Il doit s'occuper de son club et il est surtout retourné à sa place de simple actionnaire.
On le voyait parce que Seydoux voulait qu'il prenne sa place, rien de plus.
LOSC : Michel Seydoux a enfin trouvé son successeur
Dimanche en début d’après-midi, via un communiqué, le président du LOSC a annoncé qu’il était en « négociations exclusives » avec Gérard Lopez, un homme d’affaires hispano-luxembourgeois, pour le rachat du club nordiste. La passation de pouvoir s’effectuera d’ici la fin de l’année.
Par OLIVIER FOSSEUX et ANTOINE PLACER | Publié le 17/10/2016
Une page importante de l’histoire du LOSC va se tourner avec la fin de l’ère Seydoux. PHOTO ARCHIVES PHILIPPE PAUCHET
Sauf incroyable retournement de situation, Michel Seydoux a enfin trouvé son successeur à la tête du LOSC. Le président a jeté son dévolu sur Gérard Lopez en officialisant l’engagement de «négociations exclusives» avec l’homme d’affaires hispano-luxembourgeois de 44 ans. Au terme de plusieurs mois d’échanges, les deux hommes ont trouvé un terrain d’entente ce week-end. « Il était indispensable que mon successeur ait la vision, la capacité et un projet permettant au LOSC de continuer à gagner des titres », a précisé le président nordiste, dans un communiqué commun.
« Ce fut la surprise du jour »
Si la vente du club n’est pas une surprise, l’identité du repreneur l’est beaucoup plus. « C’est une surprise car nous ne l’avons pas vu venir. On est un peu inquiet mais c’est logique », affirmait dimanche un salarié du LOSC, prévenu comme les autres par un mail envoyé à la mi-temps de Guingamp - Lille et qui sera attentif au message délivré par Reynald Berghe et Jean-Michel Vandamme, les directeurs généraux adjoints, ce lundi matin, à 9 h, dans l’amphithéâtre de Luchin. « Ce fut la surprise du jour », a résumé un joueur.
Échaudé par des contacts sans lendemain ou sans avenir, Michel Seydoux a géré ce dossier dans le plus grand secret. Mais l’officialisation des « négociations exclusives » dimanche après-midi n’est pas anodine. Elle prouve que les deux camps ont fait la plus grande partie du chemin sur le terrain financier. Le président du LOSC a dressé un état des lieux complet de la situation. En face, Gérard Lopez a forcément présenté une évidence de fonds après avoir été impressionné par le potentiel du stade et de ses supporters, et réfléchi à un projet sportif sur le long terme.
Céder les rênes à un homme avec un projet
Elle ferme aussi la porte aux autres candidats car le président du LOSC était sollicité cet été. Avec celui de Lopez, deux autres candidats voulaient lui succéder, deux repreneurs européens avec des investisseurs asiatiques. Michel Seydoux est resté fidèle à son principe de départ, céder les rênes à un homme avec un projet et des moyens pour que le LOSC continue son histoire et avance.
Enfin, dans le contexte sportif morose (six défaites en neuf journées et une 18e place en L1), l’arrivée du milliardaire a eu son effet auprès des supporters, qui espèrent déjà des stars pour le prochain mercato et une grande équipe pour la prochaine saison. Le nom de Leonardo, l’ancien directeur sportif du PSG, circulait déjà dimanche soir avec insistance.
« Le LOSC va bientôt avoir de nouveau une grande équipe », confiait un proche du dossier. D’ici Noël, il aura en tout cas un nouveau président. Une page importante de son histoire va se tourner avec la fin de l’ère Seydoux.
http://www.lavoixdunord.fr/60512/articl ... uccesseur#
Gérard Lopez : un milliardaire au LOSC
Le monde du sport et l’argent qu’on peut y gagner attirent depuis de nombreuses années Gérard Lopez, multimilliardaire luxembourgeois de 44 ans.
Par OLIVIER FOSSEUX | Publié le 17/10/2016
Il n’est pas parvenu à prendre les rênes du RC Lens en 2013, ni celle de l’Olympique de Marseille cet été où Lopez s’est fait doubler sur la ligne d’arrivée par McCourt.
« Quand il a un projet, il le mène de A à Z », assurait dans L’Équipe du 26 août, Jeff Strasser l’entraîneur de Fola Esch (D1 luxembourgeoise), un club que Lopez a racheté en 2007. Deux ans plus tôt, ce fils d’immigrés espagnols avait touché le jackpot en revendant ses participations dans Skype à eBay, pour 4,1 milliards d’euros. Une somme qu’il a réinvestie en créant plusieurs structures comme Mangrove Capital Partners, un fond d’investissement qui suit de très près le marché du football européen pour en tirer des bénéfices, ou Nekton Group, une entreprise spécialisée dans les énergies fossiles et pétrolières.
LOSC : Michel Seydoux a enfin trouvé son successeur
L’homme d’affaires a aussi décidé de placer ses capitaux dans la Formule 1. En deux temps (2009 puis 2011), il a racheté Lotus à Renault avant de lui revendre en 2015. L’expérience fut mitigée car sportivement Lotus a obtenu de bons résultats avec Kimi Räikkönen et Romain Grosjean. Mais, financièrement, elle a été cédée au bord de la faillite.
« Lille n’est pas un plan B »
« Lopez est un vrai passionné de sport, mais principalement de football et d’automobile », raconte un proche. Quelque part au Luxembourg, dans un endroit tenu secret, il possède ainsi un gigantesque hangar avec de très nombreuses voitures de collection. Le ballon rond demeure toujours dans un coin de la tête de ce sentimental. Il a tenté de reprendre Lugo (D2 espagnol), le club de la ville d’origine de ses parents qui n’était, alors, pas au mieux. « Avec le Fola Esch où il a joué quand il était enfant, avec un stade qui se situait à côté de sa maison, il a réussi à le ramener en D1 et à gagner des titres. Mais je crois qu’il voulait frapper un grand coup », poursuit ce témoin.
Il n’est pas parvenu à prendre les rênes du RC Lens en 2013, ni celle de l’Olympique de Marseille cet été où Lopez s’est fait doubler sur la ligne d’arrivée par McCourt. Le Luxembourgeois a cette fois eu le dernier mot avec le LOSC au bout d’un an de négociations. Son entourage insistait encore dimanche soir : « Lille n’est pas un plan B. »
http://www.lavoixdunord.fr/60513/articl ... re-au-losc
Dimanche en début d’après-midi, via un communiqué, le président du LOSC a annoncé qu’il était en « négociations exclusives » avec Gérard Lopez, un homme d’affaires hispano-luxembourgeois, pour le rachat du club nordiste. La passation de pouvoir s’effectuera d’ici la fin de l’année.
Par OLIVIER FOSSEUX et ANTOINE PLACER | Publié le 17/10/2016
Une page importante de l’histoire du LOSC va se tourner avec la fin de l’ère Seydoux. PHOTO ARCHIVES PHILIPPE PAUCHET
Sauf incroyable retournement de situation, Michel Seydoux a enfin trouvé son successeur à la tête du LOSC. Le président a jeté son dévolu sur Gérard Lopez en officialisant l’engagement de «négociations exclusives» avec l’homme d’affaires hispano-luxembourgeois de 44 ans. Au terme de plusieurs mois d’échanges, les deux hommes ont trouvé un terrain d’entente ce week-end. « Il était indispensable que mon successeur ait la vision, la capacité et un projet permettant au LOSC de continuer à gagner des titres », a précisé le président nordiste, dans un communiqué commun.
« Ce fut la surprise du jour »
Si la vente du club n’est pas une surprise, l’identité du repreneur l’est beaucoup plus. « C’est une surprise car nous ne l’avons pas vu venir. On est un peu inquiet mais c’est logique », affirmait dimanche un salarié du LOSC, prévenu comme les autres par un mail envoyé à la mi-temps de Guingamp - Lille et qui sera attentif au message délivré par Reynald Berghe et Jean-Michel Vandamme, les directeurs généraux adjoints, ce lundi matin, à 9 h, dans l’amphithéâtre de Luchin. « Ce fut la surprise du jour », a résumé un joueur.
Échaudé par des contacts sans lendemain ou sans avenir, Michel Seydoux a géré ce dossier dans le plus grand secret. Mais l’officialisation des « négociations exclusives » dimanche après-midi n’est pas anodine. Elle prouve que les deux camps ont fait la plus grande partie du chemin sur le terrain financier. Le président du LOSC a dressé un état des lieux complet de la situation. En face, Gérard Lopez a forcément présenté une évidence de fonds après avoir été impressionné par le potentiel du stade et de ses supporters, et réfléchi à un projet sportif sur le long terme.
Céder les rênes à un homme avec un projet
Elle ferme aussi la porte aux autres candidats car le président du LOSC était sollicité cet été. Avec celui de Lopez, deux autres candidats voulaient lui succéder, deux repreneurs européens avec des investisseurs asiatiques. Michel Seydoux est resté fidèle à son principe de départ, céder les rênes à un homme avec un projet et des moyens pour que le LOSC continue son histoire et avance.
Enfin, dans le contexte sportif morose (six défaites en neuf journées et une 18e place en L1), l’arrivée du milliardaire a eu son effet auprès des supporters, qui espèrent déjà des stars pour le prochain mercato et une grande équipe pour la prochaine saison. Le nom de Leonardo, l’ancien directeur sportif du PSG, circulait déjà dimanche soir avec insistance.
« Le LOSC va bientôt avoir de nouveau une grande équipe », confiait un proche du dossier. D’ici Noël, il aura en tout cas un nouveau président. Une page importante de son histoire va se tourner avec la fin de l’ère Seydoux.
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Gérard Lopez : un milliardaire au LOSC
Le monde du sport et l’argent qu’on peut y gagner attirent depuis de nombreuses années Gérard Lopez, multimilliardaire luxembourgeois de 44 ans.
Par OLIVIER FOSSEUX | Publié le 17/10/2016
Il n’est pas parvenu à prendre les rênes du RC Lens en 2013, ni celle de l’Olympique de Marseille cet été où Lopez s’est fait doubler sur la ligne d’arrivée par McCourt.
« Quand il a un projet, il le mène de A à Z », assurait dans L’Équipe du 26 août, Jeff Strasser l’entraîneur de Fola Esch (D1 luxembourgeoise), un club que Lopez a racheté en 2007. Deux ans plus tôt, ce fils d’immigrés espagnols avait touché le jackpot en revendant ses participations dans Skype à eBay, pour 4,1 milliards d’euros. Une somme qu’il a réinvestie en créant plusieurs structures comme Mangrove Capital Partners, un fond d’investissement qui suit de très près le marché du football européen pour en tirer des bénéfices, ou Nekton Group, une entreprise spécialisée dans les énergies fossiles et pétrolières.
LOSC : Michel Seydoux a enfin trouvé son successeur
L’homme d’affaires a aussi décidé de placer ses capitaux dans la Formule 1. En deux temps (2009 puis 2011), il a racheté Lotus à Renault avant de lui revendre en 2015. L’expérience fut mitigée car sportivement Lotus a obtenu de bons résultats avec Kimi Räikkönen et Romain Grosjean. Mais, financièrement, elle a été cédée au bord de la faillite.
« Lille n’est pas un plan B »
« Lopez est un vrai passionné de sport, mais principalement de football et d’automobile », raconte un proche. Quelque part au Luxembourg, dans un endroit tenu secret, il possède ainsi un gigantesque hangar avec de très nombreuses voitures de collection. Le ballon rond demeure toujours dans un coin de la tête de ce sentimental. Il a tenté de reprendre Lugo (D2 espagnol), le club de la ville d’origine de ses parents qui n’était, alors, pas au mieux. « Avec le Fola Esch où il a joué quand il était enfant, avec un stade qui se situait à côté de sa maison, il a réussi à le ramener en D1 et à gagner des titres. Mais je crois qu’il voulait frapper un grand coup », poursuit ce témoin.
Il n’est pas parvenu à prendre les rênes du RC Lens en 2013, ni celle de l’Olympique de Marseille cet été où Lopez s’est fait doubler sur la ligne d’arrivée par McCourt. Le Luxembourgeois a cette fois eu le dernier mot avec le LOSC au bout d’un an de négociations. Son entourage insistait encore dimanche soir : « Lille n’est pas un plan B. »
http://www.lavoixdunord.fr/60513/articl ... re-au-losc
PO a écrit :Source of the post
Concernant le déficit structurel régulièrement cité ici comme un épouvantail à repreneur, il faut croire qu'il n'est peut-être plus aussi élevé que ça.
Rappelons-nous qu'il est la résultante de la conjugaison entre des salaires qui avaient explosé après le doublé, mauvaise habitude qui a perduré quelques années (Il suffit de se rappeler des salaires d'Elana ou de Mendès), et le rendement économique du GSPM inférieur à celui modélisé.
Je pense que le plus dur est derrière nous. Il ne doit plus en rester des masses de gros contrats (Martin, Basa) et vu le pécule mis de côté lors du dernier mercato, on ne devrait pas finir la saison avec beaucoup de pertes. Après, ça dépendra aussi du classement final et des recettes inhérentes.
Reste à voir ce qu'il est devenu aujourd'hui, et vers quoi on va demain.
A mon avis, ça ne changera pas grand chose. Ce sera toujours un modèle économique basé sur le trading de joueurs.
En même temps, c'est un peu ça le métier de Gégé : on investit 5 et on revend à 20.
Tiens au fait, il y en a un dont ne parle pas du tout dans ça : Marc Coucke, il devient quoi le businessman déguisé en grappe de raisin ?
Il est justement en train de réfléchir à son prochain déguisement pour le carnaval d'Ostende et il te passe le goedendag.
Qui mange du feu chie des étincelles.
(proverbe flamand)
(proverbe flamand)
Miladin Béca a écrit :Source of the post Il doit s'occuper de son club et il est surtout retourné à sa place de simple actionnaire.
On le voyait parce que Seydoux voulait qu'il prenne sa place, rien de plus.
Je pense que Coucke avait prévu d'investir plus, mais découvrant en profondeur l'état financier du LOX en tant qu'actionnaire, en bon investisseur avisé, il a eu peur, trop de risque, et qu'il a préféré s'effacer ...
lu sur le net,à prendre avec des pincettes bien sur
citation
"J'ai fait des recherches et Lopez veut investir mais il sera pas tous seuls Lopez prend les parts de seydoux et le groupe des chinois rentrera dans le capital du losc pour remplacé partouche et marc coucke reste au losc mais de 5% passe à 15% pour info le groupe chinois c'est un groupe d investisseurs ils sont 6 et les 6 sont aussi milliardaire ce que j'ai pu lire le mercato serait de 50 M euros max pour décembre et pour juin serait de 160 M euros et pour les années suivantes de 80 M euros enfin c'est leurs projets "
citation
"J'ai fait des recherches et Lopez veut investir mais il sera pas tous seuls Lopez prend les parts de seydoux et le groupe des chinois rentrera dans le capital du losc pour remplacé partouche et marc coucke reste au losc mais de 5% passe à 15% pour info le groupe chinois c'est un groupe d investisseurs ils sont 6 et les 6 sont aussi milliardaire ce que j'ai pu lire le mercato serait de 50 M euros max pour décembre et pour juin serait de 160 M euros et pour les années suivantes de 80 M euros enfin c'est leurs projets "
Sur le papier tout va toujours bien. C'est quand ils jouent sur de l'herbe que ça se gâte,Dodger le 13/06/19
Les questions qui demeurent après la vente du LOSC color]
La vente du club à Gérard Lopez impactera directement plusieurs domaines de compétences, avec évidemment la sphère sportive au premier rang. Tour d’horizon des interrogations qui planent.
Par OLIVIER FOSSEUX ET ANTOINE PLACER | Publié le 17/10/2016
Si Lille change de tête, la Métropole (MEL), co-propriétaire du stade, va elle aussi changer d’interlocuteur. Autant le dire, une telle nouvelle concernant le club numéro un, locataire de l’outil phare (le Stade Pierre-Mauroy), aurait de quoi inquiéter le président Damien Castelain. PHOTO ARCHIVES. MORTAGNE
[color=#0000BF]]Frédéric Antonetti est-il menacé ?
Frédéric Antonetti a prolongé au LOSC jusqu’en juin 2020. Photo archives Edouard Bride - La Voix du Nord
Quand il aura pris les rênes du LOSC, Gérard Lopez conservera-t-il Frédéric Antonetti ? C’est évidemment l’une des premières questions qui va se poser. Joint dimanche soir, le technicien corse n’a pas souhaité réagir sur les futurs changements à la tête du club. « Je l’ai appris hier (samedi) mais en ce moment ma principale préoccupation est de sortir de la tempête où on se trouve. Car notre situation au classement me pèse énormément. Après ce qui se passe en coulisses, on verra bien… », a-t-il simplement commenté. Il y a un mois, Frédéric Antonetti a prolongé au LOSC jusqu’en juin 2020. Autant dire qu’une séparation coûterait déjà plusieurs millions d’E à la future équipe dirigeante.
Quid de Marc Coucke ?
Marc Coucke. Photo archives Baziz Chibane - LA VOIX DU NORD
Il y a deux ans environ, le milliardaire belge était rentré dans le capital du LOSC pour en devenir le troisième actionnaire avec 5 % des parts. Michel Seydoux a cru, l’espace de quelques semaines, avoir trouvé son successeur et le président du KV Ostende pensait franchir une autre étape en découvrant la Ligue 1. Mais le timing n’était finalement pas le bon pour les deux hommes. Michel Seydoux est resté aux commandes du LOSC, tout en s’appuyant sur l’homme d’affaires belge pour ses conseils de gestion. Coucke s’est aussi investi dans le transfert de De Préville, cet été. Pour répondre aux exigences de la DNCG, le KV Ostende a acheté l’attaquant à Reims avant de le prêter au LOSC. Hier, le Belge, d’habitude si vif sur les réseaux sociaux, n’avait pas gazouillé le moindre commentaire.
La Métropole et le Grand Stade impactés ?
Si Lille change de tête, la Métropole (MEL), co-propriétaire du stade, va elle aussi changer d’interlocuteur. Autant le dire, une telle nouvelle concernant le club numéro un, locataire de l’outil phare (le Stade Pierre-Mauroy), aurait de quoi inquiéter le président Damien Castelain. Pourtant, celui-ci fait «une totale confiance à Michel Seydoux». « Il m’a prévenu un peu en avance, par courtoisie, de l’entrée dans des négociations exclusives avec M. Gérard Lopez. S’il a pris la décision d’écarter les autres et de fermer la discussion, c’est qu’ils sont dans le même état d’esprit ».
La MEL peut-elle s’inquiéter, en cas de revente, d’une volonté du nouvel homme fort de renégocier le loyer annuel du stade (environ 5 millions d’euros)? «Je ne renégocierai pas, je ne bougerai pas, ça c’est très clair», nous a assurés le président de la communauté. «Si les discussions vont plus loin et aboutissent, avec le club, avec ELISA (Eiffage), on s’assiéra tous autour de la table, bien sûr.»
http://www.lavoixdunord.fr/60518/articl ... te-du-losc
La vente du club à Gérard Lopez impactera directement plusieurs domaines de compétences, avec évidemment la sphère sportive au premier rang. Tour d’horizon des interrogations qui planent.
Par OLIVIER FOSSEUX ET ANTOINE PLACER | Publié le 17/10/2016
Si Lille change de tête, la Métropole (MEL), co-propriétaire du stade, va elle aussi changer d’interlocuteur. Autant le dire, une telle nouvelle concernant le club numéro un, locataire de l’outil phare (le Stade Pierre-Mauroy), aurait de quoi inquiéter le président Damien Castelain. PHOTO ARCHIVES. MORTAGNE
[color=#0000BF]]Frédéric Antonetti est-il menacé ?
Frédéric Antonetti a prolongé au LOSC jusqu’en juin 2020. Photo archives Edouard Bride - La Voix du Nord
Quand il aura pris les rênes du LOSC, Gérard Lopez conservera-t-il Frédéric Antonetti ? C’est évidemment l’une des premières questions qui va se poser. Joint dimanche soir, le technicien corse n’a pas souhaité réagir sur les futurs changements à la tête du club. « Je l’ai appris hier (samedi) mais en ce moment ma principale préoccupation est de sortir de la tempête où on se trouve. Car notre situation au classement me pèse énormément. Après ce qui se passe en coulisses, on verra bien… », a-t-il simplement commenté. Il y a un mois, Frédéric Antonetti a prolongé au LOSC jusqu’en juin 2020. Autant dire qu’une séparation coûterait déjà plusieurs millions d’E à la future équipe dirigeante.
Quid de Marc Coucke ?
Marc Coucke. Photo archives Baziz Chibane - LA VOIX DU NORD
Il y a deux ans environ, le milliardaire belge était rentré dans le capital du LOSC pour en devenir le troisième actionnaire avec 5 % des parts. Michel Seydoux a cru, l’espace de quelques semaines, avoir trouvé son successeur et le président du KV Ostende pensait franchir une autre étape en découvrant la Ligue 1. Mais le timing n’était finalement pas le bon pour les deux hommes. Michel Seydoux est resté aux commandes du LOSC, tout en s’appuyant sur l’homme d’affaires belge pour ses conseils de gestion. Coucke s’est aussi investi dans le transfert de De Préville, cet été. Pour répondre aux exigences de la DNCG, le KV Ostende a acheté l’attaquant à Reims avant de le prêter au LOSC. Hier, le Belge, d’habitude si vif sur les réseaux sociaux, n’avait pas gazouillé le moindre commentaire.
La Métropole et le Grand Stade impactés ?
Si Lille change de tête, la Métropole (MEL), co-propriétaire du stade, va elle aussi changer d’interlocuteur. Autant le dire, une telle nouvelle concernant le club numéro un, locataire de l’outil phare (le Stade Pierre-Mauroy), aurait de quoi inquiéter le président Damien Castelain. Pourtant, celui-ci fait «une totale confiance à Michel Seydoux». « Il m’a prévenu un peu en avance, par courtoisie, de l’entrée dans des négociations exclusives avec M. Gérard Lopez. S’il a pris la décision d’écarter les autres et de fermer la discussion, c’est qu’ils sont dans le même état d’esprit ».
La MEL peut-elle s’inquiéter, en cas de revente, d’une volonté du nouvel homme fort de renégocier le loyer annuel du stade (environ 5 millions d’euros)? «Je ne renégocierai pas, je ne bougerai pas, ça c’est très clair», nous a assurés le président de la communauté. «Si les discussions vont plus loin et aboutissent, avec le club, avec ELISA (Eiffage), on s’assiéra tous autour de la table, bien sûr.»
http://www.lavoixdunord.fr/60518/articl ... te-du-losc
Modifié en dernier par solid-snake le lun. 17 oct. 2016 12:06, modifié 2 fois.
PO a écrit :Source of the post Tiens au fait, il y en a un dont ne parle pas du tout dans ça : Marc Coucke, il devient quoi le businessman déguisé en grappe de raisin ?
il a été pressé d'accepter
La vie est belle!
Pedro_Henrique a écrit :Source of the post Quand mm du mal à voir l'intérêt d'investir dans un club de foot, qui plus est quand ce n'est pas ton club favori.
Son club favori c'est sans doute le Barça ou le Réal, mais sont inaccessibles. Mais il peut s'intéresser au LOSC, en faire SON équipe et en devenir un vrai supporter actif.
PO a écrit :Source of the post Vous pensez qu'apprenant tout ceci, Bauthéac va se découvrir des dons de dribbleurs, et qu'Amalfitano va taper le 10,8 s aux 100 m ?
Absolument et Vincent va arrêter tous les ballons sans les mains . Quant à Civelli ne va plus faire un tacle stupide de la saison!
Trop dire fait rire, bien faire fait taire. Roi Jean 29/01/21
Jooo a écrit :Source of the post Le retour du Barca du nord !
et de Hazard
« Cher Lillois vous allez me manquer »José Fonte
bredt a écrit :Source of the postPedro_Henrique a écrit :Source of the post Quand mm du mal à voir l'intérêt d'investir dans un club de foot, qui plus est quand ce n'est pas ton club favori.
Son club favori c'est sans doute le Barça ou le Réal, mais sont inaccessibles. Mais il peut s'intéresser au LOSC, en faire SON équipe et en devenir un vrai supporter actif.
Exactement. Seydoux ne supportait pas Lille avant de venir ici. Les espagnols qui ont repris le racle non plus...j'ai aussi du mal à croire que le russe propriétaire de Monaco supportait l'asm avant d'y aller, idem pour les chinois sochaliens ou auxerrois ...j'arrête les exemples mais il y a en a encore tant d'autres...
benosc a écrit :Source of the postbredt a écrit :Source of the postPedro_Henrique a écrit :Source of the post Quand mm du mal à voir l'intérêt d'investir dans un club de foot, qui plus est quand ce n'est pas ton club favori.
Son club favori c'est sans doute le Barça ou le Réal, mais sont inaccessibles. Mais il peut s'intéresser au LOSC, en faire SON équipe et en devenir un vrai supporter actif.
Exactement. Seydoux ne supportait pas Lille avant de venir ici. Les espagnols qui ont repris le racle non plus...j'ai aussi du mal à croire que le russe propriétaire de Monaco supportait l'asm avant d'y aller, idem pour les chinois sochaliens ou auxerrois ...j'arrête les exemples mais il y a en a encore tant d'autres...
Mais alors vous, vous rêvez debout.
A propos du stade et de la MEL.
Si Lopez ne négocie rien avant le rachat c'est sûr qu'après il aura bien des difficultés pour changer quoi que soit.
Je ne me rend pas bien compte de l'incidence, du coût et du contrat, de la location du stade. Ce contrat est il réellement un handicap pour le développement du club? Un repreneur pourrait il proposer de racheter le stade ? On sent bien quand même que le sujet stade n'est pas que positif.
Si Lopez ne négocie rien avant le rachat c'est sûr qu'après il aura bien des difficultés pour changer quoi que soit.
Je ne me rend pas bien compte de l'incidence, du coût et du contrat, de la location du stade. Ce contrat est il réellement un handicap pour le développement du club? Un repreneur pourrait il proposer de racheter le stade ? On sent bien quand même que le sujet stade n'est pas que positif.
Pedro_Henrique a écrit :Source of the post Quand mm du mal à voir l'intérêt d'investir dans un club de foot, qui plus est quand ce n'est pas ton club favori.
Il semble que Lopez apporte un nouveau modèle économique (le TPI), comme l'a fait le FC PORTO en son temps avec le TPO (tierce propriété). Il est, apparemment, partie prenante d'un fond d'investissement dont l'objet est... la vente de joueurs.
Un extrait d'un article qui expose le modèle économique:
"Le fonds Fair Play Capital propose, lui, un levier de financement privé aux clubs, largement demandeurs, du fait des règles de fair play financier qui les empêchent dorénavant d’opérer à perte. Les investisseurs dans la Sicav Sif – ils doivent être institutionnels et/ou placer au moins 125.000 euros – permettent ainsi aux clubs visés, d’abord des clubs de milieux de tableau, d’engager des joueurs. Dans un premier temps, avec un compartiment de 20 millions d’euros, la société de gestion vise des transferts d’une valeur de 2 à 3 millions d’euros. L’objectif: la vente à un autre club avec plus-value avant la fin du contrat du joueur. Dans le cas contraire, le club est engagé contractuellement avec la société de gestion pour rembourser le montant de l’emprunt."
http://paperjam.lu/news/le-foot-busines ... mbourgeois
Selon toutes vraisemblances, la démarche employée correspond peu ou prou au fonctionnement de Michel Seydoux, mais avec un raffinement (création de SICAV, d'agences de notations...) et des ambitions plus affirmées...
Un article intéressant venant d'un site sur Marseille (une fois n'est pas coutume) explique bien sa stratégie:
http://www.footballclubdemarseille.fr/o ... ueurs.html
bredt a écrit :Source of the postPedro_Henrique a écrit :Source of the post Quand mm du mal à voir l'intérêt d'investir dans un club de foot, qui plus est quand ce n'est pas ton club favori.
Son club favori c'est sans doute le Barça ou le Réal, mais sont inaccessibles. Mais il peut s'intéresser au LOSC, en faire SON équipe et en devenir un vrai supporter actif.
... et aussi de demander à Lopès de rester !
“ Qui veut faire quelque chose trouve toujours un moyen... Qui ne veut rien faire trouve une excuse ”
