Meurtre à Quesnoy-sur-Deûle : un autre promeneur agressé violemment avant l’homicide
Mardi, quatre suspects, âgés de 15 ans à 22 ans, ont été déférés au parquet de Lille qui a ouvert une information judiciaire pour homicide suite au meurtre d’un habitant de Quesnoy-sur-Deûle qui leur demandait de faire moins de bruit. Mais aussi pour violences aggravées, car un autre promeneur a été agressé peu avant le drame.
Dans l’affaire du meurtre de Bernard Delannoy, roué de coups et tué d’un coup de couteau à la gorge, près de chez lui sur le chemin de halage à Quesnoy-sur-Deûle, quatre mis en cause ont été déférés mardi après-midi au parquet de Lille : trois majeurs âgés de 19, 20 et 22 ans, et un mineur de 15 ans et demi.
Dans la foulée, le tribunal a ouvert une information judiciaire des chefs d’homicide, mais aussi de « violences aggravées par trois circonstances sur la personne d’un autre promeneur physiquement agressé peu de temps avant », précise Carole Étienne, procureure de la République.
Une mise en scène macabre ?
Ce chef d’accusation confirme la version donnée par un autre témoin prétendant avoir été agressé par le même quatuor avant qu’il ne s’en prenne à Bernard Delannoy. La première victime se promenait avec son épouse lorsqu’elle aurait été prise à partie, on ne sait pas encore pour quel motif. Cet homme aurait alors demandé à sa femme de fuir avant de prendre des coups. À l’arrivée des pompiers et du SAMU, ce promeneur avait en effet le visage tuméfié et disait avoir deux côtes cassées.
Quant à Bernard Delannoy, selon deux témoignages concordants, il aurait été retrouvé étendu, les bras et jambes en étoile, « comme si on avait voulu l’exhiber comme un trophée », imagine l’un des témoins. Y aurait-il eu, en plus des circonstances aggravantes, une mise en scène macabre ? « Les interrogatoires et mises en examen sont en cours », annonce le parquet.
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