dklosc a écrit :Source of the post Au moment de l'annonce, les sondages faits sur l'équipe (je sais ça vaut ce que ça vaut) montraient que 80% des gens trouvaient normal d'arrêter les championnats. Et 60% des français trouvaient anormal de rouvrir les écoles. Il y avait plus de crainte que d'empressement à reprendre une vie un peu plus normale.
C'est pour ça qu'on est censé avoir des organismes dirigeants supposés avoir un minimum de recul.
On sait très bien qu'une partie de la population vit le nez dans le guidon et ne sait pas se projeter au delà d'une semaine, voire un mois. Quand il y a en plus un phénomène qui suscite de la peur, ce sentiment est encore pire.
Il est complètement logique que mi-avril, avec nos 300 ou 400 morts par jour, on se dit, nous, individus lambda, qu'on ne va pas reprendre le foot dans 15 jours. La plupart des gens s'arrêtent là et c'est assez humain.
Mais là où c'est le job de nos dirigeants, c'est de regarder au delà : dans 1 mois ? 1,5 mois ? 2 mois ?
Personne ne savait comment ça allait évoluer. La logique était la prudence : d'abord on sécurise (stop) et on ensuite, on voit. Ici, la LFP, savonnée par Le Graet, s'est précipitée sur une solution court-terministe qui leur fermait toutes les portes. C'est ce manque de discernement qui est reprochable à ces dirigeants. Aujourd'hui, ils sont enferrés dans cette décision et je suis sûr que eux mêmes (au moins à la LFP, Le Graet étant droit dans ses bottes) ont le sentiment de passer pour des cons quand on voit ce qui se passe autour de nous. Mais maintenant, il est trop tard, on ne reviendra pas en arrière.
Après, on imagine qu'il y a aussi eu de la tractation politique en arrière boutique : Marseille, Lens, Lorient, St Etienne ont des présidents (ou des supporters) qu'on écoute et/ou qu'on redoute.
Comme il faut toujours un baisé, Toulouse qui était quasi mort, Amiens, dont tout le monde se fout, Lille, le gentil qui a jamais un mot plus haut que l'autre et Lyon, pour lequel Aulas aura pour une fois une bonne raison de râler.
Embabllé, c'est pesé.