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« Nous essayions de jouer comme Barcelone, grâce au coach. Dans les buts, nous avions Mickaël Landreau, le premier portier que j'ai vu aussi à l'aise balle au pied. J'ai joué avec Pepe Reina, mais jamais Roy Hodgson ou Rafa [Benítez] ne se sont servis de son jeu au pied » , poursuit l'homme aux 56 sélections avec les Three Lions. Il achève ensuite sa déclaration d'amour à Rudi Garcia : « Nous jouions pour avoir la possession, c'est ce que Rudi nous apprenait tous les jours : garder le ballon. J'ai adoré ça. »
Depuis, c'est les purges de Girard en passant par Galtier et Gourvi...
Steven Girard a écrit :Depuis, c'est les purges de Girard en passant par Galtier et Gourvi...
M'étonnerais que ces purges soient dues à ces entraîneurs, mais plutôt aux directions d'alors et d'aujourd'hui qui manquaient de pesos.
En revanche tu oublies el loco, Bibi, qui lui n'a pas lésiné sur les purges et l'ostracisation.
Lorsqu’ils sont sollicités, un accord en bonne et due forme est signé. « Nous établissons une convention avec le club qui nous contacte et la commune. La prestation coûte 1 500 € et nous nous engageons à monter une équipe compétitive. » Autrement dit, pas de seconds, voire de troisièmes couteaux. Dans les tribunes, le public a droit à sa part de rêve. « Aujourd’hui, nous tournons avec les trois quarts de l’équipe de Vahid Halilhodzic qui a connu la Ligue des champions, reprend Michel Castelain. Les autres ont été de très bons pros. »
Chaque apparition des Anciens Dogues est l’occasion pour les supporters du LOSC, même les plus jeunes, de demander autographes et selfies.
Pascal Cygan, Stéphane Pichot, Grégory Wimbée, David Coulibaly, Mathieu Maton et les autres portent six à sept fois par an la tunique du LOSC au sein d’un groupe d’une trentaine de joueurs. Il n’y a plus d’entraînements collectifs, chacun se prend en charge et pour assurer les rendez-vous, les choses s’organisent selon les disponibilités. « Ils n’ont aucune obligation mais nous imposons un suivi assez strict, précise leur manager. Il faut être crédible avant, pendant et après la rencontre. Les Anciens Dogues sont une vitrine du club. Les gens viennent chercher leurs souvenirs, dans un esprit festif. » Le rêve va jusqu’au bout puisque lors de la réception d’après match, « les plus illustres restent pour offrir un maillot de la saison en cours aux organisateurs ».
Pour ces prestations, les anciennes gloires ne touchent pas de cachet. L’argent récupéré alimente une cagnotte qui, chaque année, permet d’inviter la joyeuse troupe à une virée en Angleterre. Avec, au menu, évidemment… du football mais en tribunes VIP cette fois, dans un stade emblématique de Londres, Manchester ou Liverpool !
Le programme en 2022… et après?
Cette année, l’agenda des Anciens Dogues se remplit progressivement. Ils participeront par exemple au centenaire de l’AS Templeuve, le week-end de la Pentecôte.