Hors ligneMessageCasim' » mar. 23 mars 2021 13:53
Comme pour l'inceste, le viol, la pédophilie, les violences conjugales, l'esclavage, le racisme, l'homophobie, la sauvagerie envers les animaux, etc.
On est dans un monde qui évolue, avec des prises de conscience, une tendance à vouloir améliorer (en théorie) les choses...
Donc oui, il y a encore peu, on fermait les yeux sur le harcèlement sexuel, tout comme on fermait les yeux sur les violences conjugales, par exemple.
Est-ce qu'il faut s'offusquer du fait que l'on s'en inquiète aujourd'hui et pas hier? Oui, on peut. Mais du coup, si on s'en contente, on se regarde le nombril et on ne fait rien bouger.
C'est surtout que maintenant qu'il faut agir. Y compris sur des choses commises dans le passé.
Par exemple, il y a un combat contre les violences conjugales. On parle des violences subies par les femmes (qui représentent à peu près 80% des cas). Mais parle-t-on des hommes qui subissent (20% donc des cas)?
On pourrait parler aussi de la complaisance de la justice envers les mères qui privent les pères de leurs enfants en cas de séparation/divorce... Du scandale que cela représente. Mais ce genre de choses n'est pas encore abordé dans la conscience collective. Cela viendra peut-être un jour.
Il faut du temps pour tout ça.
Aujourd'hui on dénonce tout un tas de choses, il y a encore beaucoup d'actes répréhensibles qui sont passés sous silence, mais petit à petit, on tend vers une forme d'équité.
Rome ne s'est pas faite en un jour.
Parler à un con, c'est comme se masturber avec une râpe à fromage : beaucoup de souffrance pour peu de résultat. Pierre Desproges.