Le supporter lillois 2.0/nouvelle génération, fait quand même bien flipper,
Ça se marseillix sur le forum....
Becano un jour, Becano toujours...
Lucky a écrit :Source of the post Vous prenez Composte pour un idiot,des fausses pistes pour tromper les requins.
Compost qui pue ou composte qui entube ?
J'ai l'impression que le deuxième mandat de not'bon président Macron va en énerver quelques-uns. dodger » sam. 29 déc. 2018 23:41
Tu es l'antechrist des climato-dubitatifs ! PO » jeu. 27 déc. 2018 17:27
Tu es l'antechrist des climato-dubitatifs ! PO » jeu. 27 déc. 2018 17:27
Franchement hormis pour Marvin où Michou avait eu la folie des grandeurs (on se tripotait tous la nouille à l’époque d’ailleurs),
Comment est-il possible de juger du niveau des joueurs ou de la compétence des dirigeants, alors que l’année dernière c’est +90M€ que le LOSC a injecté sur le marché des transferts ??!
Parler brouzoufs uniquement en foot aujourd’hui ça me débecte,
mais si en plus on oublie d’où on vient en a peine 3 saisons, franchement on ne vaut pas mieux que les clubs nouveaux riches (bien qu’on le soit et tant mieux vu le système actuel)...
Bref ce post est un vrai bloubiboulga d’idées, mais ayons confiance en nos Représentants diantre !
Comment est-il possible de juger du niveau des joueurs ou de la compétence des dirigeants, alors que l’année dernière c’est +90M€ que le LOSC a injecté sur le marché des transferts ??!
Parler brouzoufs uniquement en foot aujourd’hui ça me débecte,
mais si en plus on oublie d’où on vient en a peine 3 saisons, franchement on ne vaut pas mieux que les clubs nouveaux riches (bien qu’on le soit et tant mieux vu le système actuel)...
Bref ce post est un vrai bloubiboulga d’idées, mais ayons confiance en nos Représentants diantre !
pc a écrit :Source of the post Voir le point Mercato.Numéro 6 du petit lillois . Ça vient de sortir.
Thx. Un peu de concret oour calmer les ardeurs et les supputations :)
Bon, par contre, faudra revoir le système non ? Yazici à droite ça marche pas ? ;)
Modifié en dernier par MarcoVanBasten le dim. 26 juil. 2020 22:56, modifié 1 fois.
"En tout cas, on te l'souhaite."
Rastabigoud a écrit :Un accord aurait été trouvé entre Lille et Rangers pour Morelos selon un article repris par Bouhafsi
Le montant de la transaction s’élèverait à 20 millions
C'est lui qui annonce chaque jour depuis 3 semaines qu'Osim doit signer le lendemain ?
Pedro_Henrique a écrit :Source of the postRastabigoud a écrit :Un accord aurait été trouvé entre Lille et Rangers pour Morelos selon un article repris par Bouhafsi
Le montant de la transaction s’élèverait à 20 millions
C'est lui qui annonce chaque jour depuis 3 semaines qu'Osim doit signer le lendemain ?
C'est pour animer un peu le fofo, faut bien se mettre un peu de piment sous la dent
Tant qu'il n'y a pas de photo sous le kien ...
Tiens d'ailleurs je n'ai pas vu de photos de Lihadji sous le kien, je suis abasourdi
Pedro_Henrique a écrit :Source of the postRastabigoud a écrit :Un accord aurait été trouvé entre Lille et Rangers pour Morelos selon un article repris par Bouhafsi
Le montant de la transaction s’élèverait à 20 millions
C'est lui qui annonce chaque jour depuis 3 semaines qu'Osim doit signer le lendemain ?
Oui, et il va bien finir par avoir raison !
Driione a écrit :Source of the post Merci TonyGlandil
:-)
J'ai l'impression que le deuxième mandat de not'bon président Macron va en énerver quelques-uns. dodger » sam. 29 déc. 2018 23:41
Tu es l'antechrist des climato-dubitatifs ! PO » jeu. 27 déc. 2018 17:27
Tu es l'antechrist des climato-dubitatifs ! PO » jeu. 27 déc. 2018 17:27
Puissant. Adroit. Ambidextre.
Bien servi par Yusuf, on dirait que ça pourrait le faire.
Bien servi par la bande son aussi.
https://youtu.be/EtOh5Cl2ED0
Bien servi par Yusuf, on dirait que ça pourrait le faire.
Bien servi par la bande son aussi.
https://youtu.be/EtOh5Cl2ED0
Smith a écrit :Source of the post Puissant. Adroit. Ambidextre.
Bien servi par Yusuf, on dirait que ça pourrait le faire.
Bien servi par la bande son aussi.
https://youtu.be/EtOh5Cl2ED0
il parait lourd...le bougre
Driione, avec plaisir :)
PS : avec ça tes couilles... c’est du béton
PS : avec ça tes couilles... c’est du béton
Apres avoir consacré son numéro de reprise à Lens la semaine derniére,la voix des sports s'intéresse cette semaine au LOSC
Êtes-vous dans les temps par rapport à votre projet pour le club ?
« En fait, en une année on en a rattrapé deux. Quand je suis arrivé, nous avions annoncé que la deuxième année nous viserions la Ligue Europa et la troisième année la Ligue des champions. Finalement, on a fait l’inverse, mais on a réussi notre pari. On l’a aussi réussi sur nos revenus, on a inversé une courbe qui était descendante.
Mais comprenez-vous que les gens attachés au club peuvent être parfois un peu décontenancés malgré les bons résultats ? Ils adorent un joueur, ils le voient éclore, et hop, il s’en va…
« Si moi j’étais un club terminal ( sic) qui peut se permettre de payer 5 ou 6 millions par an chacun de ses joueurs, donc avoir une masse salariale de 250 millions par exemple, ce serait beaucoup plus facile de dire que je vais faire signer un talent pour cinq ans et qu’ensuite il ne bouge pas. Nous ne sommes pas ce club-là, ce qui ne veut pas dire que nous sommes sans ambition. Et c’est clair qu’économiquement parlant on commence à retenir plus de joueurs. »
Cela signifie que vous déclinez certaines offres ?
« Oui. Par exemple j’ai reçu une offre très importante pour Renato Sanches. Mais je ne vais pas le lâcher. Contrairement à ce que certains pensent, on n’est pas du tout dans un modèle qui se résume à du fric, du fric et encore du fric. Nous sommes dans un modèle dans lequel le club doit être bon sportivement, et c’est grâce à cela qu’il ira bien financièrement. Pour moi, c’est très facile cet été de vendre pour 250 à 280 millions de joueurs. J’ai cent millions avec deux joueurs ( Osimhen et Gabriel), vous rajoutez 70 millions pour Renato Sanches. Vous mettez aussi Ikoné, Çelik et Soumaré et on arrive à 250… »
Dans votre plan, c’est plutôt 150 ?
« Il n’y a pas de plan. Au milieu de terrain, pourquoi on peut laisser partir Soumaré ? Parce que Renato Sanches reste, Benjamin André reste, on a aussi Xeka, Onana (prêté à Mouscron) et le jeune Niasse qui arrive. Si vous prenez l’attaque, effectivement il faut remplacer Loïc (Rémy) et Victor (Osimhen). C’est l’équipe qui dicte ce qu’on peut faire au niveau des ventes, et à partir de là, on le fait. Et je ne crains pas de dire qu’on le fait peut-être mieux que les autres. »
Cette avalanche de chiffres, de transferts pharaoniques, peut donner le vertige…
« Quand je suis arrivé, j’aurais très bien pu dire que j’aimais le foot et que cela me suffisait d’être en Ligue 1. Mais faire du LOSC un club moyen en France, ce n’est pas possible. J’ai un domaine de 43 hectares à payer, j’ai un stade de 50 000 personnes qui est le plus cher de France, aucun club ne paye plus que nous pour son stade. J
En arrivant, il y avait quand même des fondations…
« Oui, elles étaient-là, compliquées, certes, mais elles étaient là. Michel Seydoux nous a laissé un héritage et l’idée n’est pas de déconstruire ce qu’il a fait, au contraire, mais de bâtir au-dessus. . Quand des clubs comme l’Ajax ou Chelsea débarquent chez nous, ils hallucinent sur nos conditions d’entraînement et notre stade. Je le répète, faire du LOSC un club moyen en France, c’est impossible. »
Le modèle de faire un maximum de plus-values sur les transferts est donc inéluctable…
« Là aussi, l’analyse a été vite faite. Les droits télé augmentent, mais ça ne suffit pas. On a 36 000 spectateurs en moyenne dans notre stade, ce qui en France est déjà énorme, et on n’y est toujours pas. Il faudrait faire 50 000 personnes tous les week-ends. Donc il faut être réaliste. J’aimerais bien être à la place du PSG, avec un état qui finance tout, mais tous les autres, même Lyon et son investisseur chinois qui a mis beaucoup d’argent, ont besoin de faire des transferts. . Notre idée est que sur cinq ans, en étant européen chaque année, on devienne moins dépendant de ce mode opératoire. Notre objectif est d’atteindre 40 000 spectateurs de moyenne par match pour augmenter les revenus du stade. C’est notre objectif ! On a aussi des postes en croissance, avec le sponsoring par exemple, même si ce n’est ce n’est pas encore assez. Dans les quatre à cinq prochaines années, on va réussir notre pari, on va rentrer dans notre modèle. »
Finalement, vous êtes droit dans vos bottes quant à votre ligne de conduite et le foot français commence à vous comprendre. Votre prédécesseur, Michel Seydoux, dit même de vous que vous êtes passé de persona non grata à persona plus que grata.
« Ce qui est clair aujourd’hui c’est que le LOSC est un club respecté et que nos prises de position ne passent pas inaperçues. On a une conviction absolue sur notre projet, on n’a jamais changé notre fusil d’épaule, quelles qu’aient été les critiques. Les gens commencent à respecter cette droiture,
L’équipe est-elle désormais vraiment en mesure de tenir la distance à la fois en Ligue 1 et sur la scène européenne, en Ligue Europa ?
« J’ai bon espoir car nous avons beaucoup appris. Dans sa globalité, le club était en apprentissage et aujourd’hui nous sommes mieux armés et c’est pour cela que je regrette vraiment qu’on ne soit pas à nouveau en Ligue des champions.
Quel est votre avis concernant l’arrêt des championnats en France ?
« Un championnat qui s’arrête à dix journée de la fin n’est pas un championnat. Soit on faisait une saison blanche, ce qui n’était pas juste, soit on montait un modèle mathématique pour essayer de simuler ce qu’aurait pu être la fin du championnat. L’argument de dire que stopper et prendre le classement à la 28 e journée était ce qu’il y avait de plus fair-play, ce n’est pas vrai, autant fermer sa bouche. Pour moi, le LOSC a été lésé. Il faisait partie des favoris à pouvoir terminer sur le podium car nous étions sur une dynamique très positive. Dans cette histoire, avec Toulouse et Amiens on est peut-être ceux qui ont le plus perdu dans cette issue. »
Vraiment ?
« Oui, je peux me permettre de dire ça car nous n’étions qu’à un point de la troisième place. Entre une 4 e et une 3 e place, c’est environ 30 millions, ce n’est pas anodin. »
Pourquoi n’avez-vous pas pris position au moment où la décision a été prise ?
« Je ne pouvais pas me permettre de critiquer l’arrêt des compétitions, il y avait des gens malades, la situation était grave et on aurait forcément dit que je prenais la parole dans le seul intérêt de mon club. à ce moment-là, ma seule critique a été de demander pourquoi on n’attendait pas de voir ce que décidaient les autres. »
à l’arrivée, vous êtes quand même très critique sur cet arrêt…
« Oui, je peux désormais me permettre de l’être, je peux prendre position pour mon club sans gêne aucune. Je peux dire que c’était une mauvaise décision. Qu’économiquement ce n’était pas intelligent. Je parle bien en tant que président du LOSC, et au passage je me permets de vous dire que pour le foot français c’est très douloureux aussi parce qu’on passe un peu pour des guignols. »
Pendant la crise, vous avez été mandaté par vos collègues présidents pour aider la LFP dans sa recherche de fonds susceptible d’aider les clubs. Début juin, Noël le Graët vous a qualifié d’acrobate de la finance. On imagine que cela n’a pas dû vous faire plaisir…
« Ce n’est pas que cela me fasse plaisir ou non, Noël le Graët n’est juste pas à sa place pour dire ça. Et puis dans cette période de chaos, avoir la flexibilité d’un acrobate n’est peut-être pas une mauvaise chose, non ? Dans cette histoire, il faut savoir qu’on a juste repris le dossier pour mieux le renégocier et cela a été présenté comme si moi j’allais vendre à des fonds américains ou anglais alors que la LFP était déjà en contact avec ces gens-là depuis plus d’un mois. Pour être clair, on m’a demandé de reprendre le bébé et cela a été résumé comme si moi, Gérard Lopez, je voulais vendre le foot français aux Américains. »
Peut-on évaluer l’impact du Covid sur les finances du LOSC ?
« On a chiffré, mais cela reste incomplet et on travaille encore là-dessus avec les autres clubs. Il y a la billetterie en moins, la réévaluation à la baisse des droits de la Ligue des champions. Il y a aussi les sponsors, ceux qu’on doit rembourser, et ceux qui disparaissent. Il y aura un impact avec ceux qui ne reviendront pas. Et puis il y a l’aspect financier réglementaire. La Ligue a contracté un prêt pour combler les droits télés, il ne faut pas oublier qu’on a remplacé les revenus par ce prêt qu’il faudra bien rembourser un jour. »
Redoutez-vous une deuxième vague ?
« Comme beaucoup. Et c’est clair que si nous sommes forcés de refaire du huis clos ou d’arrêter les matchs, ce sera une catastrophe. »
On ne peut évidemment pas évoquer la saison à venir sans les retrouvailles que tout le monde attend lors du derby face au RC Lens. Que signifie pour vous un derby ?
« C’est le sel d’un championnat, le match qu’on attend.Historiquement, un derby est souvent nourri par des antagonismes sociaux. Lille et Lens, c’est un peu ça, deux villes différentes par leur histoire. Lens est une ville d’industrie, un peu comme je l’ai vécu au Luxembourg avec la sidérurgie et le charbon, alors que Lille est historiquement plus une ville de commerçants. »
Le derby du Nord, vous le connaissiez avant d’arriver dans le foot français ?
« Oui, je connaissais, même si je regardais encore la télé en noir et blanc quand Lens était en Ligue 1 ( sourire). »
Ce retour du voisin régional parmi l’élite est-il une bonne nouvelle pour le LOSC ?
« Honnêtement, ça me va très bien, tant qu’on arrive à les battre et tant qu’on ne perd pas de vue que le LOSC est bien le club le plus important de la région. »
Connaissez-vous Joseph Oughourlian, votre homologue à Lens ?
« Pour les affaires, nous sommes tous les deux basés à Londres, c’est un microcosme, donc on se croise régulièrement. Dans le business, hors foot, on s’apprécie. Pour le foot, on va devoir apprendre à se détester (rires). »
Êtes-vous dans les temps par rapport à votre projet pour le club ?
« En fait, en une année on en a rattrapé deux. Quand je suis arrivé, nous avions annoncé que la deuxième année nous viserions la Ligue Europa et la troisième année la Ligue des champions. Finalement, on a fait l’inverse, mais on a réussi notre pari. On l’a aussi réussi sur nos revenus, on a inversé une courbe qui était descendante.
Mais comprenez-vous que les gens attachés au club peuvent être parfois un peu décontenancés malgré les bons résultats ? Ils adorent un joueur, ils le voient éclore, et hop, il s’en va…
« Si moi j’étais un club terminal ( sic) qui peut se permettre de payer 5 ou 6 millions par an chacun de ses joueurs, donc avoir une masse salariale de 250 millions par exemple, ce serait beaucoup plus facile de dire que je vais faire signer un talent pour cinq ans et qu’ensuite il ne bouge pas. Nous ne sommes pas ce club-là, ce qui ne veut pas dire que nous sommes sans ambition. Et c’est clair qu’économiquement parlant on commence à retenir plus de joueurs. »
Cela signifie que vous déclinez certaines offres ?
« Oui. Par exemple j’ai reçu une offre très importante pour Renato Sanches. Mais je ne vais pas le lâcher. Contrairement à ce que certains pensent, on n’est pas du tout dans un modèle qui se résume à du fric, du fric et encore du fric. Nous sommes dans un modèle dans lequel le club doit être bon sportivement, et c’est grâce à cela qu’il ira bien financièrement. Pour moi, c’est très facile cet été de vendre pour 250 à 280 millions de joueurs. J’ai cent millions avec deux joueurs ( Osimhen et Gabriel), vous rajoutez 70 millions pour Renato Sanches. Vous mettez aussi Ikoné, Çelik et Soumaré et on arrive à 250… »
Dans votre plan, c’est plutôt 150 ?
« Il n’y a pas de plan. Au milieu de terrain, pourquoi on peut laisser partir Soumaré ? Parce que Renato Sanches reste, Benjamin André reste, on a aussi Xeka, Onana (prêté à Mouscron) et le jeune Niasse qui arrive. Si vous prenez l’attaque, effectivement il faut remplacer Loïc (Rémy) et Victor (Osimhen). C’est l’équipe qui dicte ce qu’on peut faire au niveau des ventes, et à partir de là, on le fait. Et je ne crains pas de dire qu’on le fait peut-être mieux que les autres. »
Cette avalanche de chiffres, de transferts pharaoniques, peut donner le vertige…
« Quand je suis arrivé, j’aurais très bien pu dire que j’aimais le foot et que cela me suffisait d’être en Ligue 1. Mais faire du LOSC un club moyen en France, ce n’est pas possible. J’ai un domaine de 43 hectares à payer, j’ai un stade de 50 000 personnes qui est le plus cher de France, aucun club ne paye plus que nous pour son stade. J
En arrivant, il y avait quand même des fondations…
« Oui, elles étaient-là, compliquées, certes, mais elles étaient là. Michel Seydoux nous a laissé un héritage et l’idée n’est pas de déconstruire ce qu’il a fait, au contraire, mais de bâtir au-dessus. . Quand des clubs comme l’Ajax ou Chelsea débarquent chez nous, ils hallucinent sur nos conditions d’entraînement et notre stade. Je le répète, faire du LOSC un club moyen en France, c’est impossible. »
Le modèle de faire un maximum de plus-values sur les transferts est donc inéluctable…
« Là aussi, l’analyse a été vite faite. Les droits télé augmentent, mais ça ne suffit pas. On a 36 000 spectateurs en moyenne dans notre stade, ce qui en France est déjà énorme, et on n’y est toujours pas. Il faudrait faire 50 000 personnes tous les week-ends. Donc il faut être réaliste. J’aimerais bien être à la place du PSG, avec un état qui finance tout, mais tous les autres, même Lyon et son investisseur chinois qui a mis beaucoup d’argent, ont besoin de faire des transferts. . Notre idée est que sur cinq ans, en étant européen chaque année, on devienne moins dépendant de ce mode opératoire. Notre objectif est d’atteindre 40 000 spectateurs de moyenne par match pour augmenter les revenus du stade. C’est notre objectif ! On a aussi des postes en croissance, avec le sponsoring par exemple, même si ce n’est ce n’est pas encore assez. Dans les quatre à cinq prochaines années, on va réussir notre pari, on va rentrer dans notre modèle. »
Finalement, vous êtes droit dans vos bottes quant à votre ligne de conduite et le foot français commence à vous comprendre. Votre prédécesseur, Michel Seydoux, dit même de vous que vous êtes passé de persona non grata à persona plus que grata.
« Ce qui est clair aujourd’hui c’est que le LOSC est un club respecté et que nos prises de position ne passent pas inaperçues. On a une conviction absolue sur notre projet, on n’a jamais changé notre fusil d’épaule, quelles qu’aient été les critiques. Les gens commencent à respecter cette droiture,
L’équipe est-elle désormais vraiment en mesure de tenir la distance à la fois en Ligue 1 et sur la scène européenne, en Ligue Europa ?
« J’ai bon espoir car nous avons beaucoup appris. Dans sa globalité, le club était en apprentissage et aujourd’hui nous sommes mieux armés et c’est pour cela que je regrette vraiment qu’on ne soit pas à nouveau en Ligue des champions.
Quel est votre avis concernant l’arrêt des championnats en France ?
« Un championnat qui s’arrête à dix journée de la fin n’est pas un championnat. Soit on faisait une saison blanche, ce qui n’était pas juste, soit on montait un modèle mathématique pour essayer de simuler ce qu’aurait pu être la fin du championnat. L’argument de dire que stopper et prendre le classement à la 28 e journée était ce qu’il y avait de plus fair-play, ce n’est pas vrai, autant fermer sa bouche. Pour moi, le LOSC a été lésé. Il faisait partie des favoris à pouvoir terminer sur le podium car nous étions sur une dynamique très positive. Dans cette histoire, avec Toulouse et Amiens on est peut-être ceux qui ont le plus perdu dans cette issue. »
Vraiment ?
« Oui, je peux me permettre de dire ça car nous n’étions qu’à un point de la troisième place. Entre une 4 e et une 3 e place, c’est environ 30 millions, ce n’est pas anodin. »
Pourquoi n’avez-vous pas pris position au moment où la décision a été prise ?
« Je ne pouvais pas me permettre de critiquer l’arrêt des compétitions, il y avait des gens malades, la situation était grave et on aurait forcément dit que je prenais la parole dans le seul intérêt de mon club. à ce moment-là, ma seule critique a été de demander pourquoi on n’attendait pas de voir ce que décidaient les autres. »
à l’arrivée, vous êtes quand même très critique sur cet arrêt…
« Oui, je peux désormais me permettre de l’être, je peux prendre position pour mon club sans gêne aucune. Je peux dire que c’était une mauvaise décision. Qu’économiquement ce n’était pas intelligent. Je parle bien en tant que président du LOSC, et au passage je me permets de vous dire que pour le foot français c’est très douloureux aussi parce qu’on passe un peu pour des guignols. »
Pendant la crise, vous avez été mandaté par vos collègues présidents pour aider la LFP dans sa recherche de fonds susceptible d’aider les clubs. Début juin, Noël le Graët vous a qualifié d’acrobate de la finance. On imagine que cela n’a pas dû vous faire plaisir…
« Ce n’est pas que cela me fasse plaisir ou non, Noël le Graët n’est juste pas à sa place pour dire ça. Et puis dans cette période de chaos, avoir la flexibilité d’un acrobate n’est peut-être pas une mauvaise chose, non ? Dans cette histoire, il faut savoir qu’on a juste repris le dossier pour mieux le renégocier et cela a été présenté comme si moi j’allais vendre à des fonds américains ou anglais alors que la LFP était déjà en contact avec ces gens-là depuis plus d’un mois. Pour être clair, on m’a demandé de reprendre le bébé et cela a été résumé comme si moi, Gérard Lopez, je voulais vendre le foot français aux Américains. »
Peut-on évaluer l’impact du Covid sur les finances du LOSC ?
« On a chiffré, mais cela reste incomplet et on travaille encore là-dessus avec les autres clubs. Il y a la billetterie en moins, la réévaluation à la baisse des droits de la Ligue des champions. Il y a aussi les sponsors, ceux qu’on doit rembourser, et ceux qui disparaissent. Il y aura un impact avec ceux qui ne reviendront pas. Et puis il y a l’aspect financier réglementaire. La Ligue a contracté un prêt pour combler les droits télés, il ne faut pas oublier qu’on a remplacé les revenus par ce prêt qu’il faudra bien rembourser un jour. »
Redoutez-vous une deuxième vague ?
« Comme beaucoup. Et c’est clair que si nous sommes forcés de refaire du huis clos ou d’arrêter les matchs, ce sera une catastrophe. »
On ne peut évidemment pas évoquer la saison à venir sans les retrouvailles que tout le monde attend lors du derby face au RC Lens. Que signifie pour vous un derby ?
« C’est le sel d’un championnat, le match qu’on attend.Historiquement, un derby est souvent nourri par des antagonismes sociaux. Lille et Lens, c’est un peu ça, deux villes différentes par leur histoire. Lens est une ville d’industrie, un peu comme je l’ai vécu au Luxembourg avec la sidérurgie et le charbon, alors que Lille est historiquement plus une ville de commerçants. »
Le derby du Nord, vous le connaissiez avant d’arriver dans le foot français ?
« Oui, je connaissais, même si je regardais encore la télé en noir et blanc quand Lens était en Ligue 1 ( sourire). »
Ce retour du voisin régional parmi l’élite est-il une bonne nouvelle pour le LOSC ?
« Honnêtement, ça me va très bien, tant qu’on arrive à les battre et tant qu’on ne perd pas de vue que le LOSC est bien le club le plus important de la région. »
Connaissez-vous Joseph Oughourlian, votre homologue à Lens ?
« Pour les affaires, nous sommes tous les deux basés à Londres, c’est un microcosme, donc on se croise régulièrement. Dans le business, hors foot, on s’apprécie. Pour le foot, on va devoir apprendre à se détester (rires). »
