steely dan a écrit :Source of the post J’ai vu la page Facebook de Julien que j’avais connu à notre époque damier des cousins , il est doué c’est sur
C'est bien lui, le petit Juju (Désormais un bestiau d'1m93 / 30 piges, avec lequel on allait suivre le LOSC de Puel à l'exter au Damier. Bonne mémoire Stéph !
Il est très doué (C'est un métier qu'il veut faire depuis l'âge de 10 ans, et pour lequel il s'est donné les moyens : 5 ans de formation graphique St Luc + Beaux Arts Tournai), mais c'est vraiment un métier où tu ne peux envisager gagner correctement ta vie, que si tu as ton propre shop. On y pense de + en +, lui et moi.
En AE, entre ce que tu laisses en comm' à ton shop + ce que tu laisses à l'état, c'est même à se demander si ça vaut le coup de se lever. Et je n'exagère pas, malgré le coût significatif d'un tatouage.
On va dire qu'il faut bien apprendre le métier quelque part, puisque bien que réglementé (Il faut avoir passé un stage sur l'hygiène et l'aseptie chez Pasteur), c'est un métier où il n'y a ni diplôme, ni formation, et dans lequel, comme l'hilarant François L'embrouille, n'importe quel crétin qui pense savoir dessiner une queue de vache peut s'acheter une roto, de l'encre, et se dire tatoueur.
PO jr rattrape parfois des carnages (Cover), mais bon, ça n'est pas très amusant de noircir des merdes pour tenter de rattraper le nawak d'un escroc.
Comme pour une costumière, un comédien, ce sont des métiers dont on ne voit que la partie émergée. On se dit XXX € pour quelques heures à piquer, c'est top. En réalité, on ne voit pas les heures passées sur les esquisses, pour parvenir à convaincre un client de passer commande. Il n'est pas rare qu'il s'écoule plusieurs mois entre l'idée d'un client et la presta facturée.
Heureusement, il y a les "flash", autrement la demoiselle rentre dans le shop et veut son signe de l'infini, ou monsieur veut le prénom de son gamin, ça s'est torché en 2 heures, sans esquisse (Quoi que, parfois il faut aussi convaincre sur le lettrage...).