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Hors ligneMessagePO » lun. 29 janv. 2024 12:42

Des propos qui n'engagent toutefois que Ludovic Obraniak. Didier Deschamps est a priori bien occupé par son poste et rien ne dit qu'il aurait du temps à consacrer à la cinquième division française.


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Hors ligneMessageNorthSide » lun. 29 janv. 2024 15:13

Michael Frey quitte Antwerp pour l'Angleterre

Le Queens Park Rangers (22ème en Championship) et le Royal Antwerp ont conclu un accord pour le transfert de l'ancien attaquant Lillois Michael Frey. Il a joué 69 matches et marqué 33 buts sous les couleurs d'Antwerp en Belgique.

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Hors ligneMessageZappa » lun. 29 janv. 2024 16:59

NorthSide a écrit :Source of the post Michael Frey quitte Antwerp pour l'Angleterre

Le Queens Park Rangers (22ème en Championship) et le Royal Antwerp ont conclu un accord pour le transfert de l'ancien attaquant Lillois Michael Frey. Il a joué 69 matches et marqué 33 buts sous les couleurs d'Antwerp en Belgique.


Bon ratio, ça ferait dans les 17-18 buts sur une saison pleine (à 38 matchs)

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Hors ligneMessageSteven Girard » jeu. 1 févr. 2024 15:54

On est passé à côté de Michael Essien qui était venu faire un essai à l'époque de Vahid...


https://twitter.com/CanalplusFoot/status/1753010389871206687

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Hors ligneMessagespace_ritual » jeu. 1 févr. 2024 18:36

Steven Girard a écrit :Source of the post On est passé à côté de Michael Essien qui était venu faire un essai à l'époque de Vahid...


https://twitter.com/CanalplusFoot/status/1753010389871206687


épique, et ça sort que 20 ans plus tard ?

Après chaque club a ses ratés, de mémoire Sainté a refusé Pastore, Lyon a refusé un échange Vairrelles/CR7 (celle-là c'est la pire mdr), un paquet de clubs ont refusé Griezmann également !
Président officiel du fan club de Gabisson Gudmundriel.

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Hors ligneMessageLosc In The Blood » ven. 2 févr. 2024 12:46


https://twitter.com/DonFcgb/status/1753238813592187160


Tiens tiens tiens tiens... Ca me rappelle bizarrement quelque chose.
02/06/2019 : Lens reste en Ligue 2 une cinquième année de suite. Le plan quinquennal de Gervais, le vrai.

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Hors ligneMessageSmith » ven. 2 févr. 2024 12:49

Losc In The Blood a écrit :Source of the post
https://twitter.com/DonFcgb/status/1753238813592187160


Tiens tiens tiens tiens... Ca me rappelle bizarrement quelque chose.


Rien à voir, nous on était en cessation de paiement.

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Hors ligneMessageLosc In The Blood » ven. 2 févr. 2024 12:50

Smith a écrit :Source of the post
Losc In The Blood a écrit :Source of the post
https://twitter.com/DonFcgb/status/1753238813592187160


Tiens tiens tiens tiens... Ca me rappelle bizarrement quelque chose.


Rien à voir, nous on était en cessation de paiement.


Il voulait pas amener un pool d'investisseurs chez nous fut un temps?? C'est surtout à ça que je pensais.
02/06/2019 : Lens reste en Ligue 2 une cinquième année de suite. Le plan quinquennal de Gervais, le vrai.

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Hors ligneMessageBasler » ven. 2 févr. 2024 12:54

Losc In The Blood a écrit :Source of the post
Smith a écrit :Source of the post
Losc In The Blood a écrit :Source of the post
https://twitter.com/DonFcgb/status/1753238813592187160


Tiens tiens tiens tiens... Ca me rappelle bizarrement quelque chose.


Rien à voir, nous on était en cessation de paiement.


Il voulait pas amener un pool d'investisseurs chez nous fut un temps?? C'est surtout à ça que je pensais.


Certaines rumeurs disaient que Gégé avait trouvé un accord avec des investisseurs émiratis pour réinjecter 250M dans les caisses juste avant qu'Elliott le mette à la porte

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Hors ligneMessageSmith » ven. 2 févr. 2024 12:54

Losc In The Blood a écrit :Source of the post
Smith a écrit :Source of the post
Losc In The Blood a écrit :Source of the post
https://twitter.com/DonFcgb/status/1753238813592187160


Tiens tiens tiens tiens... Ca me rappelle bizarrement quelque chose.


Rien à voir, nous on était en cessation de paiement.


Il voulait pas amener un pool d'investisseurs chez nous fut un temps?? C'est surtout à ça que je pensais.


Ah ok, je ne me souvenais plus trop, mais maintenant que tu le dis.
Il me semblait bien effectivement, à l'automne 2020.
Elliott n'a pas patienté :
https://www.lefigaro.fr/sports/football ... ub-1026205

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Hors ligneMessagelenormal » sam. 3 févr. 2024 08:56

Spéciale dédicace à Correa !

Si quelqu'un peut mettre en ligne, merci pour eux.
“ Qui veut faire quelque chose trouve toujours un moyen... Qui ne veut rien faire trouve une excuse ”

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Hors ligneMessageCarine » sam. 3 févr. 2024 09:16

Losc In The Blood a écrit :
https://twitter.com/DonFcgb/status/1753238813592187160


Tiens tiens tiens tiens... Ca me rappelle bizarrement quelque chose.


Investisseur veut il dire pigeon dans ce contexte ?

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Hors ligneMessagedodger » sam. 3 févr. 2024 09:34

Carine a écrit :Source of the post Investisseur veut il dire pigeon dans ce contexte ?

Je dirais plutôt micheton !
Souvent la foule trahit le peuple.
Victor Hugo

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Hors ligneMessagehélène29 » sam. 3 févr. 2024 14:40

Est ce que quelqu'un aurait l'integralité de l'article sur eden dans l'équipe du jour ?
Merci !

https://www.lequipe.fr/France-Football/ ... er/1446026

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Hors ligneMessageSmith » sam. 3 févr. 2024 15:00

nt spoil hs
Modifié en dernier par Smith le sam. 3 févr. 2024 15:06, modifié 1 fois.

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Hors ligneMessagelenormal » sam. 3 févr. 2024 15:03

hélène29 a écrit :Source of the post Est ce que quelqu'un aurait l'integralité de l'article sur eden dans l'équipe du jour ?
Merci !

https://www.lequipe.fr/France-Football/ ... er/1446026

Topic Anciens Dogues, j'avais demandé si quelqu'un pouvait le mettre en ligne, Smith l'a fait.
“ Qui veut faire quelque chose trouve toujours un moyen... Qui ne veut rien faire trouve une excuse ”

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Hors ligneMessageSmith » sam. 3 févr. 2024 15:05

EDEN HAZARD

issu de FRANCE FOOTBALL


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[b]Eden Hazard a annoncé sa retraite il y a quatre mois. Aujourd'hui installé à Madrid, le magicien belge de 33 ans revient, avec un franc-parler déconcertant, sur celui qu'il a toujours été et celui qu'il n'a jamais voulu être.

Thomas Simon, à Madrid
mis à jour le 3 février 2024 à 12h36

« Vous avez le pouvoir de revivre un instant de votre carrière, lequel choisissez-vous ?
Ouah... Mon premier match pro, avec Lille à Nancy (0-2, le 24 novembre 2007, 15e journée de D1). C'est là que tout a commencé. Il faisait froid. J'étais avec Badis (Lebbihi, son coéquipier)...

Alors, reprenez place sur le banc de touche à Marcel-Picot, comment vous sentez-vous ?
J'ai 16 ans (16 ans, 10 mois et 17 jours), je ne me dis même pas que je vais jouer. Pas de pression. Le foot est facile parce que dans ma tête je pense facile. La veille, on m'a dit "tu viens", j'étais trop content. On perdait, je suis entré en jeu (77e), numéro 33, zéro nom sur le maillot. Pour moi, le foot ç'a toujours été pareil : du plaisir, en donner et en prendre, en amical comme en demi-finales de Coupe du monde. Ç'a été mon chemin et c'est mon identité.

« J'avais ce côté "je m'en fous", petit merdeux sur le terrain, mais, en dehors, j'étais respectueux. Je ne foutais pas la merde dans le vestiaire »

Il y avait cette confiance en vous assumée à laquelle s'ajoutait un côté limite je-m'en-foutiste...
Ça agaçait à mes débuts, ce que je peux comprendre. Il ne faut pas oublier : c'était il y a presque vingt ans, une autre génération, d'autres mentalités. Arriver avec une telle assurance, c'était mal vu, ça ne passait pas très bien. On parle beaucoup de la génération 87 en France, ç'a été un peu ça pour Benzema et les autres. Maintenant, c'est différent. J'applaudis le petit qui, à 16 ans, arrive et dit : "Eh, donnez-moi le ballon, je vais tous vous dribbler." Chapeau ! Respect.

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Vous pouviez être vu comme un prétentieux ?
Même un petit merdeux, je pense. J'arrivais, je ne faisais même pas mes lacets et je disais : "Vas-y, c'est bon." Après, ils ont vu. Surtout, ils ont vu que je ne parlais pas dans le vent. "Donnez-moi le ballon", OK, bam, bam, but ! Les gars font "ouah". À la fin, c'était quoi le plus important ? T'es bon, tu fais gagner, tu prends des primes, tout le monde est content. J'avais ce côté "je m'en fous", petit merdeux sur le terrain, mais, en dehors, j'étais respectueux. Je ne foutais pas la merde dans le vestiaire. Je rigolais avec tout le monde. On connaît les histoires. Sur deux-trois trucs, ils m'ont fait comprendre "attention, t'es jeune"...

Durant ces seize années, qu'est-ce qui vous a fait le plus vibrer ?
La communion entre nous, joueurs, et les gens. Partager des émotions. Gagner des matches, des titres. Tu vois les supporters contents. Dans la rue, même des Marseillais ou des Parisiens me disent : "Ouah, le LOSC à l'époque, c'était top !" Pareil à Londres avec des fans d'Arsenal : "Hazard, c'était beau à voir." Ça dépasse le supportérisme, ils aiment le foot.

Et vous, quel geste vous procurait le plus de sensations ?
Le petit pont. Je pouvais être nul, si j'avais mis mon petit pont, c'était bon. C'est arrivé : 5e minute, petit pont, allez, j'arrête. (Il rit.) On perd 3-0 mais j'ai mis mon petit pont, je m'en fous. Mais jamais dans le but d'humilier. Juste le fait que les potes me disent : "Oh, ton petit pont, mate sur YouTube..." Maintenant, je dis à mes enfants : "Regardez les petits ponts de papa." (Il rit encore.) J'aime le beau geste, le beau contrôle. J'étais aussi dans les feintes de corps. Avec mon centre de gravité bas, mes contrôles orientés, ouah ! À une époque, dos au jeu, contrôle orienté comme ça (il mime le début du mouvement), personne ne pouvait me prendre le ballon. Je me rappelle d'un duel avec Van Dijk, le ballon n'a pas bougé. J'avais une telle confiance. En général, soit il y avait faute, soit le défenseur tombait. Génétiquement, j'ai eu la chance d'avoir des grosses cuisses, des grosses fesses, ça m'a trop aidé. Regarde "Vini" (Vinicius Jr) les cuisses qu'il a, tu ne peux pas lui prendre le ballon. Les coups du foulard ? J'en ai fait beaucoup, ç'a souvent apporté quelque chose. Tu fais un beau geste, t'entends le "oh", le "ouah" du stade. C'est le kif absolu !

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Eden Hazard a baissé le rideau sur sa carrière pro sans regret, sans amertume. (Léo Aupetit /L'Équipe)

Votre plus belle action ?
Une, je ne peux pas. Avec Lille, le but à Saint-Étienne (3-1, 10 septembre 2011), slalom entre les joueurs, je termine exter' du droit. Face à West Ham (2-0, 8 avril 2019), avec Chelsea, un peu pareil dans les petits espaces. Celui à Liverpool (2-1, 26 septembre 2018)... Ce sont des buts qui me correspondent, me représentent. Le tir de loin à Marseille (2-1, 6 mars 2011), ce n'est pas mon style. Quand je regardais les vidéos des joueurs, les tirs de loin, je n'en avais rien à foutre.

Vous avez affronté des méchants ?
En Premier League, pas mal mais ils respectaient le jeu. En Espagne, ils sont méchants, c'est plus vicieux. Ils te marchent un peu dessus, "je n'ai pas fait exprès". En France, il y avait Souleymane Diawara. Il faisait peur. Je l'ai revu avec le Variétés, il est gentil. Mais, sur le terrain...

Avez-vous stressé pour du foot ?
Du bon stress, lié au match, à l'engouement. En fait, j'ai plus stressé sur la fin, quand je jouais moins. Je devais jouer, je devais montrer. Je ne sais pas si c'était un stress. Mais je pouvais me dire "vas-y, je ne suis pas bien, t'sais quoi, ne me donnez pas le ballon". Au Real, j'avais l'impression que j'allais le perdre avant de l'avoir.

La bio d'Eden Hazard
33 ans. Né le 7 janvier 1991 à La Louvière (Belgique). 1,75 m ; 74 kg. Attaquant. International belge (126 sélections, 33 buts de 2008 à 2022). Parcours : Lille (2007-2012), Chelsea (ANG, 2012-2019), Real Madrid (ESP, 2019-2023). Palmarès : Coupe du monde des clubs 2022 ; Supercoupe d'Europe 2022 ; Ligue des champions 2022 ; Ligue Europa 2013 et 2019 ; Champion de France 2011 ; Champion d'Angleterre 2015 et 2017 ; Champion d'Espagne 2020 et 2022 ; Supercoupe d'Espagne 2020 et 2022 ; Coupe de France 2011 ; Coupe d'Angleterre 2018 ; Coupe du Roi 2023 ; Coupe de la Ligue anglaise 2015.

Vous étiez comment avant un gros match ?
Je ne pouvais pas me concentrer deux heures avant, sinon, après, je faisais n'importe quoi. J'ai essayé de faire dans l'autre sens, concentration, préparation, échauffement : je faisais de la merde sur le terrain, mais vraiment. Alors que tennis-ballon, Mario Kart, tu rigoles, tu fais n'importe quoi dans le vestiaire, t'oublies carrément le match, son importance, et puis t'y vas ! Demi-finale de Coupe du monde contre la France, pareil. Souvent, échauffement dégueulasse, je jouais bien. Mon père en rigolait. À l'inverse, frappe lucarne, bim, bam, j'arrivais, et les trois premières minutes, tu ne me voyais pas.

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Au Real Madrid, le Belge, ici en 2019 face à l'Atlético de Kieran Trippier, réalisait son rêve, jouer avec la tunique blanche. Mais, entre méforme et blessures, l'idylle a tourné court. (Benjamin Cremel /L'Équipe)

Footballeur, c'était un métier ?
Non, un jeu. Et j'ai essayé de pousser ça jusqu'à la fin. Quand c'en était plus un, j'ai arrêté. Je savais que c'était mon job, je gagnais ma vie avec. Mais je voulais être loin de ça. C'est mon kif, mon jouet. Et c'est pour ça que j'ai fait cette carrière. C'est mon ressenti.

Vous auriez aimé avoir une autre mentalité ? Le rapport au travail d'un Cristiano Ronaldo, par exemple ?
Non. Ça n'aurait pas été moi. Après une rencontre, aller une heure dans le bain froid, non. Laissez-moi tranquille, avec mes potes, on rentre chez moi, on joue aux cartes, on boit une bière. Je joue deux heures avec mes fils dans le jardin. C'était ma récup. Si j'avais été comme Cristiano, c'est l'exemple, il y en a d'autres, j'aurais fait un burn-out.

« Si j'avais été comme Cristiano Ronaldo, j'aurais fait un burn-out »

Les exigences liées au foot pro, vous les preniez comment ?
Quand t'es bon sur le terrain, tu fais ce que tu veux. Je pars de ce principe. Je me gérais. Je n'allais pas à la salle tous les trois jours, je ne faisais pas trois heures de kiné pour récupérer. Mais je faisais la différence. L'exigence, c'est d'être bon.

Quelles sont les contraintes que vous aimiez le moins ? Le travail défensif ?
J'ai défendu. Mais ce n'est pas ce qu'on me demande. Sinon, j'aurais été défenseur. J'en rigolais avec Azpi (César Azpilicueta), avec Branislav (Ivanovic). "Eh, c'est toi qui cours !" Mais toujours dans le respect. Ils savaient.

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À Chelsea, Eden Hazard, ici devant le Arsenal de Mikel Arteta, a notamment conquis deux titres de champion et les fans des Blues. Mais pas de Ligue des champions comme le souligne le Belge lui-même. (Richard Martin/L'Équipe)

John Obi Mikel a déclaré : "C'est le joueur le plus paresseux que j'ai vu. Mais le week-end, c'était l'homme du match et il venait nous dire « les gars, vous voyez »".
C'est la vérité et je kiffe ce qu'il dit. OK, j'étais un paresseux. Après, j'allais m'entraîner tous les jours. Mais je me donnais et encaissais tellement en match que je n'aurais pas supporté d'être toute la semaine à fond, à prendre des coups. Mon corps, ce n'est pas quinze ans qu'il aurait fait, c'est trois. Quand t'es le joueur star de l'équipe, entre guillemets, si, toi, tu ne fais pas... Avec certains entraîneurs, ça n'allait pas : "Il ne court pas à l'entraînement, donc les jeunes qui arrivent veulent faire comme Eden. Mais tout le monde ne peut pas faire comme Eden." C'est ce qu'ils m'expliquaient. Mais laisse-moi tranquille. Et s'ils n'ont pas envie de courir, ils n'ont pas envie de courir. Je ne veux pas être un exemple.

« La diététique, c'est nul. Enfin, c'est bien si tu veux jouer jusqu'à 40 ans. Je savais que ce ne serait pas mon cas »

Et au niveau diététique ?
Normal. Je ne vais pas dire que j'abusais. Je ne faisais pas attention. Mais je n'allais pas au McDo tous les jours. Tu ne tiens pas seize ans pro. Je n'y accordais pas d'importance. Je suis un bon vivant, j'aime manger, avec des amis, on boit un verre. Ça m'est arrivé veille de match, de manger à la maison, boire une petite bouteille, tac. Oh moi, Boxing Day, c'est Noël, raclettes, vin (il tape dans ses mains), on allait je ne sais pas où, but, but... Alors que les gens me disent de faire attention. C'est bizarre... La diététique, c'est nul, ça ne sert à rien. Enfin, c'est bien si tu veux jouer jusqu'à 40 ans. Je savais que ce ne serait pas mon cas. Un petit Ruinart blanc de blancs, il est tout le temps dans le frigo.

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Le jeune retraité espère désormais profiter plus encore de ses enfants et de ses amis et n'éprouve pas l'envie de remettre un pied dans le monde du football professionnel. (Léo Aupetit /L'Équipe)

Et l'épisode du hamburger en sélection avec Georges Leekens ?
Une erreur de jeunesse. C'est plus marrant, parce que c'est moi, parce que j'ai fait de bonnes choses avec la Belgique ensuite. Dernier match de la saison (éliminatoires de l'Euro 2012, contre la Turquie, 1-1, 3 juin 2011), c'était les vacances après. C'était important, on pouvait se qualifier, j'étais déçu d'être sorti (60e). Au vestiaire, je vois qu'on rate un penalty (Witsel, 75e). Sur le terrain, normalement, je l'aurais tiré. J'ai appelé mon père : "Viens, on se rejoint dehors." Il y avait le truc à hamburgers, j'ai demandé à mon oncle d'en prendre. On mangeait, la caméra est passée. C'est une bêtise (qui lui a valu d'être sanctionné) mais ce n'était pas non plus... Et, en Belgique, les hamburgers sont bons, je savais. (Il rit.) Demain, si Leekens est là, on va en manger un ensemble.

Quand vous signez au Real et arrivez à la reprise avec 5 kilos de trop, là, vous avez déconné ?
Avec Chelsea, je viens de terminer une saison de malade, l'une des meilleures de ma carrière. Je me dis : "Maintenant, je suis au Real, c'est peut-être les dernières vacances où je vais pouvoir..." Et je me suis lâché comme je me lâchais tous les étés. Sept ans en Angleterre, sans coupure à Noël, à tout donner, alors quand j'ai trois-quatre semaines de vacances, "me cassez pas les pieds", barbecues, rosé, tout ça. Et c'est ce qui me permettait de me remettre à zéro pour repartir. Après, le Real, ç'a mal tourné, et voilà.

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Enfant, Eden Hazard avait pour idole Zinédine Zidane. Au Real Madrid, le Belge et le coach français parlait le même langage foot, celui des artistes. (Alexis Réau/L'Équipe)

Vous vous êtes dit que votre corps vous faisait payer vos excès ?
Non. Mon corps me fait payer toutes ces années où j'ai commencé tôt, charbonné sans quasiment jamais m'arrêter, tous les coups pris. Pas parce que j'ai mangé ci, ça. Je me le dis, je ne peux pas le prouver. Ceux qui connaissent tout vont dire "c'est parce qu'il n'a pas fait attention". J'accepte, chacun son avis. Au Real, j'ai enchaîné les blessures. Parfois, je ne savais même pas comment, ni pourquoi. Tu te réveilles, tu sors du lit, tu te blesses. Arrête, quoi ! Mon corps est fatigué, il ne peut plus. Il a besoin de se reposer mais il ne peut pas. Le corps, il parle et le mien m'a bien parlé. Ces dernières années, il m'a tout dit : "Eh, t'sais quoi, vas-y, arrête tes conneries, fais attention, prends soin de toi."

« Je n'ai pas passé seize ans à ne pas m'entraîner. Les petits jeux, les petits matches, j'étais là. C'est vrai, j'arrivais certains matins, pas bien dormi, pas envie et, quand c'est le cas, je le montre »


Quel entraîneur vous a accordé le plus de passe-droits ?
Difficile à dire, beaucoup m'ont laissé faire un peu... Mais parce que j'étais bon, encore une fois. Le seul qui m'a vraiment demandé, c'est (Antonio) Conte. Tous les jours, il faut que tu fasses ça, ça... Et ça m'énervait. C'est l'un des plus grands entraîneurs et c'est peut-être avec lui que j'ai fait ma meilleure saison mais c'est celui qui me correspondait le moins, les entraînements, ses séances tactiques. Put..., j'en avais marre. (José) Mourinho, la troisième année ne s'est pas bien passée, mais j'ai aimé. Il disait : "Faites attention à Eden, ne lui donnez pas de coups." Je prenais le ballon, je rigolais : "Eh, me donnez pas de coups, là !" (Il rit aux éclats.)

Et les autres ?
Zizou, on avait la relation foot, il va te donner quelques instructions, pas te casser les pieds. (Rudi) Garcia, (Roberto) Martinez, super. Faut pas croire qu'ils me laissaient toujours tout faire. On dit que j'étais un fainéant. Mais je n'ai pas passé seize ans à ne pas m'entraîner. Les petits jeux, les petits matches, j'étais là. C'est vrai, j'arrivais certains matins, pas bien dormi, pas envie et, quand c'est le cas, je le montre. "Me donnez pas la balle. Je me fais un mètre carré et je bouge pas ! Je-bouge-pas." Et je ne bougeais pas pendant une heure. Une heure de tactique : "Je peux aller avec le kiné ?"

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À Chelsea, ici en 2012, comme à Lille ou au Real Madrid, Eden Hazard a toujours aimé faire se lever les foules. Le spectacle permanent. (Javier Garcia/BPI / Panoramic)

Comment vous vous mettiez tout le monde dans la poche ?
J'ai ce côté "on est là, on déconne". Ç'a dû en énerver. Je le sentais, j'allais vers eux : "T'sais quoi, désolé, j'me suis pas bien entraîné, mais ça va aller, on va gagner. Je t'apporterai une boîte de chocolats, ça ira mieux."

Vous avez eu de grands entraîneurs mais aviez-vous besoin d'être coaché ?
Je ne pense pas. On ne va pas me faire croire qu'un entraîneur qui a de grands joueurs leur apprend grand-chose. À City, c'est Guardiola bien sûr, mais il ne va pas apprendre à Kev' (De Bruyne) à faire une passe, plutôt à se gérer, un aspect tactique. Il est seul sur le terrain pour passer à Haaland. Tu vas apprendre quoi à Modric ? Peut-être que des entraîneurs vont dire : "Il se prend pour qui, celui-là ?" Oui, tu dois être coaché, bien sûr. Mais il y a coacher et coacher. "Dis-moi où je dois me positionner et je fais ce que j'ai à faire. Avec le ballon, je suis là, t'inquiète."


Quel est le moment où vous vous êtes senti le plus fort ?
La saison où on est champion avec Mourinho (2014-2015), la première avec Conte (2016-2017) et celle avec (Maurizio) Sarri (2018-2019). Ces trois-là, pouah ! Il m'a manqué une Ligue des champions quand j'étais au top. C'est le petit regret que j'ai, ne pas avoir emmené Chelsea comme l'a fait un Drogba en 2012... Je pars et ils la gagnent (2021). Donc la Belgique va gagner l'Euro, c'est écrit.

« Ronaldinho. Les gens disent : "Il n'a pas fait la carrière. Il aurait pu avoir dix Ballons d'Or si..." Non. C'était comme ça qu'il devait être. Demande aux joueurs pros de maintenant : sur mille, neuf cents vont te dire : "C'était mon idole". »


Votre match ultime ?
Le Brésil (2-1, quart de la Coupe du monde 2018). Je me sentais tellement fort, mentalement, physiquement. J'étais injouable. Pas marqué, pas de passe décisive, j'ai même raté. Mais c'est moi. Le joueur que j'ai rêvé d'être, je l'ai été sur ce match. Et j'ai fait rêver les gens, sans marquer, sans rien. Maintenant, il y a que ça qui compte. T'as des joueurs, je ne vais pas les citer, je respecte ce qu'ils font, mais ils mettent trois buts en faisant trois fois comme ça (il mime un pied tendu), et, après, on dit "ouah"... Ils jouent dans de grandes équipes, voilà. Oui, ils font gagner mais ne peuvent procurer un truc qu'à un supporter de leur équipe, à moi, rien. Je regardais le PSG pour Verratti. Peu importe son hygiène de vie, ses cartons, il ne pouvait pas changer. C'est un peu le même moule que moi. Il dribble dans sa surface, peut-être il perd le ballon et but derrière. "Ouais Verratti..." Il s'en fout, il va recommencer. Chapeau l'artiste. Tu m'as fait kiffer !

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6 juillet 2018, quart de finale de la Coupe du monde Brésil-Belgique (1-2). Ce soir-là, Eden Hazard, devant Neymar, a été le joueur qu'il avait rêvé d'être. (O. Behrendt/Imago/Panoramic)

Il y en a d'autres ?
Hatem (Ben Arfa). Il jouait avec ses enfants sur le terrain. Ronaldinho. Les gens disent : "Il n'a pas fait la carrière. Il aurait pu avoir dix Ballons d'Or si..." Non. C'était comme ça qu'il devait être. Il n'en a gagné qu'un (2005) mais demande aux joueurs pros de maintenant : sur mille, neuf cents vont te dire : "C'était mon idole." Riquelme, il n'allait pas vite, c'était le boss. Zidane, Robinho... Moi aussi, j'ai essayé de procurer des émotions et le plus beau, c'est juste ça. Même avec 5 kilos en trop. Je t'ai procuré des émotions ? Oui ? OK ! Non ? Dommage pour toi, t'iras voir quelqu'un d'autre.

La demi-finale face à la France (0-1) est-elle une blessure ?
Non. Sur le coup, oui, t'es à ça d'aller en finale. Avec le recul, il nous a manqué de la fraîcheur. Je trouve qu'on a créé davantage d'émotions en perdant que la France en gagnant. On me parle de cette Belgique partout où je vais. C'est plus fort que gagner. Les gens vont dire "il a le seum encore" non, c'est ce que j'ai ressenti.


En termes de football pur, y a-t-il des joueurs pour lesquels vous vous êtes dit : "Lui, c'est plus fort que moi" ?
Individuellement, Messi, c'est peut-être le seul. J'ai kiffé voir celui de Barcelone, moins sur la fin, mais c'est le plus grand de l'histoire. Injouable, impossible de lui prendre le ballon. Cristiano est un plus grand joueur que moi mais, en termes de football pur, honnêtement, je ne pense pas. Neymar, peut-être. Après, pas plus fort que moi mais, au Real, t'as les meilleurs, par rapport aussi à leur carrière, les Benzema, Modric, c'était au-dessus, Kroos, Kev' (De Bruyne), ça respire le foot.

Vous auriez pu faire mieux ?
Oui. On peut toujours, dans la gestion, les choix. J'aurais peut-être même dû faire mieux. Mais sur le moment, ce n'est pas ce que je pensais. Voulu faire mieux ? Non. Alors là, pas du tout. Je me suis toujours foutu des stats. Mettre 300 buts plutôt que 200 ? Pas pour ça que j'étais là. J'ai fait ce que j'avais à faire : j'ai donné du plaisir et j'en ai pris.

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Deux heures avec Thomas Simon pour retracer une carrière. Sans faux-semblants. Chapeau l'artiste ! (Léo Aupetit /L'Équipe)

Est-ce que le Real vous correspondait ?
C'est facile à dire maintenant. Depuis tout petit, j'étais fan de Zidane. Il y avait Zidane, donc j'ai aimé le Real. Le Bernabeu, maillot blanc, il y a un charme que les autres n'ont pas. Le Real, c'est spécial. Après, me correspondre, je ne pense pas. Ce n'est pas moi. C'est le club un peu m'as-tu-vu, et je ne suis pas trop comme ça. Même la manière de jeu ne me correspondait pas, si tu compares avec d'autres clubs. Mais c'était mon rêve. Je ne pouvais pas arrêter ma carrière sans y venir.

Vouliez-vous de cette exigence qu'impose le Real ?
Tout ça, je l'ai senti. Comme j'ai toujours fait, j'aurais aimé tourner autour, faire à ma manière, et y réussir. Ça prouve que le Real est plus grand que tout. C'est compliqué d'y jouer. Il fallait peut-être que je m'entraîne plus. J'ai aussi eu les blessures qu'il ne fallait pas aux moments où il ne fallait pas. L'opération, la pose de la plaque, le confinement. Je reviens, j'ai mal, je force. Deuxième saison, je pète de partout. Ancelotti arrive. Bonne prépa, je joue bien. Mais mon corps, les douleurs, les blessures...

« Je suis passé de costaud face à des gars qui m'arrachaient le genou à je me lève de mon lit, je suis blessé »

C'était trop ?
Un matin, au réveil, j'ai une boule comme ça (il montre une petite tasse) à la cheville. Infection. Je me refais opérer, ce que je voulais et demandais. Encore deux ans de contrat, je me disais : "Vas-y, essaye de te bouger." Mais je partais de trop loin. J'ai perdu ma place, puis la confiance, puis l'envie. Je suis passé de costaud face à des gars qui m'arrachaient le genou à je me lève de mon lit, je suis blessé. J'aurais aimé comprendre pourquoi et je n'ai pas réussi. Par exemple, j'ai vu un mec qui travaille avec les énergies. Il m'a dit "les énergies, ça va pas". Merde, qu'est-ce qui se passe ? Ton corps ne veut plus, c'est tout, accepte. Tu connais un joueur qui finit sa carrière et qui a mal nulle part ? Je suis proche de (Javier) Pastore qui habite ici. Il me dit pareil. Le corps dit stop. Il a mis de sacrés petits ponts aussi. Quel joueur plaisir, quel beau joueur !

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10 juillet 2018, demies du Mondial 2018 contre la France (0-1). Eden Hazard échappe à Paul Pogba et Benjamin Pavard. L'attaquant des Diables Rouges affirme encore aujourd'hui que son équipe a procuré plus de plaisir en perdant que les Bleus en gagnant. (Franck Faugère/L'Équipe)

Vous avez souffert ?
Non. J'ai la chance d'avoir été dans ce milieu et d'avoir gagné beaucoup d'argent. Des gens galèrent tous les jours, je n'ai pas le droit de me plaindre, même quand je ne jouais pas, même blessé, en disant "la vie est nulle". Impossible. J'avais mal mais d'un autre côté... À la fin, je prenais ça comme excuse, "j'ai mal, je n'y arrive pas trop". Pas déprimé mais plus envie. Les déplacements, repartir sur un projet, bouger les enfants, déménager, je n'avais plus l'énergie, la force. Le plaisir était mon chemin, ma direction. Il n'y en avait plus, ça ne sert à rien, terminé.

« Le foot, je n'en regarde plus beaucoup, juste mon frère à Anderlecht, des potes »

Vous auriez pu prendre beaucoup d'argent ailleurs ?
Pourquoi ? Dix millions en plus ? Ça représente beaucoup mais je n'avais pas envie de ça. Et je n'ai pas besoin de faire grand-chose pour être heureux. Déposer les enfants à l'école, au foot, profiter de mon dernier fils de 2 ans, golf, tennis, padel, courir un peu, des petits trucs de la vie. Je kiffe. J'aime mater une série ou un dessin animé avec les enfants. Le foot, je n'en regarde plus beaucoup, juste mon frère à Anderlecht, des potes. Le VAR, c'est nul. Tout le monde se plaint.

Vous avez culpabilisé de ne pas avoir été celui que le Real attendait ?
Non. J'étais triste pour les vrais supporters, déçu pour eux. Quand je suis arrivé, ils étaient plein d'espoir. J'ai un peu le sentiment de les avoir laissé tomber. J'ai envie de leur dire : "Eh, c'est pas de ma faute, mon corps m'a lâché. J'ai essayé, ça n'a pas réussi. Je suis désolé."

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Eden Hazard, ici sous le maillot de la Belgique, ou l'amour absolu du beau geste allié à une technique irréprochable. (Franck Faugère/L'Équipe)

Maintenant, reprenez place sur le banc du Bernabeu, le 4 juin 2023, face à l'Athletic Bilbao (1-1).
Je sais déjà. Je suis juste un peu triste que ça se termine comme ça. L'histoire parfaite aurait été hat-trick et ciao. À Lille, ça s'était bien terminé, à Chelsea encore mieux. Je savais que c'était fini et je n'avais même pas envie d'entrer. Déjà, peut-être que les gens allaient me siffler. "Ouh, ouh", pour une dernière, c'est nul. "Eh, t'sais quoi, laisse-moi sur le banc, je profite."

Vos coéquipiers vous ont porté...
Je n'avais pas besoin de ça, je n'ai rien fait. Ça, c'est du cinéma ; ça, c'est le Real Madrid. Ils font ça, parce que voilà... Merci pour tout, les amis, mais je n'avais pas envie. J'étais à deux doigts d'aller au vestiaire, "fais-toi tout petit et commence pas à faire l'Américain". Mais je me suis dit : "Fais le tour avec tout le monde." Même si je n'ai pas donné ce que les gens attendaient.

Le making of
Lieu. Le restaurant d'un hôtel dans l'ouest de Madrid, à deux minutes de chez lui.
Durée. Un peu plus de deux heures, dégustation de la galette (il n'a pas eu la fève) et photos comprises.
Boisson consommée. Un café avec du lait.
Autres personnes présentes. Léo, le photographe, et des clients.
La note qu'il se met. 11/10. « Là, j'ai tout donné. »
La note qu'on lui met. 9/10. Naturel et plaisant, le même qu'il a été sur un terrain et à côté.
Les trois interviewes qu'il aimerait lire dans « France Football ». « La dernière fois, je vous ai demandé mes trois frères (Thorgan, Kylian et Ethan), vous n'en avez même pas fait un encore. (L'Argentin Juan Roman) Riquelme, Thierry Henry et Nico Anelka. »

Il y a un sacré décalage entre ce que vous ressentez sur les deux bancs de touche, celui du début et celui de la fin.
Oui, à Nancy, je n'ai qu'une envie, de "ouf", aller sur le terrain et là, je ne veux plus. L'histoire a été belle. Parfois, le dernier chapitre d'un livre est nul. Tu te dis "put..., pourquoi ça se termine comme ça ?"(Il rit.) Mais voilà, le livre, c'est un best-seller. Je suis un petit gars de Braine-le-Comte, la campagne, j'ai kiffé le foot à ma manière et ce qui prend le dessus, c'est que j'ai donné des émotions. Ma carrière a été magnifique, c'est un super best-seller.

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Tout au long de sa carrière, Eden Hazard a su manier l'autodérision et l'humour, deux qualités qui l'accompagnent toujours depuis qu'il a raccroché les crampons. (Léo Aupetit /L'Équipe)

En 2019, vous nous aviez dit : "Ma carrière finie, je serai sur mon canapé avec des chips et une bière à regarder mes enfants jouer..."
Chips et bière, j'sais pas. Juste bière. (Il rit.) Dans le meilleur des mondes, je partirais loin, dans la montagne, en autarcie, avec des moutons, alors que je ne suis pas berger. Plus personne ne me calcule. Ou un genre de tour du monde avec les enfants en camping-car. Moins je suis exposé, mieux c'est. Pourtant, j'ai aimé être au milieu des projecteurs, d'être le meilleur d'une équipe, c'était top, mais je n'en avais pas besoin. Ça ne va pas me manquer. Le foot pro, j'ai aimé, mais je ne veux pas y retourner. Sûr à 100 %.

« Je veux dire aux enfants : "Les flemmards, vous pouvez y arriver." Parce qu'on n'entend que ça : "Il faut travailler." Le joueur aujourd'hui, c'est le travail. Oui, certes, mais mettez le plaisir avant et au-dessus de tout »

Prendre une équipe de jeunes ?
Ça se peut, mais des 5-6 ans, quand ils veulent juste courir avec les copains et s'amuser. Comme moi. Mes fils jouent, je suis au bord des terrains, certaines choses, les parents... Le "il faut gagner les matches à tout prix", non ! En venant, j'y pensais et je veux dire aux enfants : "Les flemmards, vous pouvez y arriver." Parce qu'on n'entend que ça : "Il faut travailler." Le joueur de foot aujourd'hui, c'est le travail. Oui, certes, mais amusez-vous, mettez le plaisir avant et au-dessus de tout. Je ne suis pas le seul à le penser, peut-être que certains ont peur de le dire. Vous pouvez y arriver comme ça et en respectant les gens. Ne marquez même pas, on s'en fout, kiffez le jeu, ressentez. »


Eden Hazard, le plus français des joueurs belges
publié le 3 février 2024 à 08h00
mis à jour le 3 février 2024 à 12h36
Modifié en dernier par Smith le sam. 3 févr. 2024 16:53, modifié 2 fois.

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Hors ligneMessageSmith » sam. 3 févr. 2024 15:08

lenormal a écrit :Source of the post
hélène29 a écrit :Source of the post Est ce que quelqu'un aurait l'integralité de l'article sur eden dans l'équipe du jour ?
Merci !

https://www.lequipe.fr/France-Football/ ... er/1446026

Topic Anciens Dogues, j'avais demandé si quelqu'un pouvait le mettre en ligne, Smith l'a fait.


Ouaich'ui trop sympa^^

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Hors ligneMessagelenormal » sam. 3 févr. 2024 15:19

Pour la petite histoire, ce matin, j'ai voulu mettre l'article en ligne, mais étant moins doué que toi, j'ai commencé ma mise en page, à base de C/C, en éliminant soigneusement les redites, les légendes des photos que je ne savais pas mettre en ligne, mis en gras et en couleur les titres de l'ITW, et ayant terminé, j'ai eu un clic malheureux, plus de PL, fermé, alors je n'ai pas eu le courage de recommencer, fait ièch... !
“ Qui veut faire quelque chose trouve toujours un moyen... Qui ne veut rien faire trouve une excuse ”


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