PO a écrit :
Certes, mais je ne vois en quoi les ex footballeur professionnels auraient des prédispositions à ce package de compétences multidimensionnelles nécessaires au coaching pro, au point de constituer >95% du contingent.
La question de Bojelele sur ce qui ressemble à une forme de corporatisme footeux, a tout à fait raison d'exister, même si je ne suis pas forcément d'accord avec tous ses arguments pour l'illustrer.
D'ailleurs, on a quand même d'anciens footballeurs, moyens, voire médiocres, qui ont fait de belles carrières de coach, ce qui tend à distendre le lien entre expérience de footballeur de haut niveau et Coaching de haut niveau.
Je ne dis pas non plus que ça soit rédhibitoire. Il existe suffisamment d'exemples de très bons joueurs devenus très bons coach. Le truc, c'est qu'on a très peu d'éléments de comparaison, tant les ex-footballeurs trustent les postes de coach.
c'est plutot 2/3 tiers selon cette étude de 2022
https://football-observatory.com/Analys ... e-clubs-de
est ce une sur-représentation ou une sous-représentation , y'a t'il du corporatisme... je suis incapable de le dire
par contre si on regarde l'histoire du foot l'immense majorité des grands entraineurs sont des anciens joueurs de haut ou tres haut niveau , vous expliquez cela par leur sur-représentation mais probablement que si la méthode n'avait pas fait ses preuves , le tir aurait été corrigé depuis longtemps... en football ce sont quand meme les résultats qui décident "qui a raison" et décennie apres décennie bizarrement on continue de retrouver des anciens joueurs aux manettes
pour moi il y a quand meme une explication simple , c'est que le joueur de haut niveau (disons un Deschamps , un Guardialo , un Ancoletti) non seulement il connait les ingrédients du très haut niveau en tant que footballeur mais il a aussi eu la chance de de cotoyer , d'observer et de se nourrir des plus grand coachs tout le long de sa carriere...
le coach-coach qui part en bas de l'échelle , en mode je vais gravir les échelons avec mon talent , il découvre tout au fur et à mesure et l'apprentissage peut prendre beaucoup plus de temps
peut etre que le 1er violon du philharmonique de New York qui se fade au quotidien Bernstein ou Karajan tous les jours pendant 25 piges , il arrive à 45 ans avec plus de bagages pour devenir un bon chef d'orchestre que le prodige lambda du conservatoire qui fait des miracles avec l'harmonie locale de son bled