Rassemblement National face à Nouveau Front Populaire au 2e tour, lequel choisissez vous ?
Posté : jeu. 13 juin 2024 16:07
PO a écrit :Source of the postzarko a écrit :Source of the postPO a écrit :Source of the post Je crois me rappeler qu'il est inscrit dans la Constitution que seul le Président a le pouvoir de nommer un Premier Ministre, sans avoir à en rendre compte à quiconque.
A partir de là, constitutionnellement, imaginons qu'aucun groupe de parvienne à la majorité absolue. Que se passe t-il alors si Macron ne désigne pas le Premier Ministre au sein du groupe parlementaire majoritaire (Majorité relative) ?
des alliances peuvent se faire, avec un gouvernement mixé.
Mais, au regard des configurations qui se présentent, de l'explosion qu'engendre une fois de plus la brutalité de la décision de dissolution...je n'arrive pas à imaginer de quelconques accords qui puissent tenir dans la durée. La situation aurait mérité plus de recul, pas un truc comme ça, sauf à vouloir en ressortir gagnant d'un chaos. Possible, mais pari pour l'instant qui semble impossible, et qui dans tous les cas laissera encore plus de fracture dans la société.
Pour moi, le mieux serait sa démission avant 2027 et tourner une page complète
Vu les dynamiques en présence, je n'imagine pas une seule seconde une alliance "Macroniste" se dégager. Loin s'en faut. Je pense même que si Rennaissance et ses alliés de 2022 parviennent à maintenir la moitié de leur 250 députés de 2022 ça se serait déjà pas mal pour eux.
Tout comme je ne vois pas le RN obtenir la majorité absolue à 289 députés. Surtout s'ils se "fâchent" avec LR qui était leur seul vrai renfort de voix. Zemmour, ça ne compte pas, puisque les voix de reconquête étaient de toute façon acquises au RN, avec ou sans l'assentiment de Zemmour.
Il y a un "tout sauf le RN" qui est en train de se mettre en marche depuis dimanche dernier et l'annonce de la dissolution, et si la coalition de gauche qui est en train d'émerger parvient à ne pas se tirer dans les pattes, ni mettre un épouvantail à se tête, elle peut sans doute tutoyer le RN, et donc envisager de gouverner avec une coalition, comme dans d'autres pays.
En fait, comme déjà dit, tout va dépendre du taux de participation. Si on est dans un taux "Présidentielles" proche de 70%, ne pas avoir une majorité RN, ni absolue, ni relative, est envisageable.
Si par contre, ça tourne à < 50% comme aux législatives de 2022, et bien Bardella inaugurera les JO et Ciotti commandera les FDO... (Comme disait Yvain (Simon Astier) dans Kaamelott : "Et c'est en disant cela que je viens de faire une série de petits pets...").
La soudaineté de la dissolution est sans doute critiquable, mais elle a au moins le mérite d'obliger les politiques à aller à l'essentiel, et je suis persuadé qu'il en sera de même pour les électeurs.
oui, le taux de participation sera déterminant. Même si on vient de voir qu'avec un taux légèrement à la hausse, le vote lepéniste ne s'est pas effondré. C'est un enseignement qui pourrait contredire toute ancienne analyse sur le sujet
Pour la dissolution elle était tout autant si ce n'est plus légitime lors du vote sur la réforme des retraites, avec des sondages qui donnaient plus de 75% des français qui était contre.
Il ne faut pas oublier cette réforme. Elle est présente encore dans beaucoup d'esprits et est le germe de la colère vers le vote frontiste. Et Bardella vient de lâcher que...tout compte fait, il ne toucherait pas à ce sujet. Si il est acculé sur le sujet, et est obligé de confirmer cette position, il ne gagnera pas l'élection. A minima, l'annulation de la précédente réforme (et retour à 62 ans, à la situation du statu quo) sera attendue