Casim' a écrit :Source of the post Personnellement, je ne mange quasiment plus de viande.
Je ne mange plus de poisson non plus.
Je ne bois plus de lait, juste un peu de fromage et du beurre.
A la fin de la guerre, la France, et l'Europe, sortait d'une terrible période de privations.
Lorsque mon père est né, en 46, il y avait encore des tickets de rationnement.
Les enfants de l'époque ont tous eu des carences alimentaires.
Il a donc fallu compenser ces carences, en favorisant, selon les connaissances scientifiques de l'époque, une nutrition plus riche.
Lait, viandes, pain, féculents, compléments tels l'huile de foie de morue...
Tout était bon pour nos têtes blondes.
On a donc mis en place une agriculture de production et de rendement maximal.
Avec utilisation de produits permettant un meilleur rendement, sans se poser de question sur leur impact sur l'environnement et l'homme.
.../...
Le problème est qu'on force la nature. On force notre nature et on constate des dérèglements dans nos organismes.
Les allergies alimentaires sont de plus en plus importantes, le diabète explose, les maladies cardio-vasculaires sont légions. Et je ne parle que de ce qui est directement imputable à la nutrition.
Je ne parle pas de certains cancers, etc.
Tout est lié à la surconsommation.
Tant que l'on ne reverra pas notre mode de vie et notre approche de l'exploitation des ressources naturelles, on continuera à s'enfoncer toujours plus.
Et là, je n'ai parlé que des aspects nutritions.
Tous les nutritionnistes sérieux le disent depuis longtemps, l'homme est fait pour manger de tout, mais simplement de façon équilibrée. (Et je sais de quoi je parle, vu que bien que mangeant bien plus de légumes que de viande, je suis en nette surcharge pondérale à cause de mon addiction au sucre).
A contrario, tous les régimes alimentaires dits dissociatifs, qu'ils soient extrêmes (Genre Dukan) ou bien plus légers, pour garder la ligne ou tout simplement par goût, voire par conviction, conduisent à des carences, que le métabolisme va tenter de compenser par ailleurs.
Quant à ta conclusion
Tout est lié à la surconsommation., certes, mais on ne peut pas la dissocier de la surpopulation, et il en va de même pour toutes les autres ressources terrestres, qu'elles soient brutes ou transformées.
Le problème de l'alimentation, il est devenu mondial, depuis que l'industrie agro-alimentaire a décidé de profiter de la manne que représente la croissance démographique mondiale exponentielle depuis le début du XXème siècle, pour "universaliser" l'alimentation, et donc rentabiliser leurs outils industriels, avec une agriculture qui en amont a forcément emboîté le pas à leurs donneurs d'ordre.
Si on prend un peu de recul, que ce soit en matière d'alimentation, de biens de consommation, de transports, de santé, tout est lié au fait qu'on soit 8 mds de sapiens sur terre, désormais tous reliés entre eux par ce magnifique outil de pousse à la consommation débridée qu'est Internet, et qui pousse les chinois à vouloir manger un burger frites, et nous occidentaux à vouloir consommer le Quinoa des péruviens, quitte à les en priver d'ailleurs...