[O1T] Lille - Clermont, Championnat J27, 06/03/2022, 17h05
Posté : dim. 6 mars 2022 08:43
Leur DC aussi absent.
Bon si on en profite pas, on peut arrêter la saison.
Bon si on en profite pas, on peut arrêter la saison.
LE site des supporters du Losc
https://passionlosc.org/
butagaz a écrit :Source of the post Leur DC aussi absent.
Bon si on en profite pas, on peut arrêter la saison.
zarko a écrit :butagaz a écrit :Source of the post Leur DC aussi absent.
Bon si on en profite pas, on peut arrêter la saison.
Seidu est un excellent jeune, tout petit gabarit, latéral repositionné dans l'axe, plein de timing et de rebond. Je suis curieux de voir sa performance face à nous.
La plus grosse absence pour eux reste Bayot (il était annoncé un temps sur nos tablettes...).
Il faut un joueur lillois qui se sacrifie à faire un pressing constant sur Gastien, même très haut. Gastien se positionne en central pour la relance au milieu des DC, il ne devra pas pouvoir prendre son temps, donner son tempo.
Raphaël Cosmidis de L'ÉQUIPE a écrit :Tactique : Renato Sanches, une animation offensive à lui tout seul
Vainqueur difficile à Lyon (1-0), dimanche soir, le LOSC est resté timide offensivement. Heureusement, Renato Sanches était présent pour mettre de la vie dans le jeu des Dogues, comme il l'avait fait à Stamford Bridge quelques jours plus tôt.
Riche semaine pour Renato Sanches, entre le déplacement à Stamford Bridge mardi et celui au Groupama Stadium dimanche soir. Après l'avoir titularisé sur un côté à Londres, Jocelyn Gourvennec l'a remis au coeur de son système pour affronter l'Olympique Lyonnais. Quel que soit son poste sur le papier, le Portugais garde la même personnalité, explosive, parfois inégale, mais toujours créatrice de décalages pour ses partenaires. Si le LOSC a produit deux performances mornes sur le plan offensif, Renato a multiplié les éclaircies.
Le destructeur du pressing adverse
S'il lui arrive de déconnecter du jeu quand le ballon est loin de lui, l'ancien du Bayern Munich se révèle être beaucoup plus actif quand il se rapproche de ses pieds. Demandeur et jamais effrayé de le recevoir, peu importe le nombre d'adversaires qui l'entourent. A l'instar du revenant Tanguy Ndombele, il peut briser l'effort collectif d'une équipe au pressing ambitieux en une seule fulgurance technique.
Pour Lille, ce don est une bénédiction. Quand il faut sortir le ballon proprement sous pression, le club champion de France titube cette saison. Il n'en avait pas fait une priorité ou une spécialité la saison dernière mais certains mécanismes lui permettaient de résister aux tentatives de harcèlement adverse. En cas de force majeure, jouer long pouvait fonctionner grâce à l'activité de Burak Yilmaz. Le Turc n'affiche plus le même niveau et prive les Dogues d'une alternative.
Pour les défenseurs centraux, jouer un coéquipier suivi par un adversaire relève rarement de la bonne idée. Quand le coéquipier s'appelle Renato Sanches, le piège n'est pas là où on le pense. Le milieu formé à Benfica excelle particulièrement quand on essaie de lui mordre les chevilles.
Contrairement à bon nombre de joueurs qui préfèrent s'orienter souvent du même côté, Sanches se montre capable d'aller à gauche comme à droite. Maxence Caqueret, pourtant un maître du pressing sur le temps de passe, s'est heurté à la variété des prises de balle de sa cible du soir.
Contre les Blues, Sanches avait évolué dans des zones plus excentrées, même s'il n'a pas hésité à quitter sa position théorique pour investir l'intérieur du jeu par intermittence. Attaqué par le piston adverse (Marcos Alonso), chassé par le repli d'un attaquant, il a accompli des miracles pour survivre aux prises à deux effectuées par les champions d'Europe.
Affublé de son numéro 18, qui ne dit rien de son talent, il sait se débarrasser des pressings adverses en misant sur sa qualité de passe en une touche. Dès qu'il trouve un partenaire dos au jeu ou orienté de trois-quart, il lui redemande le ballon face au jeu pour prendre de la vitesse. Une fois lancé, difficile de trouver un joueur capable de l'arrêter. Même N'Golo Kanté a peiné à le ralentir.
Une force créative...mais pas défensive
L'Europe connaît le joueur précoce qu'il a été et celui plus constant qu'il est devenu, même si sa carrière demeure interrompue par trop de pépins physiques. Chelsea s'est employé à l'empêcher de s'exprimer dans des grands espaces où sa puissance le rend parfois indéfendable. Quand il a fallu choisir entre ses coéquipiers et lui, les hommes de Thomas Tuchel n'ont pas hésité...
En un contre deux, voire en un contre trois, Sanches ne se retrouve jamais à court d'éclairs pour transformer une situation aux allures désespérées en une possibilité d'attaque pour son équipe. Les abonnés de Stamford Bridge l'ont vu surprendre leur club fétiche dans toutes les aires du terrain : à droite, d'où il partait, en éliminant plusieurs joueurs ; dans l'axe où il a su se mettre dans le sens du jeu ; ou encore à gauche, où il s'est rendu au fil du match, décochant une frappe de vingt mètres après une percée dans son style, entre la finesse de sa conduite de balle et ses changements de rythme brutaux.
Il ne fonce pas tout le temps d'ailleurs. Quand un adversaire moins puissant s'approche de lui, il va parfois l'attendre pour mieux le surprendre en décollant à nouveau. En infériorité numérique, il sait garder le ballon quelques secondes, le temps que l'appel d'un partenaire fasse hésiter un des joueurs sortis sur lui. Il enchaîne les feintes, des pieds, des épaules, utilisant parfois sa nonchalance apparente pour accélérer soudainement, comme s'il avait fait semblant d'être vulnérable.
Si son jeu se réduisait à porter le ballon, il n'ennuierait pas grand monde. Les adversaires le suiveraient jusqu'à ce qu'il s'empale sur un adversaire, limité par une vision de jeu insuffisante. Mais il voit le jeu et peut le lancer, court ou long, et surtout des deux pieds, une arme de plus qui le rend difficile à presser.
Les Lyonnais se sont efforcés de fermer son pied droit, Paqueta et Ndombele en tête lorsqu'ils sont allés le cadrer. Comme sur ses prises de balle dos au jeu, il s'est adapté à l'information communiquée par les adversaires. D'autres joueurs seraient gênés sur leur mauvais pied. Pas lui.
Reste encore des axes d'amélioration. Que ce soit contre Chelsea ou face à l'OL, il n'a pas fourni 90 minutes complètes. Sorti à la 81e en Ligue des champions, il s'est petit à petit éteint en deuxième période en championnat.
Comme souvent, il a peu apporté défensivement, alors que ses qualités athlétiques, conjuguées à son intelligence en un contre un, devraient faire de lui un bon gratteur de ballons. Promis à retourner sur les hauteurs du football européen dans les années à venir, Sanches devra sans doute cravacher sans ballon pour s'imposer là où son talent doit l'emmener depuis le début. En attendant, il garantit un niveau plancher à l'animation offensive des Dogues. Pour espérer revivre des joutes européennes la saison prochaine, ils en ont terriblement besoin.
Tryphon a écrit :Source of the post Clermont reste sur deux victoires à l’extérieur, Nice et Marseille.
En revanche à domicile il reste sur un nul contre Bordeaux et une défaite contre Sainte Étienne.
Match piège par excellence.
PO a écrit :Source of the post Des nouvelles de Jardim ? Il est dans le groupe, mais est-ce que le LOSC a communiqué sur son état, hormis ce que disait JG en conf de presse ?
zaz a écrit :Source of the postTryphon a écrit :Source of the post Clermont reste sur deux victoires à l’extérieur, Nice et Marseille.
En revanche à domicile il reste sur un nul contre Bordeaux et une défaite contre Sainte Étienne.
Match piège par excellence.
+1 et nous a la maison on perd des points. Sur soit disant moins fort.
gblosc a écrit :Source of the postzaz a écrit :Source of the post Pas de bêtises... La victoire et rien d autre.
Même pas un "Gourvennec n'a plus le droit à l'erreur" ?
zaz a écrit :Source of the post Moi les amis je prédit le premier but de Ben.. Voir le Edon.