
Il était toujours concentré, utilisait beaucoup de vidéos, regardait les entraînements, les matches, il voulait toujours apprendre. Après un match, il demandait toujours ''qu'est-ce que je peux faire de mieux, améliorer'' ? Il est une autre sorte de défenseur que nous formons d'habitude. Il est si grand. Moi je ne fais qu'1,80m... En tant que défenseur, c'est toujours un combat entre toi et l'attaquant. Et cela dépend de l'attaquant que tu as en face de toi, s'il est petit et rapide ou un Drogba qui aime avoir le ballon dans les pieds, un « target man ». Sven est très bon face à ce type d'attaquants mais face aux plus petits, rapides, qui utilisent l'espace derrière lui, il lui a fallu travailler. Il a dû bosser également sur comment jouer de derrière : quand dribbler, quand faire la passe, quand faire une transversale... Et aujourd'hui, quand vous le voyez jouer, vous voyez l'ADN de l'Ajax : il n'est pas stressé quand il a le ballon. Il a la capacité et la confiance pour jouer. On dit toujours ici peu importe qu'on joue à domicile ou à l'extérieur, il faut toujours être soi-même.
Il est en train de réussir une saison incroyable au LOSC...
Ce qui est un peu différent avec Sven par rapport aux autres joueurs, c'est qu'il fait vraiment un plan de carrière. C'est pourquoi il est parti à Heerenveen au meilleur moment. Cela lui a permis de réaliser une saison complète à un très jeune âge. Après cette saison, tout le monde était conquis. Il a fait des matches solides presque à chaque fois. Il a eu l'opportunité de revenir à l'Ajax et puis Lille est arrivé. Je ne suis pas surpris qu'il réussisse aussi bien là-bas, je pense que c'est l'accord parfait, vu la façon dont joue Lille. La combinaison entre un joueur d'expérience (Fonte) et un autre qui vient d'arriver... Il est exceptionnel cette saison en France mais c'est aussi parce qu'il a un peu moins d'espace derrière lui. Et il a pu s'adapter au sein d'une équipe qui est très bien organisée. »
Sa progression au sein du club n'a pourtant pas été une évidence...
A l'Ajax, vous voulez évidemment toujours gagner dans toutes les équipes, mais la chose la plus importante, c'est de préparer individuellement les joueurs pour devenir les nouveaux membres de l'équipe première. Et avec Sven, il y avait toujours un doute : peut-il jouer avec de l'espace dans son dos ? Sur la façon dont il progressait : pourrait-il continuer comme ça ? Sur le jeu de possession ou de position, il était dans la moyenne. Ce n'était pas notre plus grand talent. Mais il avait une personnalité de gagnant. Il veut gagner absolument tout, peu importe si c'est un 5 contre 5, un jeu de possession avec des petits buts. Et parfois, le caractère surpasse le talent.
publié le 18 février 2021 à 11h00
mis à jour le 18 février 2021 à 11h29
Le vice-champion du monde 2010 John Heitinga a entraîné Sven Botman chez les moins de 19 ans de l'Ajax. Il explique la mentalité de vainqueur du Lillois, qui n'était pas forcément le plus talentueux des défenseurs.
Romain Lafont
Le vice-champion du monde 2010 John Heitinga a entraîné Sven Botman chez les moins de 19 ans de l'Ajax. Il explique la mentalité de vainqueur du Lillois, qui n'était pas forcément le plus talentueux des défenseurs.
« Vous avez entraîné Sven Botman chez les moins de 19 ans. Quels souvenirs avez-vous de lui ?
Il était l'un de mes joueurs clés et l'un des leaders du vestiaire. C'est une personne intelligente. Il sait exactement où il est bon, et ce que les autres joueurs savent mieux faire que lui. Quand on attaquait, il était toujours occupé avec l'organisation. Quand on perdait le ballon, il cherchait toujours la bonne position, donc il était presque impossible pour l'adversaire de réussir la transition, de se projeter. Il était aussi une arme grâce à sa taille. Durant notre saison commune, je crois qu'il a marqué cinq ou six buts sur coups de pied arrêtés. On avait des bons frappeurs, donc au premier poteau, on mettait nos plus grands joueurs. Il était presque impossible pour le gardien de sortir.
Par quoi cela se traduisait ?
Il était toujours concentré, utilisait beaucoup de vidéos, regardait les entraînements, les matches, il voulait toujours apprendre. Après un match, il demandait toujours ''qu'est-ce que je peux faire de mieux, améliorer'' ? Il est une autre sorte de défenseur que nous formons d'habitude. Il est si grand. Moi je ne fais qu'1,80m... En tant que défenseur, c'est toujours un combat entre toi et l'attaquant. Et cela dépend de l'attaquant que tu as en face de toi, s'il est petit et rapide ou un Drogba qui aime avoir le ballon dans les pieds, un « target man ». Sven est très bon face à ce type d'attaquants mais face aux plus petits, rapides, qui utilisent l'espace derrière lui, il lui a fallu travailler. Il a dû bosser également sur comment jouer de derrière : quand dribbler, quand faire la passe, quand faire une transversale... Et aujourd'hui, quand vous le voyez jouer, vous voyez l'ADN de l'Ajax : il n'est pas stressé quand il a le ballon. Il a la capacité et la confiance pour jouer. On dit toujours ici peu importe qu'on joue à domicile ou à l'extérieur, il faut toujours être soi-même.
Il est en train de réussir une saison incroyable au LOSC...
Ce qui est un peu différent avec Sven par rapport aux autres joueurs, c'est qu'il fait vraiment un plan de carrière. C'est pourquoi il est parti à Heerenveen au meilleur moment. Cela lui a permis de réaliser une saison complète à un très jeune âge. Après cette saison, tout le monde était conquis. Il a fait des matches solides presque à chaque fois. Il a eu l'opportunité de revenir à l'Ajax et puis Lille est arrivé. Je ne suis pas surpris qu'il réussisse aussi bien là-bas, je pense que c'est l'accord parfait, vu la façon dont joue Lille. La combinaison entre un joueur d'expérience (Fonte) et un autre qui vient d'arriver... Il est exceptionnel cette saison en France mais c'est aussi parce qu'il a un peu moins d'espace derrière lui. Et il a pu s'adapter au sein d'une équipe qui est très bien organisée. »
Sa progression au sein du club n'a pourtant pas été une évidence...
A l'Ajax, vous voulez évidemment toujours gagner dans toutes les équipes, mais la chose la plus importante, c'est de préparer individuellement les joueurs pour devenir les nouveaux membres de l'équipe première. Et avec Sven, il y avait toujours un doute : peut-il jouer avec de l'espace dans son dos ? Sur la façon dont il progressait : pourrait-il continuer comme ça ? Sur le jeu de possession ou de position, il était dans la moyenne. Ce n'était pas notre plus grand talent. Mais il avait une personnalité de gagnant. Il veut gagner absolument tout, peu importe si c'est un 5 contre 5, un jeu de possession avec des petits buts. Et parfois, le caractère surpasse le talent.
publié le 18 février 2021 à 11h00
mis à jour le 18 février 2021 à 11h29
“ Qui veut faire quelque chose trouve toujours un moyen... Qui ne veut rien faire trouve une excuse ”
raymondbarh a écrit :Source of the post Dé-dé-dé défoncer !!!
on-on-on vavava !!!
les-les-les défoncer !!!!
Nickel frère.
Calin Vitakic a écrit :Source of the post On va les yusufiser 3-0.
Inch' Allah
Yazıcı, Yılmaz, le LOSC à l'accent turc
Mercredi 17 février 2021
Les deux stars turques du LOSC Lille, Yusuf Yazıcı et Burak Yılmaz, nous ont accordé cet entretien exclusif avant le 16e aller face à l'Ajax.
Yusuf Yazıcı et Burak Yılmaz se sont très vite adaptés à la vie lilloise
UEFA.com : Bonjour à tous les deux ! Cette adaptation à Lille se passe plutôt bien, non ?
Burak Yılmaz : Ça ne me surprend vraiment pas pour Yusuf, j'avais déjà évolué à ses côtés à Trabzonspor, je lui avais dit qu'il avait vraiment tous les attributs pour devenir une superstar, cela ne dépend que de lui. Il a super bien commencé ici, je suis très content.
Pour ma part, c'est un nouveau challenge, une nouvelle expérience. J'aime me lancer des défis. Pour le moment, tout se passe bien, j'en suis très fier.
D'ailleurs, pourquoi avez-vous choisi d'évoluer en Europe pour la première fois de votre carrière maintenant, à plus de 35 ans ?
Burak Yılmaz : Je prends toutes mes décisions seul, c'est ce que je voulais. Avant je désirais rester en Turquie, j'ai rejeté plusieurs offres de l'étranger, j'avais de très bons contacts dans mon pays. Je ne regrette pas ne pas être parti avant, et je ne regrette pas avoir rejoint Lille cette saison.
Yusuf, cela vous a fait quoi d'entendre que Burak allait vous rejoindre à Lille ?
Yusuf Yazıcı : J'avais déjà joué avec Burak à Trabzonspor et en équipe nationale. Au début, je n'y croyais pas, je ne pensais pas qu'il quitterait la Turquie un jour dans sa carrière. Je crois qu'il a voulu découvrir quelque chose de différent, et puis je pense que je devais lui manquer...
Cela m'a rendu fier et heureux. Il m'a beaucoup aidé à Trabzonspor, j'ai appris énormément à ses côtés, sur comme en dehors du terrain. Je n'aurais jamais cru que nous jouerions un jour ensemble en France.
Parlez-nous de cette phase de groupes d'Europa League, et notamment de vos deux triplés...
Yusuf Yazıcı : Je dois tout d'abord remercier mes coéquipiers, sans le soutien de l'équipe cela n'aurait pas été possible. Même si cela me surprend un peu, je pense que mon travail commence à payer. J'essaye toujours de tout donner sur le terrain.
Burak m'a aussi montré comment progresser devant le but. Normalement, je joue au milieu, mais avec ce 4-4-2 en place, je me retrouve souvent comme deuxième attaquant. Je fais ce que le coach me demande, quand vous jouez devant il faut marquer, et c'est ce que j'essaie de faire le plus souvent possible.
Burak, j'aimerais vous parler du troisième but de Yusuf contre le Sparta Prague. Vous lui réclamiez le ballon, mais il a décidé de tenter sa chance... Et vous saviez tout de suite que cela allait finir au fond !
Burak Yılmaz : Quand ça fait but au bout, vous ne pouvez pas lui en vouloir. Yusuf s'entraîne très dur tout le temps, le football c'est sa vie, il mérite tout ce qui lui arrive en ce moment. Il a des objectifs très précis en tête, et il sait exactement comment les atteindre.
C'est important de soutenir les jeunes joueurs. Il joue devant maintenant et doit marquer. Il y aura des moments où il ne marquera pas ou ne jouera pas très bien, ça arrive. C'est là qu'il faudra le soutenir, nous, l'équipe, les médias, son entraîneur et sa famille.
S'il traverse une période de disette, il aura la force mentale d'en sortir intact, j'en suis convaincu. Je suis très heureux pour lui et fier des joueurs turcs présents ici, n'oublions pas Zeki (Çelik) et Mustaka kapi. On représente notre pays, on est heureux et tranquilles ici.
Pour finir, évoquons ce 16e de finale face à l'Ajax...
Yusuf Yazıcı : Nous les avons joués en phase de groupes d'UEFA Champions League la saison dernière. On avait plutôt bien joué, mais les résultats n'avaient pas suivi. On traite presque ce deux affiches comme les matches retour de ceux de la saison dernière. On n'aborde jamais un match en pensant ne pas bien jouer. Le match aller sera donc très important.
L'an dernier, on avait du mal à l'extérieur. Nous avons progressé de ce côté-là cette saison, on gagne plus souvent en déplacement. On aimerait bien faire le travail au match aller, mais on sait que cela s'annonce compliqué. On ne paniquera pas si nous devons ramener un résultat de là-bas.
https://fr.uefa.com/uefaeuropaleague/ne ... ce=twitter
Mercredi 17 février 2021
Les deux stars turques du LOSC Lille, Yusuf Yazıcı et Burak Yılmaz, nous ont accordé cet entretien exclusif avant le 16e aller face à l'Ajax.
Yusuf Yazıcı et Burak Yılmaz se sont très vite adaptés à la vie lilloise
Burak Yılmaz, 35 ans, a quitté sa Turquie natale pour la première fois de sa carrière en signant au LOSC à l'intersaison. Il y a rejoint Yusuf Yazıcı, son ancien apprenti à Trabzonspor, débarqué dans le Nord un an plus tôt.
Les deux hommes, auteur d'une superbe phase de groupes au printemps, nous ont accordé un interview exclusif à l'approche du 16e de finale face à l'Ajax.
UEFA.com : Bonjour à tous les deux ! Cette adaptation à Lille se passe plutôt bien, non ?
Burak Yılmaz : Ça ne me surprend vraiment pas pour Yusuf, j'avais déjà évolué à ses côtés à Trabzonspor, je lui avais dit qu'il avait vraiment tous les attributs pour devenir une superstar, cela ne dépend que de lui. Il a super bien commencé ici, je suis très content.
Pour ma part, c'est un nouveau challenge, une nouvelle expérience. J'aime me lancer des défis. Pour le moment, tout se passe bien, j'en suis très fier.
D'ailleurs, pourquoi avez-vous choisi d'évoluer en Europe pour la première fois de votre carrière maintenant, à plus de 35 ans ?
Burak Yılmaz : Je prends toutes mes décisions seul, c'est ce que je voulais. Avant je désirais rester en Turquie, j'ai rejeté plusieurs offres de l'étranger, j'avais de très bons contacts dans mon pays. Je ne regrette pas ne pas être parti avant, et je ne regrette pas avoir rejoint Lille cette saison.
Yusuf, cela vous a fait quoi d'entendre que Burak allait vous rejoindre à Lille ?
Yusuf Yazıcı : J'avais déjà joué avec Burak à Trabzonspor et en équipe nationale. Au début, je n'y croyais pas, je ne pensais pas qu'il quitterait la Turquie un jour dans sa carrière. Je crois qu'il a voulu découvrir quelque chose de différent, et puis je pense que je devais lui manquer...
Cela m'a rendu fier et heureux. Il m'a beaucoup aidé à Trabzonspor, j'ai appris énormément à ses côtés, sur comme en dehors du terrain. Je n'aurais jamais cru que nous jouerions un jour ensemble en France.
Parlez-nous de cette phase de groupes d'Europa League, et notamment de vos deux triplés...
Yusuf Yazıcı : Je dois tout d'abord remercier mes coéquipiers, sans le soutien de l'équipe cela n'aurait pas été possible. Même si cela me surprend un peu, je pense que mon travail commence à payer. J'essaye toujours de tout donner sur le terrain.
Burak m'a aussi montré comment progresser devant le but. Normalement, je joue au milieu, mais avec ce 4-4-2 en place, je me retrouve souvent comme deuxième attaquant. Je fais ce que le coach me demande, quand vous jouez devant il faut marquer, et c'est ce que j'essaie de faire le plus souvent possible.
Burak, j'aimerais vous parler du troisième but de Yusuf contre le Sparta Prague. Vous lui réclamiez le ballon, mais il a décidé de tenter sa chance... Et vous saviez tout de suite que cela allait finir au fond !
Burak Yılmaz : Quand ça fait but au bout, vous ne pouvez pas lui en vouloir. Yusuf s'entraîne très dur tout le temps, le football c'est sa vie, il mérite tout ce qui lui arrive en ce moment. Il a des objectifs très précis en tête, et il sait exactement comment les atteindre.
C'est important de soutenir les jeunes joueurs. Il joue devant maintenant et doit marquer. Il y aura des moments où il ne marquera pas ou ne jouera pas très bien, ça arrive. C'est là qu'il faudra le soutenir, nous, l'équipe, les médias, son entraîneur et sa famille.
S'il traverse une période de disette, il aura la force mentale d'en sortir intact, j'en suis convaincu. Je suis très heureux pour lui et fier des joueurs turcs présents ici, n'oublions pas Zeki (Çelik) et Mustaka kapi. On représente notre pays, on est heureux et tranquilles ici.
Pour finir, évoquons ce 16e de finale face à l'Ajax...
Yusuf Yazıcı : Nous les avons joués en phase de groupes d'UEFA Champions League la saison dernière. On avait plutôt bien joué, mais les résultats n'avaient pas suivi. On traite presque ce deux affiches comme les matches retour de ceux de la saison dernière. On n'aborde jamais un match en pensant ne pas bien jouer. Le match aller sera donc très important.
L'an dernier, on avait du mal à l'extérieur. Nous avons progressé de ce côté-là cette saison, on gagne plus souvent en déplacement. On aimerait bien faire le travail au match aller, mais on sait que cela s'annonce compliqué. On ne paniquera pas si nous devons ramener un résultat de là-bas.
https://fr.uefa.com/uefaeuropaleague/ne ... ce=twitter
Le match n'attirera probablement pas grand monde malheureusement... on est ni Paris, ni Marseille, ni Lyon...
C'est pas grave, on sera là quand même !
edit : sympa l'interview croisé ! merci
C'est pas grave, on sera là quand même !
edit : sympa l'interview croisé ! merci
"On va être Champions [...] Vous êtes des chiens de combat ! Ne vous inquiétez pas, on va être Champion la semaine prochaine. [...] Vous allez voir ! Contre n'importe qui ! Vous allez voir !" // Burak
sobert a écrit :Le match n'attirera probablement pas grand monde malheureusement... on est ni Paris, ni Marseille, ni Lyon...
C'est pas grave, on sera là quand même !
Pas sûr, le football en clair fait souvent de bonnes audiences. On a aussi l’After Foot de RMC (une des émissions les plus écoutées en podcast en France) qui a fait de la propagande en masse puisqu’ils seront en direct à la télévision au décours.
Ajouté à ça le fait que Lille Ajax sont deux équipes réputées plutôt joueuses, et que Lille est le dernier représentant français avec le PSG qui sort d’un superbe match mardi qui aura marqué les esprits donc les gens qui suivent le football seront -je pense- plutôt tentés par l’affiche.
En somme tous les ingredients sont là pour une belle exposition.
Je lisais un truc sur le jeune Lacina Traoré, burkinabais de 19 ans, lors du 13-0 contre VVV il a inscrit 5 buts et mis 3 passes décisives. Improbable.
sobert a écrit :Source of the post Le match n'attirera probablement pas grand monde malheureusement... on est ni Paris, ni Marseille, ni Lyon...
C'est pas grave, on sera là quand même !
edit : sympa l'interview croisé ! merci
En plus y’a l’ »amaris sage »
OxiO a écrit :Source of the post Ma productivité au boulot est au plus bas aujourd'hui !
Faut tirer un coup, ça passe le temps et après on fait un petit somme.
CRICRI a écrit :Source of the postsobert a écrit :Source of the post Le match n'attirera probablement pas grand monde malheureusement... on est ni Paris, ni Marseille, ni Lyon...
C'est pas grave, on sera là quand même !
edit : sympa l'interview croisé ! merci
En plus y’a l’ »amaris sage »
J'ai pas la référence...
"On va être Champions [...] Vous êtes des chiens de combat ! Ne vous inquiétez pas, on va être Champion la semaine prochaine. [...] Vous allez voir ! Contre n'importe qui ! Vous allez voir !" // Burak
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Calin Vitakic
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solid.snake a écrit :Source of the post Yazıcı, Yılmaz, le LOSC à l'accent turc
Mercredi 17 février 2021
Les deux stars turques du LOSC Lille, Yusuf Yazıcı et Burak Yılmaz, nous ont accordé cet entretien exclusif avant le 16e aller face à l'Ajax.
Yusuf Yazıcı et Burak Yılmaz se sont très vite adaptés à la vie lilloiseBurak Yılmaz, 35 ans, a quitté sa Turquie natale pour la première fois de sa carrière en signant au LOSC à l'intersaison. Il y a rejoint Yusuf Yazıcı, son ancien apprenti à Trabzonspor, débarqué dans le Nord un an plus tôt.
Les deux hommes, auteur d'une superbe phase de groupes au printemps, nous ont accordé un interview exclusif à l'approche du 16e de finale face à l'Ajax.
UEFA.com : Bonjour à tous les deux ! Cette adaptation à Lille se passe plutôt bien, non ?
Burak Yılmaz : Ça ne me surprend vraiment pas pour Yusuf, j'avais déjà évolué à ses côtés à Trabzonspor, je lui avais dit qu'il avait vraiment tous les attributs pour devenir une superstar, cela ne dépend que de lui. Il a super bien commencé ici, je suis très content.
Pour ma part, c'est un nouveau challenge, une nouvelle expérience. J'aime me lancer des défis. Pour le moment, tout se passe bien, j'en suis très fier.
D'ailleurs, pourquoi avez-vous choisi d'évoluer en Europe pour la première fois de votre carrière maintenant, à plus de 35 ans ?
Burak Yılmaz : Je prends toutes mes décisions seul, c'est ce que je voulais. Avant je désirais rester en Turquie, j'ai rejeté plusieurs offres de l'étranger, j'avais de très bons contacts dans mon pays. Je ne regrette pas ne pas être parti avant, et je ne regrette pas avoir rejoint Lille cette saison.
Yusuf, cela vous a fait quoi d'entendre que Burak allait vous rejoindre à Lille ?
Yusuf Yazıcı : J'avais déjà joué avec Burak à Trabzonspor et en équipe nationale. Au début, je n'y croyais pas, je ne pensais pas qu'il quitterait la Turquie un jour dans sa carrière. Je crois qu'il a voulu découvrir quelque chose de différent, et puis je pense que je devais lui manquer...
Cela m'a rendu fier et heureux. Il m'a beaucoup aidé à Trabzonspor, j'ai appris énormément à ses côtés, sur comme en dehors du terrain. Je n'aurais jamais cru que nous jouerions un jour ensemble en France.
Parlez-nous de cette phase de groupes d'Europa League, et notamment de vos deux triplés...
Yusuf Yazıcı : Je dois tout d'abord remercier mes coéquipiers, sans le soutien de l'équipe cela n'aurait pas été possible. Même si cela me surprend un peu, je pense que mon travail commence à payer. J'essaye toujours de tout donner sur le terrain.
Burak m'a aussi montré comment progresser devant le but. Normalement, je joue au milieu, mais avec ce 4-4-2 en place, je me retrouve souvent comme deuxième attaquant. Je fais ce que le coach me demande, quand vous jouez devant il faut marquer, et c'est ce que j'essaie de faire le plus souvent possible.
Burak, j'aimerais vous parler du troisième but de Yusuf contre le Sparta Prague. Vous lui réclamiez le ballon, mais il a décidé de tenter sa chance... Et vous saviez tout de suite que cela allait finir au fond !
Burak Yılmaz : Quand ça fait but au bout, vous ne pouvez pas lui en vouloir. Yusuf s'entraîne très dur tout le temps, le football c'est sa vie, il mérite tout ce qui lui arrive en ce moment. Il a des objectifs très précis en tête, et il sait exactement comment les atteindre.
C'est important de soutenir les jeunes joueurs. Il joue devant maintenant et doit marquer. Il y aura des moments où il ne marquera pas ou ne jouera pas très bien, ça arrive. C'est là qu'il faudra le soutenir, nous, l'équipe, les médias, son entraîneur et sa famille.
S'il traverse une période de disette, il aura la force mentale d'en sortir intact, j'en suis convaincu. Je suis très heureux pour lui et fier des joueurs turcs présents ici, n'oublions pas Zeki (Çelik) et Mustaka kapi. On représente notre pays, on est heureux et tranquilles ici.
Pour finir, évoquons ce 16e de finale face à l'Ajax...
Yusuf Yazıcı : Nous les avons joués en phase de groupes d'UEFA Champions League la saison dernière. On avait plutôt bien joué, mais les résultats n'avaient pas suivi. On traite presque ce deux affiches comme les matches retour de ceux de la saison dernière. On n'aborde jamais un match en pensant ne pas bien jouer. Le match aller sera donc très important.
L'an dernier, on avait du mal à l'extérieur. Nous avons progressé de ce côté-là cette saison, on gagne plus souvent en déplacement. On aimerait bien faire le travail au match aller, mais on sait que cela s'annonce compliqué. On ne paniquera pas si nous devons ramener un résultat de là-bas.
https://fr.uefa.com/uefaeuropaleague/ne ... ce=twitter
CRICRI a écrit :Source of the postsobert a écrit :Source of the post Le match n'attirera probablement pas grand monde malheureusement... on est ni Paris, ni Marseille, ni Lyon...
C'est pas grave, on sera là quand même !
edit : sympa l'interview croisé ! merci
En plus y’a l’ »amaris sage »
Même pour Mars, on parle d'atterrissage...
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