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Hors ligneMessagelenormal » sam. 1 janv. 2022 10:28

Quentin Coldefy de L'Équipe a écrit :Ce que perd Lille avec le départ de Jonathan Ikoné

Tombé d'accord avec la Fiorentina pour le transfert de Jonathan Ikoné, le LOSC se sépare d'un visage marquant de ces dernières saisons et d'une arme offensive de premier plan.

Arrivé à Lille il y a trois saisons et demi contre cinq millions d'euros, Jonathan Ikoné va quitter le club qui l'a vu éclore au plus haut niveau. Quand il débarque dans le Nord à l'été 2018, il n'est qu'un jeune espoir formé par le PSG qui sort d'un prêt de 18 mois à Montpellier et n'a toujours pas confirmé son potentiel en Ligue 1. À tout juste 20 ans, l'international espoir affirme alors vouloir passer un palier sous les ordres de Christophe Galtier.

Loin d'avoir été linéaire, son aventure lilloise aura fait de lui un joueur référencé du Championnat de France. En acceptant de s'en séparer, les Dogues font une croix sur un élément offensif qui leur offrait pléthore d'options ces dernières années et qui aurait été précieux pour cette deuxième moitié d'exercice 2021-22. Interrogé par l'AFP il y a quelques jours, Jocelyn Gourvennec ne s'en est pas caché : « Compte tenu des échéances qu'on a, je ne vois pas comment on peut ne pas le remplacer. »

Un attaquant polymorphe

En plus de trois ans au LOSC, Ikoné a développé une très grande polyvalence offensive en occupant la totalité des postes possibles sur le front de l'attaque. Pour ses débuts au club, il est d'abord utilisé presque exclusivement dans un registre de milieu offensif axial. En numéro 10, sa vivacité lui permet de jouer sans difficulté entre les lignes au coeur du jeu. Si la première partie de saison est encourageante, la seconde est plus que satisfaisante. Ikoné distribue huit caviars et plante à deux reprises en quatre mois pour permettre à Lille de finir dauphin du PSG.

Le recrutement de Yusuf Yazici en 2019 contraint Galtier à repositionner son international français espoir. Alors qu'il s'était installé dans sa nouvelle formation, le joueur s'adapte et migre sur les ailes, principalement à droite, et parfois même en pointe ou en second attaquant. Mais c'est dans l'axe qu'il reste le plus performant avec trois buts et quatre passes sur les onze rencontres jouées en numéro 10. Un constat partagé par Galtier l'an passé : « Ikoné est plus à l'aise dans le cœur du jeu, c'est un accélérateur de jeu. » Son désaxage s'est pourtant poursuivi en 2020-21 et cette saison, réduisant au passage son impact statistique.

Un sujet souvent évoqué pour critiquer le principal intéressé, notamment au cours d'une période de doute à l'automne 2020. « En échangeant avec lui, je lui ai dit qu'en une semaine, ses stats s'améliorent, avait rassuré son entraîneur après que son joueur s'est de nouveau montré décisif fin novembre-début décembre 2020. Il y a cette marge de progression mais il y a aussi ces difficultés rencontrées dans le jeu. Parfois, il est associé à un attaquant, parfois, il est sur un côté mais en jouant vers l'intérieur, parfois il est sur ce même côté mais pour donner de l'amplitude et de la largeur... Il doit s'adapter en permanence. Je suis sûr que ça lui servira en deuxième partie de saison. »

L'ancien entraîneur lillois ne s'était pas trompé. De retour dans le onze, Ikoné contribue pleinement au titre historique de 2020-21. Sur son aile droite, il peut user de sa vitesse pour déborder comme un ailier traditionnel ou rentrer dans l'axe sur son pied gauche et trouver des relais au coeur du jeu.

Un joueur décisif à plusieurs reprises

Qualifié en huitièmes de finale de Ligue des champions pour la deuxième fois de son histoire, le LOSC laisse aussi filer un joueur décisif dans les grands soirs. Pas toujours impressionnant sur le plan statistique, Ikoné a appris à sortir de sa boîte pendant les affiches de prestige ces dernières saisons, que ce soit en Ligue 1 ou sur la scène européenne.

L'an passé, il avait réalisé une superbe phase de groupe de Ligue Europa malgré ses difficultés en Championnat à la même période. L'ailier avait claqué trois buts et deux passes décisives en six journées contre le Sparta Prague, le Celtic et l'AC Milan. En Championnat, son faible rendement chiffré avait largement été contrebalancé par des caviars plus que précieux. Comme contre l'OM (victoire 2-0) et, surtout, sur la pelouse du Parc des Princes pour un succès crucial dans la course au titre (1-0).

En Ligue des champions, Ikoné est l'un des symboles de la phase de groupe lilloise cette saison. Peu en vue sur les trois premières journées, il a d'abord inscrit le but de la victoire à Séville (2-1). Avant de délivrer deux nouvelles passes décisives à Wolfsburg (3-1) pour valider la première place du groupe, malgré un cambriolage à son domicile quelques jours avant. Deux ans plus tôt, il avait offert l'unique point du triste parcours des Dogues sur un but tardif contre Valence (1-1).

Un visage du projet lillois

Outre les aspects purement sportifs, le LOSC perd également une figure marquante de ses dernières saisons. Symbole de la stratégie de recrutement de jeunes joueurs à fort potentiel à son arrivée, Ikoné aura disputé 150 matches sous les couleurs lilloises, remporté un titre de champion de France, un Trophée des champions et participé à deux campagnes de C1.

Si son départ peut laisser un goût d'inachevé tant son potentiel a parfois eu du mal à pleinement s'exprimer, force est de constater que le joueur est aussi parvenu à devenir international en décrochant quatre sélections à l'automne 2019 (un but et une passe décisive). Il quitte donc la Ligue 1 pour la Fiorentina, où la pression et l'exposition devraient baisser d'un cran et lui permettre de performer dans la durée. Côté lillois, une seconde moitié de saison décevante serait difficilement dissociable de la perte d'un joueur majeur depuis plusieurs années.
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Hors ligneMessagePO » sam. 1 janv. 2022 12:17

Si on lit l'article sans avoir suivi ses 3,5 saisons au LOSC, on a l'impression qu'on vient de lâcher Messi. Je veux bien qu'il est courtois de saluer la contribution d'un losciste qui quitte le club après plusieurs années, mais il ne faut pas exagérer non plus.

Il a eu des très bons moments durant sa première saison au sein de la fameuse BIP-BIP qui avait laissé entrevoir qu'il avait un avenir international. Mais on a aussi eu 2 années suivantes majoritairement quelconques. Force est de constater qu'il a montré un meilleur visage durant les quelques semaines qui ont précédé son opportunité de départ à la Fiorentina, destination dont je ne vois guère l'intérêt pour lui, hormis salarial.

Bonne chance Jorko !

Essayons de trouver un jeune avec de la vitesse et du dribble pour devenir le back up de Weah et Lihadji.

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Hors ligneMessagegblosc » sam. 1 janv. 2022 12:28

C'est l'un des rares joueurs qui est passé de l'EDF A à Espoir ...

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Hors ligneMessagedaddycool » sam. 1 janv. 2022 12:53

Henry et Trezeguet (entre autres) l'ont fait avant lui
Chacun son métier, les vaches seront bien gardées - (Le Vacher et le Garde-chasse) - Jean Pierre Claris de Florian (1755-1794)

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Hors ligneMessagegblosc » sam. 1 janv. 2022 13:13

Oui mais c'est relativement rare

pc
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Hors ligneMessagepc » sam. 1 janv. 2022 18:59

Caamavinga aussi.

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En ligneMessageDogue-Son » sam. 1 janv. 2022 19:10

gblosc a écrit :Source of the post Oui mais c'est relativement rare


c'est déjà assez rare d'être en A à l'age d'être en espoirs
L'imposteur sait qu'il en est un. L'imbécile ne sait pas qu'il en est un. Le con sait qu’il en est un, mais affirme le contraire. Le connard sait qu’il en est un, mais n’en a rien à foutre.

Bab
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Hors ligneMessageBab » sam. 1 janv. 2022 19:20

Il faut aussi préciser qu’il a été appelé à un moment où il me semble qu’il manquait pas mal de monde à son poste et DD faisait une revue d’effectif. D’ailleurs je crois qu’on était un peu étonné du timing car il n’a pas forcément été convoqué au moment où il était le plus performant sous nos couleurs.

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Hors ligneMessageKiwi » sam. 22 janv. 2022 16:24

Je viens de découvrir que Michael Frey était meilleur buteur de Belgique avec 18 buts en 22 matchs. A l'époque j'aurais pas misé un kopeck qu'il nous claque une saison pareille une fois dans sa carrière. Comme quoi.

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Hors ligneMessagesolid.snake » mer. 26 janv. 2022 13:06

Football : Edgar Borges, Lillois un jour, Lillois toujours

Trente ans après son transfert au LOSC, avec lequel l’aventure n’a duré qu’une saison, l’ancien attaquant international uruguayen habite toujours dans la capitale des Flandres où il a fait sa vie. Rencontre avec un homme au destin pas comme les autres.

Stéphane Carpentier - Photos Florent Moreau Et Archives | Publié le 25/01/2022

A la lutte pour le maintien en D1 dans les années 90, le LOSC s’était attaché, à l’été 1992, les services de l’Uruguayen Edgar Borges. Aujourd’hui, l’ancien joueur professionnel raconte son arrivée au club pour La Voix des Sports : « Mes débuts avaient été plutôt bons, l’équipe avait été performante pendant les matchs de préparation. Après, on a eu des résultats en dents de scie, j’ai été blessé, je n’ai pas très bien vécu ce premier hiver qui était glacial pour moi. C’est clair qu’on jouait le maintien. »


Après plusieurs expériences dans des clubs sud-américains, Borges s’est installé définitivement à Lille et y a ouvert un bar. Il considère la capitale des Flandres comme son havre de paix : « J’ai eu mon premier appartement ici, c’est devenu mon village. Je sais que j’y finirai mes jours, c’est chez moi. Beaucoup pensent qu’avec un passé de footballeur normalement tu dois avoir de l’argent mais beaucoup ont une conception de la vie autre que la mienne. Je suis ici, j’ai une famille, je travaille, je suis heureux. »
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Hors ligneMessageLe Belge » mer. 26 janv. 2022 14:01

Belle fin de carrière pour pampa où il a fini à Liverpool fc lol.

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Hors ligneMessageZappa » mer. 26 janv. 2022 17:06

solid.snake a écrit :Source of the post Football : Edgar Borges, Lillois un jour, Lillois toujours

Trente ans après son transfert au LOSC, avec lequel l’aventure n’a duré qu’une saison, l’ancien attaquant international uruguayen habite toujours dans la capitale des Flandres où il a fait sa vie. Rencontre avec un homme au destin pas comme les autres.

Stéphane Carpentier - Photos Florent Moreau Et Archives | Publié le 25/01/2022

A la lutte pour le maintien en D1 dans les années 90, le LOSC s’était attaché, à l’été 1992, les services de l’Uruguayen Edgar Borges. Aujourd’hui, l’ancien joueur professionnel raconte son arrivée au club pour La Voix des Sports : « Mes débuts avaient été plutôt bons, l’équipe avait été performante pendant les matchs de préparation. Après, on a eu des résultats en dents de scie, j’ai été blessé, je n’ai pas très bien vécu ce premier hiver qui était glacial pour moi. C’est clair qu’on jouait le maintien. »


Après plusieurs expériences dans des clubs sud-américains, Borges s’est installé définitivement à Lille et y a ouvert un bar. Il considère la capitale des Flandres comme son havre de paix : « J’ai eu mon premier appartement ici, c’est devenu mon village. Je sais que j’y finirai mes jours, c’est chez moi. Beaucoup pensent qu’avec un passé de footballeur normalement tu dois avoir de l’argent mais beaucoup ont une conception de la vie autre que la mienne. Je suis ici, j’ai une famille, je travaille, je suis heureux. »
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Merci Solid.
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Hors ligneMessagedaddycool » mer. 26 janv. 2022 17:11

Zappa a écrit :Source of the post
solid.snake a écrit :Source of the post Football : Edgar Borges, Lillois un jour, Lillois toujours

Trente ans après son transfert au LOSC, avec lequel l’aventure n’a duré qu’une saison, l’ancien attaquant international uruguayen habite toujours dans la capitale des Flandres où il a fait sa vie. Rencontre avec un homme au destin pas comme les autres.

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A la lutte pour le maintien en D1 dans les années 90, le LOSC s’était attaché, à l’été 1992, les services de l’Uruguayen Edgar Borges. Aujourd’hui, l’ancien joueur professionnel raconte son arrivée au club pour La Voix des Sports : « Mes débuts avaient été plutôt bons, l’équipe avait été performante pendant les matchs de préparation. Après, on a eu des résultats en dents de scie, j’ai été blessé, je n’ai pas très bien vécu ce premier hiver qui était glacial pour moi. C’est clair qu’on jouait le maintien. »


Après plusieurs expériences dans des clubs sud-américains, Borges s’est installé définitivement à Lille et y a ouvert un bar. Il considère la capitale des Flandres comme son havre de paix : « J’ai eu mon premier appartement ici, c’est devenu mon village. Je sais que j’y finirai mes jours, c’est chez moi. Beaucoup pensent qu’avec un passé de footballeur normalement tu dois avoir de l’argent mais beaucoup ont une conception de la vie autre que la mienne. Je suis ici, j’ai une famille, je travaille, je suis heureux. »
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D'après l'article de la VDN, Edgar Borges est aujourd’hui serveur au restaurant «Le Glaz» à Lille.
https://www.lavoixdunord.fr/1131181/art ... s-toujours
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Hors ligneMessageZappa » mer. 26 janv. 2022 17:28

daddycool a écrit :Source of the post
Zappa a écrit :Source of the post
solid.snake a écrit :Source of the post Football : Edgar Borges, Lillois un jour, Lillois toujours

Trente ans après son transfert au LOSC, avec lequel l’aventure n’a duré qu’une saison, l’ancien attaquant international uruguayen habite toujours dans la capitale des Flandres où il a fait sa vie. Rencontre avec un homme au destin pas comme les autres.

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A la lutte pour le maintien en D1 dans les années 90, le LOSC s’était attaché, à l’été 1992, les services de l’Uruguayen Edgar Borges. Aujourd’hui, l’ancien joueur professionnel raconte son arrivée au club pour La Voix des Sports : « Mes débuts avaient été plutôt bons, l’équipe avait été performante pendant les matchs de préparation. Après, on a eu des résultats en dents de scie, j’ai été blessé, je n’ai pas très bien vécu ce premier hiver qui était glacial pour moi. C’est clair qu’on jouait le maintien. »


Après plusieurs expériences dans des clubs sud-américains, Borges s’est installé définitivement à Lille et y a ouvert un bar. Il considère la capitale des Flandres comme son havre de paix : « J’ai eu mon premier appartement ici, c’est devenu mon village. Je sais que j’y finirai mes jours, c’est chez moi. Beaucoup pensent qu’avec un passé de footballeur normalement tu dois avoir de l’argent mais beaucoup ont une conception de la vie autre que la mienne. Je suis ici, j’ai une famille, je travaille, je suis heureux. »
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D'après l'article de la VDN, Edgar Borges est aujourd’hui serveur au restaurant «Le Glaz» à Lille.
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Ah même pas proprio ... oui je vois, place du Lion d'Or (en face du Nicolas)
Merci pour l'info daddy !

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Hors ligneMessageCRICRI » ven. 28 janv. 2022 16:53


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Hors ligneMessageCRICRI » sam. 29 janv. 2022 08:09


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Hors ligneMessageTonio56 » mar. 8 févr. 2022 22:51

Article L'Equipe :

L'appel à l'aide de Younousse Sankharé (Giresunspor) : « Je m'inquiète vraiment pour ma sécurité »

Six mois après avoir rejoint le club turc de Giresunspor, avec lequel la relation a tourné au vinaigre, l'ancien joueur de Ligue 1 Younousse Sankharé se dit très inquiet. L'accès à l'électricité lui aurait été coupé et son président le menacerait même de lui envoyer des supporters à son domicile.

Le 9 août dernier, sur ses réseaux sociaux, le Giresunspor Kulübü, de retour en Süper Lig après une très longue absence dans l'élite turque, sortait le grand jeu pour la vidéo de présentation de l'une de ses recrues de l'été, bien connue en France : Younousse Sankharé (32 ans). Six mois plus tard, quasiment jour pour jour, la situation du milieu international sénégalais est devenue très critique, à l'entendre. Depuis cette ville côtière du nord-est de la Turquie, bordée par la mer Noire, le joueur témoigne par téléphone : « Je suis dans ma voiture pour charger mon téléphone, car on m'a enlevé l'électricité et Internet dans mon logement. Je ne me sens pas du tout en sécurité. » L'inquiétude se lit à travers son récit. Même à distance.

Reprenons le fil de son histoire avec Giresun pour mieux comprendre. Né à Sarcelles (Val d'Oise), formé au PSG, passé par de nombreux clubs français (Reims, Dijon, Valenciennes, Guingamp, Lille, Bordeaux...) et parti à l'étranger depuis deux ans (d'abord au CSKA Sofia, puis au Panathinaïkos), Sankharé a eu l'occasion l'été dernier de rejoindre le promu, où évolue aussi le Malien Fousseni Diabaté (ex-GFCA, Leicester, Amiens). « Le club est venu directement à nous et le deal s'est fait assez vite, rembobine son agent Ghali Bouzfour. Les dirigeants étaient impatients de le voir jouer. D'ailleurs, avant même de signer, ils souhaitaient que Younousse soit présent pour un amical deux jours après, preuve qu'ils voulaient l'intégrer le plus rapidement possible. » Mais rien ne s'est passé comme prévu.

En une demi-saison, Sankharé n'a disputé qu'un peu plus de 400 minutes (8 apparitions en Championnat et 1 en Coupe) avec Giresunspor, actuellement au bord de la zone rouge au classement. L'intéressé reprend : « J'ai démarré le premier match après à peine une semaine de préparation, mais l'entraîneur (le Turc Hakan Keles) m'a sorti car on a pris un rouge. Pas de souci, mais pas d'explication non plus. Derrière, je m'aperçois que le coach ne compte pas sur moi, alors que le club a tout fait pour que je signe. » Le début des ennuis. « On a commencé à me mettre de côté, donc je prends mon mal en patience. Mais, à partir d'un moment, on me donne des amendes pour tout et n'importe quoi, sans me répondre. Je garde encore mon calme. Puis on me demande de baisser mon salaire. »

D'après sa version des faits, le joueur, sous contrat jusqu'en 2023, ne refuse pas l'idée, mais « tombe des nues » quand, dans la foulée de cette discussion - « deux ou trois minutes après » -, il reçoit du facteur une nouvelle amende. On est entre novembre et décembre et la situation dégénère pour de bon. « C'est monté crescendo, raconte Sankharé. J'ai immédiatement demandé des explications au directeur sportif et lui ai signifié qu'il était donc hors de question de baisser mon salaire. » Côté sanctions pécuniaires, son agent prend l'exemple d'une séance de kiné manquée à cause d'une maladie - « J'avais prévenu tout le monde », dixit Sankharé - qui lui a valu « une amende correspondant à la totalité de son salaire mensuel ».

Face à ces agissements, son avocat, Me Saïd Harir, a adressé, courant décembre (le 9 et le 27), deux mises en demeure au club turc, que L'Équipe a pu consulter, restées sans réponse d'après lui. « On a bien vu qu'ils voulaient se séparer de lui et faisaient tout pour le rendre dingue. C'est un comportement schizophrénique. Le but déguisé, c'est de ne pas payer son salaire », dénonce Me Harir. L'entourage du joueur espère ainsi trouver un terrain d'entente pour régler ce conflit.

Le fait que le milieu soit resté au mercato d'hiver, malgré des sollicitations reconnues mais « repoussées au vu de ma situation, personnelle comme financière, non réglée », - il déplore également des salaires qui n'ont pas été versés pour décembre et janvier -, a tout sauf arrangé les choses. Lundi, les deux camps auraient eu un nouvel échange téléphonique. Et, là encore, le dialogue aurait vite été rompu. « Entre-temps, le directeur sportif m'avait déjà demandé de rendre mon appartement et ma voiture, fait remarquer Sankharé. Ils utilisent tous les moyens de pression possibles. Là, hier (lundi), le président me lâche clairement des menaces. Il m'a dit : "Je retiens les supporters depuis longtemps. Désormais, s'il t'arrive quelque chose, ce ne sera plus mon problème." J'ai essayé de tempérer et il m'a raccroché au nez. »

Voilà pourquoi le gaucher passe aujourd'hui la majorité de son temps, hors entraînements, dans son véhicule. « Quand le président annonce pouvoir divulguer son adresse aux supporters, on peut avoir les plus grosses craintes pour Younousse, alerte Me Harir. Je lui ai conseillé de rester dans les lieux publics, et jamais seul. On a aussi pris attache avec l'ambassade. » « C'est très compliqué, renchérit son agent. On nous a clairement dit : "Si vous voulez entrer en guerre, on va faire la guerre". Les seules armes qu'on a, nous, c'est les lois de la FIFA. Eux font comme si Younousse n'existait plus. »

Autre exemple du traitement particulier : au centre d'entraînement, l'intéressé montre, vidéo à l'appui, qu'il est le seul dont l'accès aux vestiaires serait refusé et dont les affaires ne seraient pas préparées devant son casier. « Je sens que le climat est hostile. Quand j'ai mes séances, surtout le matin, il n'y a parfois pas de sécurité dans un stade pourtant ouvert à tous. Je ne sais pas si c'est mon inquiétude du moment qui veut cela, mais je vois des personnes suspectes s'approcher. Je me méfie de tout, j'y vais la peur au ventre. » Ce n'est pas la première fois que Sankharé se retrouve en conflit avec un club. En 2019, il avait été mis à pied à titre conservatoire par les Girondins, avant de trouver un accord pour résilier à l'amiable son contrat. Mais, cette fois, cela n'a rien à voir selon lui. « Je n'ai jamais connu cela, à ce point, avertit-il. Je m'inquiète vraiment pour ma sécurité. Je ne suis pas serein du tout. Sincèrement, je ne sais pas quoi faire. »

Contacté par mail et par téléphone, le club, qui ne communique pas en anglais, n'a pas donné suite.
"Moi je suis pour le plus avec le plus ! Mais pas le plus égal le moins n'égale pas plus" - M. Seydoux

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Hors ligneMessagespace_ritual » mar. 8 févr. 2022 22:55

solid.snake a écrit :Source of the post Football : Edgar Borges, Lillois un jour, Lillois toujours

Trente ans après son transfert au LOSC, avec lequel l’aventure n’a duré qu’une saison, l’ancien attaquant international uruguayen habite toujours dans la capitale des Flandres où il a fait sa vie. Rencontre avec un homme au destin pas comme les autres.

Stéphane Carpentier - Photos Florent Moreau Et Archives | Publié le 25/01/2022

A la lutte pour le maintien en D1 dans les années 90, le LOSC s’était attaché, à l’été 1992, les services de l’Uruguayen Edgar Borges. Aujourd’hui, l’ancien joueur professionnel raconte son arrivée au club pour La Voix des Sports : « Mes débuts avaient été plutôt bons, l’équipe avait été performante pendant les matchs de préparation. Après, on a eu des résultats en dents de scie, j’ai été blessé, je n’ai pas très bien vécu ce premier hiver qui était glacial pour moi. C’est clair qu’on jouait le maintien. »


Après plusieurs expériences dans des clubs sud-américains, Borges s’est installé définitivement à Lille et y a ouvert un bar. Il considère la capitale des Flandres comme son havre de paix : « J’ai eu mon premier appartement ici, c’est devenu mon village. Je sais que j’y finirai mes jours, c’est chez moi. Beaucoup pensent qu’avec un passé de footballeur normalement tu dois avoir de l’argent mais beaucoup ont une conception de la vie autre que la mienne. Je suis ici, j’ai une famille, je travaille, je suis heureux. »
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Carrément stylé comme histoire...
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Hors ligneMessageNekfra » mar. 8 févr. 2022 23:44

Une situation bien barbante pour Sankharé. La greffe n'a pas pris pour lui en Turquie, ça arrive.
"Yusuf est de retour. Allez par tout le monde, et prêchez la bonne nouvelle à toute la Création."

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Hors ligneMessageZappa » mer. 9 févr. 2022 01:37

Oui, et on aurait tort de s'en carrer


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