Soumaoro - Alonso, une charnière qui prometLe jeu et les joueursPar Yann Duploye, À Bastia | Publié le 02/04/2017
Efficace dans ses interventions, propre à la relance, le défenseur paraguayen Junior Alonso a brillé samedi soir. PHOTO MAX ROSEREAUENYEAMA 6 Face aux timides velléités offensives adverses, le Nigérian n’a pas eu grand-chose à faire. Mais ce « pas grand-chose », il l’a bien fait, sortant notamment une frappe puissante de Coulibaly (72e). En dehors de ça, il a touché beaucoup de ballons au pied, se muant en premier relanceur.
CORCHIA 6 L’international français n’a pas particulièrement pesé sur le jeu lillois, limitant ses montées au strict minimum. Défensivement, en revanche, il a été irréprochable face à Coulibaly d’abord puis devant Danic. Il a pris sa part dans ce match sans but encaissé.
SOUMAORO 7 Associé pour la deuxième fois de suite à Junior Alonso, Soumaoro a rendu une copie tout aussi vierge d’erreurs. Son retour devant Crivelli (54e) et, surtout, la réaction rageuse qui a suivi confirme l’impression : le patron, c’est lui.
JUNIOR ALONSO 7 La fatigue de son aller-retour en Amérique du Sud avec la sélection paraguayenne ne l’a visiblement pas gêné. Impeccable dans les duels et dans son placement, Alonso a également ajouté à sa palette quelques relances bien senties.
BÉRIA 5 Pour son 300e match parmi l’élite, il a parfois souffert face à Saint-Maximin et ses jambes de feu. Il faut dire que c’est un client ! Rapidement averti, il a usé de son expérience pour faire le boulot.
AMADOU 5 Présent à la récupération, le milieu de terrain a trop souvent joué vers l’arrière, notamment au cours d’une première période où l’une de ses passes a offert un ballon chaud à Crivelli (21e). Tout de même précieux dans ses interventions défensives.
XEKA 5 Lui aussi a souvent coupé les trajectoires des ballons bastiais mais n’a quasiment jamais joué vers l’avant, se contentant de passes courtes ou dans la largeur. Sorti par précaution après un duel musclé, et remplacé par MAVUBA (69e) qui a comblé les brèches autant qu’il a pu.
LOPES 4 On n’a quasiment pas vu le Portugais en première période. Un peu plus en deuxième mais pas assez pour peser sur la partie. Remplacé par PALMIERI (81e) qui a retrouvé le terrain face à son ancien club.
BENZIA 4 On a connu l’ancien Lyonnais bien plus influent sur le jeu lillois. C’est vrai qu’il n’a pas eu beaucoup de ballons à négocier, mais il ne les a pas bien utilisés. À son crédit : un travail défensif incessant. Peut-être ce qui lui a coûté un peu de lucidité.
DE PRÉVILLE 5 Transparent en première période, à l’image de ses compagnons de la ligne offensive, l’ancien Rémois a trouvé la faille dès son premier tir. Son huitième but de la saison offre trois points au LOSC et un record de buts sur une saison pour lui. Remplacé par EL GHAZI (67e) qui s’est surtout illustré par deux contre-attaques gâchées en fin de match.
EDER 4 Ovationné par le public bastiais, il a retrouvé le sourire avant le coup d’envoi. Une jolie bouffée d’oxygène. Pas bien longue quand même parce qu’ensuite, le Portugais n’a eu que peu d’occasions de se mettre en évidence.
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