Des faux airs de rentrée des classes au FC MetzSur un rythme loin d’être intensif, Frédéric Hantz a dirigé, ce mardi, son premier entraînement à la tête du FC Metz. Comme prévu, il est resté en retrait, laissant ses adjoints Arnaud Cormier et Sylvain Marchal animer la séance. Le 01/11/2017 à 05:05
mis à jour à 11:43
Pour ce premier entraînement, Frédéric Hantz s’est surtout contenté d’observer le groupe pour prendre le pouls... Photo Gilles WIRTZAvec quelques degrés de moins,
on avait l’impression de se retrouver à une reprise de saison. » La déclaration est de Nolan Roux. L’attaquant messin, qui n’avait pas encore connu de changement d’entraîneur en cours de saison durant sa carrière, était donc en phase de découverte . Et difficile de lui donner tort. Tout laissait à penser que le FC Metz faisait sa rentrée estivale : des supporters venus en nombre, un nouveau staff et un rythme qu’on a connu plus fatigant. Seule la situation comptable du club, dans toutes les têtes, est là pour rappeler qu’il y a urgence.
Il est 15 h bien sonnées quand les joueurs débarquent sur le terrain. La séance débute par un échauffement mené par le préparateur physique, Hugo Cabouret et… sans Frédéric Hantz, qui n’arrive que quelques minutes après son groupe, seul.
Comme prévu, le nouvel entraîneur messin se met en marge du groupe, ne parle pas ou très peu, observe. Ses deux adjoints, l’historique Arnaud Cormier et le local Sylvain Marchal animent la séance. Au petit trot. Le premier atelier est un simple travail de gammes. Pendant dix minutes, Milan Bisevac, qui revient de blessure et de bonne humeur, et ses coéquipiers, enchaînent les passes à dix mètres. Comme s’il fallait tout reprendre depuis le début pour redonner confiance à un groupe qui en manque tant.
Des supporters silencieuxPour son retour sur un terrain, le technicien ruthénois peut être surpris. S’il avait quitté Montpellier en janvier dernier avec le soutien des ultras venus avec chants et fumigènes à l’entraînement, hier, les quelque 300 supporters présents étaient bien calmes. Comme résignés.
« C’est fichu, on n’y croit plus, on paye notre mercato de m… », s’enflamme Anthony. La tendance n’est pas loin d’être générale. Pourquoi sont-ils là, alors ?
« Par simple curiosité. » Et l’entraîneur dans tout ça ?
« Il faut voir , répond Maxime.
On peut mettre n’importe quel entraîneur, ce sont les joueurs qui sont sur le terrain. Et tant qu’ils ne courent pas… » « Ce n’est pas un nouveau coach qu’il fallait, c’est surtout un attaquant », poursuit un autre. Quant à Philippe Hinschberger, il est épargné.
« Le pauvre, il a fait ce qu’il a pu avec ce qu’il avait. »Loin de toutes ces considérations, Frédéric Hantz prend le pouls auprès de ses adjoints. Après un long toro, où les gardiens ne se sont pas entraînés en marge du groupe, la séance se conclut par un footing où le staff – Hantz compris – s’est mélangé aux joueurs. La cohésion semble déjà au centre des débats. Pas encore l’intensité, réclamée lundi par le coach.
« Ne vous inquiétez pas, demain (aujourd’hui), ce sera plus corsé », sourit Thomas Didillon sur le chemin des vestiaires.
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