Un ravalement de façade ou quelques petites retouches?Ce samedi soir (20 h), le LOSC « new-look », renforcés par la présence de cinq des sept recrues hivernales, reçoit Lorient, vingtième. Une rencontre importante pour le maintien où la curiosité d’en savoir plus sur les nouveaux s’invite également. Trois d’entre eux pourraient débuter.Par Yann Duploye | Publié le 03/02/2017
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Une semaine après un probant succès à Lyon pour le premier match en L1 de l’ère Gérard Lopez, Lille veut confirmer son renouveau. Celui-ci passera par de nouveaux visages, dont ceux d’Anwar El Ghazi et de Junior Alonso qui pourraient faire leurs grands débuts ce soir
Un, trois, cinq, zéro ? Combien ? Combien des nouveaux joueurs seront présents sur la pelouse samedi soir au coup d’envoi ? C’est la question qui se pose dans les esprits des supporters et qui les fait venir en nombre à Pierre-Mauroy. Il n’y a pas qu’eux que ça a travaillé ces derniers jours.Patrick Collot s’est aussi creusé les méninges. Sa mission : en trois jours et à peine plus d’entraînements, il a dû se faire une idée et dresser un état des lieux.
« J’observe, j’apprends à les connaître, je fais des entretiens individuels avec eux pour savoir où ils en sont. »« C’est vrai que c’est bizarre »La première réponse est dans la composition du groupe qu’il a convoqué pour la réception de la lanterne rouge lorientaise. Les derniers arrivants sont tous là. Tous sont qualifiés et pourraient participer à la rencontre. Même le Paraguayen Junior Alonso, qui a dû patienter un peu plus longtemps que les autres et n’a reçu l’aval de la Ligue que vendredi, dans l’après-midi. Il manque bien Gabriel et Zeka, mais le premier n’arrivera qu’après la Coupe sud-américaine U20 qu’il dispute avec le Brésil, et le second est voué, pour l’instant, à prendre ses marques en réserve.
« Lui, on va lui laisser le temps », explique, emballé, Luis Campos, conseiller sportif de Gérard Lopez.
Selon leur état de forme, donc, quelques recrues pourraient faire leurs grands débuts à Pierre-Mauroy. On pense à Anwar El Ghazi, Junior Alonso et Xeka. Les trois ont déjà beaucoup joué dans leurs anciens clubs respectifs en première partie de saison et sont prêts à débuter. Pour Ricardo Kishna et Fares Bahlouli, en manque de rythme, la donne est différente et ils devraient prendre place sur le banc des remplaçants. Peut-être gratteront-ils quand même quelques minutes en cours de match.
« À nous de les intégrer le plus rapidement possible. Même si la barrière de la langue reste un obstacle. »Au fond, le grand chambardement hivernal a peut-être plus touché ceux qui étaient déjà là. « C’est vrai que c’est bizarre », confirme Éric Bauthéac. Comme l’impression d’être revenu à une intersaison estivale. Là, oui, les joueurs sont plus habitués à découvrir de nouveaux visages. Et à s’y habituer pendant de longues semaines de préparation.
« J’avoue qu’avant leur arrivée, je ne les connaissais pas », poursuit l’ancien Niçois. Ce ne sont pas trois jours en commun qui vont faire avancer les choses. Mais il faut bien faire avec…
« À nous de les intégrer le plus rapidement possible. Même si la barrière de la langue reste un obstacle. »Heureusement que le langage du football est universel. On l’a assez entendu pour le croire. Une chose est sûre, des débuts réussis seraient le meilleur moyen pour accélérer les choses.
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