-
Raouliché
- index
Pris sur le FB de Losc Actualité
Dans son édition du jour, L'EQUIPE nous apprend que Kévin Malcuit s’est plaint Samedi de ne pas débuter le lendemain contre l’OM. Mécontent de son investissement, Marcelo Bielsa l’a renvoyé de la séance d’entraînement de Jeudi dernier, et donc privé du match.
Quant à Imad Faraj, il a été écarté au dernier moment du groupe contre Valenciennes car il aurait transgressé les règles de vie commune en invitant une personne extérieure au club au domaine de Luchin.
Dans son édition du jour, L'EQUIPE nous apprend que Kévin Malcuit s’est plaint Samedi de ne pas débuter le lendemain contre l’OM. Mécontent de son investissement, Marcelo Bielsa l’a renvoyé de la séance d’entraînement de Jeudi dernier, et donc privé du match.
Quant à Imad Faraj, il a été écarté au dernier moment du groupe contre Valenciennes car il aurait transgressé les règles de vie commune en invitant une personne extérieure au club au domaine de Luchin.
-
Raouliché
- index
MrK a écrit :Source of the post Yeah.
Vu notre situation, on peut carrément se permettre ce genre de coquetteries.
Le jeune, je suppose que c'est Faraj qui a complètement disparu des radars ?
C'est expliqué au dessus !
Pourquoi Malcuit s'est grillé
DE NOTRE ENVOYÉ SPÉCIAL PERMANENT - JOËL DOMENIGHETTI FDP.
Le latéral lillois s'est plaint samedi de ne pas débuter le lendemain contre l'OM. Mécontent de son investissement, Marcelo Bielsa l'a renvoyé d'une séance d'entraînement et privé du match.
VILLENEUVE-D'ASCQ (NORD) – Kevin Malcuit n'était pas dans le groupe retenu pour affronter Marseille dimanche (0-1). Le latéral droit de Lille n'était pas blessé ou diminué comme il a pu l'être à plusieurs reprises cette saison. L'ancien Stéphanois a pourtant un profil indispensable au LOSC pour amener du volume dans son couloir et fermer les espaces quand l'adversaire centre au second poteau. Ce que Yves Bissouma, une autre solution aux yeux de Marcelo Bielsa, a beaucoup plus de mal à faire, lui qui apporte un vrai supplément de puissance au cœur du jeu par ses accélérations ou ses changements de rythme.
L'entraîneur argentin a préféré se passer de Malcuit pour le sommet face à l'OM. À l'origine, « El Loco » n'avait pas du tout apprécié, jeudi dernier, son comportement au lendemain du seizième de finale de Coupe de la Ligue face à Valenciennes (2-2, 5-4 aux t.a.b.). Selon un témoin, le défenseur avait pris un peu trop à la légère la séance. La sanction est tombée deux jours plus tard. Samedi, lors d'une opposition, il ne figurait pas dans le onze censé débuter le lendemain à Pierre-Mauroy. Un moment important de la saison compte tenu du classement du club, relégable (19e), et de l'importance de l'adversaire, qui remplit toujours le stade de Villeneuve-d'Ascq.
Kevin Malcuit (26 ans) s'en est étonné ouvertement. Il est allé demander des explications à son entraîneur. Qui lui a confirmé qu'il ne débuterait pas et lui a reproché son manque d'implication. Le ton est monté entre les deux hommes, au point que l'Argentin a invité son joueur à regagner prématurément le vestiaire avant la fin de la séance. Fidèle à son fonctionnement, Bielsa a ensuite réuni son groupe pour annoncer la nouvelle à tous les présents.
La semaine précédente, il avait déjà réuni ses joueurs afin de connaître le ressenti de chacun. À l'époque, ils avaient regretté de ne pas jouer à leur poste de prédilection. Mais cela n'a pas suffisamment convaincu l'Argentin pour modifier ses options de base.
Un problème de prime
La non-convocation de Malcuit pour le match contre Marseille démontre à quel point Bielsa, qui semble encore tenir son groupe, ne laisse rien passer sur le plan de l'autorité. Il a même récemment écarté un jeune joueur qui avait transgressé les règles de vie commune en invitant une personne extérieure au club au domaine de Luchin.
L'éviction de Malcuit a également eu un impact financier non négligeable pour le défenseur. Les joueurs lillois sont en effet gratifiés avec une part variable. Plusieurs d'entre eux sont rémunérés à hauteur de 120 000 euros brut mensuels mais peuvent cumuler jusqu'à 30 000 euros de primes de participation supplémentaires s'ils disputent tous les matches chaque mois. Un élément qui peut aussi expliquer le comportement de Malcuit. D'autant que le latéral, sorti du onze de départ, est conscient que Bielsa n'aime pas beaucoup modifier sa composition de départ d'un match à l'autre. Quelques heure avant la réception de l'OM, le joueur s'est fendu d'un tweet pour désamorcer la situation :« Pour info, je n'ai aucun souci avec personne dans le club, que ce soit joueurs ou staff ! » '
DE NOTRE ENVOYÉ SPÉCIAL PERMANENT - JOËL DOMENIGHETTI FDP.
Le latéral lillois s'est plaint samedi de ne pas débuter le lendemain contre l'OM. Mécontent de son investissement, Marcelo Bielsa l'a renvoyé d'une séance d'entraînement et privé du match.
VILLENEUVE-D'ASCQ (NORD) – Kevin Malcuit n'était pas dans le groupe retenu pour affronter Marseille dimanche (0-1). Le latéral droit de Lille n'était pas blessé ou diminué comme il a pu l'être à plusieurs reprises cette saison. L'ancien Stéphanois a pourtant un profil indispensable au LOSC pour amener du volume dans son couloir et fermer les espaces quand l'adversaire centre au second poteau. Ce que Yves Bissouma, une autre solution aux yeux de Marcelo Bielsa, a beaucoup plus de mal à faire, lui qui apporte un vrai supplément de puissance au cœur du jeu par ses accélérations ou ses changements de rythme.
L'entraîneur argentin a préféré se passer de Malcuit pour le sommet face à l'OM. À l'origine, « El Loco » n'avait pas du tout apprécié, jeudi dernier, son comportement au lendemain du seizième de finale de Coupe de la Ligue face à Valenciennes (2-2, 5-4 aux t.a.b.). Selon un témoin, le défenseur avait pris un peu trop à la légère la séance. La sanction est tombée deux jours plus tard. Samedi, lors d'une opposition, il ne figurait pas dans le onze censé débuter le lendemain à Pierre-Mauroy. Un moment important de la saison compte tenu du classement du club, relégable (19e), et de l'importance de l'adversaire, qui remplit toujours le stade de Villeneuve-d'Ascq.
Kevin Malcuit (26 ans) s'en est étonné ouvertement. Il est allé demander des explications à son entraîneur. Qui lui a confirmé qu'il ne débuterait pas et lui a reproché son manque d'implication. Le ton est monté entre les deux hommes, au point que l'Argentin a invité son joueur à regagner prématurément le vestiaire avant la fin de la séance. Fidèle à son fonctionnement, Bielsa a ensuite réuni son groupe pour annoncer la nouvelle à tous les présents.
La semaine précédente, il avait déjà réuni ses joueurs afin de connaître le ressenti de chacun. À l'époque, ils avaient regretté de ne pas jouer à leur poste de prédilection. Mais cela n'a pas suffisamment convaincu l'Argentin pour modifier ses options de base.
Un problème de prime
La non-convocation de Malcuit pour le match contre Marseille démontre à quel point Bielsa, qui semble encore tenir son groupe, ne laisse rien passer sur le plan de l'autorité. Il a même récemment écarté un jeune joueur qui avait transgressé les règles de vie commune en invitant une personne extérieure au club au domaine de Luchin.
L'éviction de Malcuit a également eu un impact financier non négligeable pour le défenseur. Les joueurs lillois sont en effet gratifiés avec une part variable. Plusieurs d'entre eux sont rémunérés à hauteur de 120 000 euros brut mensuels mais peuvent cumuler jusqu'à 30 000 euros de primes de participation supplémentaires s'ils disputent tous les matches chaque mois. Un élément qui peut aussi expliquer le comportement de Malcuit. D'autant que le latéral, sorti du onze de départ, est conscient que Bielsa n'aime pas beaucoup modifier sa composition de départ d'un match à l'autre. Quelques heure avant la réception de l'OM, le joueur s'est fendu d'un tweet pour désamorcer la situation :« Pour info, je n'ai aucun souci avec personne dans le club, que ce soit joueurs ou staff ! » '
"En tout cas, on te l'souhaite."
Campos de retour au domaine
Absent depuis la fin du mercato estival, le conseiller du président Gérard Lopez se trouvait à Lille hier pour une série d'entretiens qui se prolongeront aujourd'hui.
Pour la première fois depuis la fin du mercato estival, Luis Campos est revenu hier au domaine de Luchin, le centre d'entraînement du LOSC. Conseiller sportif du président, Gérard Lopez, rémunéré et lié contractuellement par la holding qui détient le club nordiste et non salarié du club, le recruteur portugais n'avait pas remis les pieds près de la frontière belge pour plusieurs raisons.
D'abord, pour marquer sa distance avec les choix de recrutement. Bielsa avait notamment refusé d'enrôler trois joueurs d'expérience fin août : le défenseur international français Eliaquim Mangala (26 ans, Manchester City), le latéral polyvalent du FC Porto Miguel Layun (29 ans) et l'avant-centre ivoirien Wilfried Bony (28 ans), bien mal en point à Manchester City et transféré depuis à Swansea. L'ancien directeur sportif n'était pas non plus en phase avec certains choix sportifs ou de composition d'équipe. Il n'avait d'ailleurs pas posé pour la photo officielle du LOSC. Enfin, il s'est récemment rendu en Inde pour la Coupe du monde des moins de 17 ans (du 6 au 28 octobre).
Selon une source interne, il a également prospecté sur le recrutement de deux éléments d'expérience (un avant-centre et un défenseur central) susceptibles de renforcer l'effectif en janvier si Lille est autorisé par la DNCG à recruter.
Le retour de Campos, hier, ne peut donc pas passer inaperçu. Selon des joueurs, il a effectué quelques entretiens individuels afin de cerner les éléments de la vie du groupe et d'en améliorer les performances. La saison passée et au début de celle-ci, son rôle consistait notamment à surveiller le comportement des joueurs pour en assurer une bonne cohésion et soigner la discipline collective (retards, comportements, investissement, performance). Il devrait poursuivre ses rendez-vous aujourd'hui. Sera-t-il amené à rencontrer Marcelo Bielsa dans la foulée ?
Hier, le club nordiste a communiqué sur l'ouverture d'un entraînement public programmé demain. C'est la quatrième fois seulement que le LOSC accueille ses supporters à Camphin-en-Pévèle (Nord). L'effectif est le plus souvent protégé des regards et soigneusement éloigné des médias. La tension est actuellement très vive du fait des mauvais résultats. Une défaite à Metz, dimanche, ne ferait qu'accentuer cette pression. Est-ce la raison pour laquelle Campos est réapparu ? J. D.
Absent depuis la fin du mercato estival, le conseiller du président Gérard Lopez se trouvait à Lille hier pour une série d'entretiens qui se prolongeront aujourd'hui.
Pour la première fois depuis la fin du mercato estival, Luis Campos est revenu hier au domaine de Luchin, le centre d'entraînement du LOSC. Conseiller sportif du président, Gérard Lopez, rémunéré et lié contractuellement par la holding qui détient le club nordiste et non salarié du club, le recruteur portugais n'avait pas remis les pieds près de la frontière belge pour plusieurs raisons.
D'abord, pour marquer sa distance avec les choix de recrutement. Bielsa avait notamment refusé d'enrôler trois joueurs d'expérience fin août : le défenseur international français Eliaquim Mangala (26 ans, Manchester City), le latéral polyvalent du FC Porto Miguel Layun (29 ans) et l'avant-centre ivoirien Wilfried Bony (28 ans), bien mal en point à Manchester City et transféré depuis à Swansea. L'ancien directeur sportif n'était pas non plus en phase avec certains choix sportifs ou de composition d'équipe. Il n'avait d'ailleurs pas posé pour la photo officielle du LOSC. Enfin, il s'est récemment rendu en Inde pour la Coupe du monde des moins de 17 ans (du 6 au 28 octobre).
Selon une source interne, il a également prospecté sur le recrutement de deux éléments d'expérience (un avant-centre et un défenseur central) susceptibles de renforcer l'effectif en janvier si Lille est autorisé par la DNCG à recruter.
Le retour de Campos, hier, ne peut donc pas passer inaperçu. Selon des joueurs, il a effectué quelques entretiens individuels afin de cerner les éléments de la vie du groupe et d'en améliorer les performances. La saison passée et au début de celle-ci, son rôle consistait notamment à surveiller le comportement des joueurs pour en assurer une bonne cohésion et soigner la discipline collective (retards, comportements, investissement, performance). Il devrait poursuivre ses rendez-vous aujourd'hui. Sera-t-il amené à rencontrer Marcelo Bielsa dans la foulée ?
Hier, le club nordiste a communiqué sur l'ouverture d'un entraînement public programmé demain. C'est la quatrième fois seulement que le LOSC accueille ses supporters à Camphin-en-Pévèle (Nord). L'effectif est le plus souvent protégé des regards et soigneusement éloigné des médias. La tension est actuellement très vive du fait des mauvais résultats. Une défaite à Metz, dimanche, ne ferait qu'accentuer cette pression. Est-ce la raison pour laquelle Campos est réapparu ? J. D.
"En tout cas, on te l'souhaite."
Lille doit-il persister avec El Loco ?
Tête de gondole du LOSC version Gérard Lopez, Marcelo Bielsa n'a obtenu qu'une victoire en dix matches de L 1. Mais son équipe a montré des signes de progression contre Marseille, dimanche.
C'est le propre des génies de susciter les débats. C'est aussi celui des imposteurs. Peu d'entraîneurs font autant parler que Marcelo Bielsa. Sa gestuelle, son discours, sa pensée tortueuse, ses équipes qui se distinguent généralement au premier regard, le spectacle qui s'en dégage, et parfois les victoires : avec lui, les sujets de conversation sont nombreux. De plus en plus, il y a aussi celui de son maintien en poste sur le banc du LOSC.
Il faut remonter à la première journée et la rencontre face à Nantes (3-0, le 6 août) pour trouver trace d'un succès nordiste. Depuis, Lille a inscrit trois buts en neuf rencontres de Championnat. L'objectif en début de saison était de terminer l'exercice dans les cinq premiers : le LOSC est dix-neuvième de Ligue 1 après onze journées. Il compte certes un match de retard – celui face à Amiens – mais le bilan n'y est pas, et c'est bien l'avantdernière place que Lillois et Messins se disputeront dimanche au stade Saint-Symphorien.
Au vu des investissements consentis par le club pour satisfaire le technicien argentin et coller aux ambitions du projet « unlimited » de Gérard Lopez, le risque de l'accident industriel est réel. De là à penser que Marcelo Bielsa représente plus le problème que la solution ? Ce n'est pas ce qu'estimaient dimanche soir 61 % des téléspectateurs de l'émission L'Équipe du Soir, sur la Chaine L'Équipe. Le débat reste ouvert. '
OUI Il n'y a pas d'urgence
L'avis de ROMAIN LAFONT
Virer Marcelo Bielsa ? Pour mettre qui ? Vous connaissez beaucoup de techniciens capables de redresser tranquillement la situation avec des jeunes joueurs qu'ils n'ont pas choisis, qu'ils ne connaissent presque pas, qui eux-mêmes ne connaissent pas la Ligue 1 et sont clairement en manque de confiance après presque trois mois sans victoire ? Et puis un départ coûterait potentiellement près de 15 millions d'euros, plus des charges, plus le salaire d'un nouveau staff entier ou presque. Ne vaudrait-il mieux pas utiliser cet argent pour combler les quelques manques dans l'effectif au mercato d'hiver, comme au poste d'avant-centre ? Nicolas Pépé pourrait rejouer là où il préfère, comme ce fut le cas dans la dernière demi-heure dimanche contre les Marseillais, plutôt que de dépanner dans l'axe, et cela ferait deux recrues pour le prix d'une.
Et puis, dans le jeu, les Lillois ont montré face à l'OM des progrès dont on ne les croyait plus forcément capables. Et cela n'a rien à voir avec le fait que l'adversaire était un gros qui attaquait et laissait des espaces : de la 20e à la 45e minute, les Marseillais ont subi face aux joueurs de Bielsa comme n'importe quelle équipe de bas de tableau acculée devant son but face à un cador. Il a fallu un Steve Mandanda remarquable pour que Marseille reparte de Pierre-Mauroy avec les trois points. Et si le LOSC a réalisé dimanche son meilleur match de la saison, comme le sous-entendait son entraîneur, les progrès ont commencé à se manifester depuis un certain temps déjà.
Il a connu une situation similaire avec Bilbao
Il ne faut pas oublier qu'à Amiens, le 30 septembre, la rencontre avait été interrompue alors que les supporters nordistes fêtaient l'ouverture du score, ce qui n'était plus arrivé depuis la première journée. Ne pas oublier que contre Troyes (2-2) et Valenciennes (2-2, 5-4 aux t.a.b.), c'est une erreur individuelle en toute fin de match – un penalty concédé – qui a coûté la victoire. L'équipe s'est fait bien plus bouger en août à Strasbourg (0-3) ou contre Caen (0-2) que lors du mois écoulé. Depuis que Thiago Mendes, sa meilleure recrue de l'été, est revenu de blessure il y a quinze jours, le LOSC est une autre équipe. Elle a gagné en verticalité, à défaut d'efficacité. Laissons-lui encore un peu de temps avant de revenir à un jeu minimaliste. L'enthousiasmant Bilbao de 2011-2012, celui que Bielsa avait conduit en finale de Ligue Europa et de Coupe du Roi, avait démarré la saison par une victoire en sept matches, toutes compétitions confondues. Il sera temps d'en reparler si la situation ne s'améliore pas dans quelques semaines. Pour l'instant, le rythme des équipes juste au-dessus n'invite pas à une si grande urgence.
NON Basta Bielsa
L'avis de ANTOINE MAUMON DE LONGEVIALLE
Le romantisme que Marcelo Bielsa inspire vient peut-être des histoires qu'il sait raconter. Ceux qui le posent en référence ont dû se délecter de sa sortie lundi dernier quand il lui fut demandé ce qu'il fallait changer au LOSC.
« Quand j'ai commencé à être entraîneur (en 1990), je l'ai fait dans le club de la ville ou je suis né, a commencé le technicien originaire de Rosario, qui a débuté au Newell's Old Boys. La situation à laquelle j'ai dû faire face était délicate : l'équipe était à la limite de la relégation, et malgré cela, on a fini champions avec des joueurs très jeunes, là aussi. Dans le Championnat suivant, nous avons eu une période de douze matches sans victoire, nous étions derniers au classement, et nous n'avons redressé la barre qu'à la toute fin du Championnat pour ne pas finir derniers. La saison d'après, on a de nouveau remporté le titre et on a perdu en finale de la Copa Libertadores, aux penalties, contre l'une des meilleures équipes de l'histoire, le Sao Paulo de Telê Santana. Je sais que cette histoire n'intéresse pas grand monde, mais elle indique ma position face aux défis et à l'adversité. » Conclusion : Marcelo Bielsa ne s'avoue jamais battu et sait faire gagner ses équipes. Ce qu'il a oublié de mentionner, c'est que vingt ans plus tard, son palmarès d'entraîneur ne s'est enrichi que d'un Championnat de clôture en Argentine avec Vélez Sarsfield en 1998 et d'un titre de champion olympique en 2004 avec l'Albiceleste. On a connu mieux en termes de culture de la gagne. Il fait bien jouer ses équipes ? Les spectateurs du stade Pierre-Mauroy ont dû attendre la rencontre de ce week-end pour s'en convaincre. On est durs : le match d'ouverture face à Nantes (3-0) avait donné des espoirs. Mais cela fait peu, là encore.
Il cumule les choix malheureux
En trois mois de compétition, entre la sortie prématurée de Fodé Ballo-Touré à Strasbourg (0-3, le 13 août), les repositionnements infructueux (Thiago Maia comme latéral gauche, Pépé en pointe) et son option de maintenir sa confiance aux mêmes joueurs malgré des contre-performances répétées, Marcelo Bielsa a cumulé les choix malheureux.
Si son équipe semble aller mieux, c'est aussi parce qu'elle joue beaucoup moins dans le 3-3-3-1 signature du « Loco ». A-t-elle seulement les moyens du jeu ambitieux souhaité par l'Argentin, qui ne dérogera pas à ses principes ? La question se pose match après match. Et les résultats apportent toujours la même réponse.
La lente évolution du LOSC
Depuis le match interrompu à Amiens, le 30 septembre, Lille a disputé trois rencontres de L 1 (contre sept auraparavant) et affiché quelques progrès... qui ne se sont pas traduits dans les résultats.
Tête de gondole du LOSC version Gérard Lopez, Marcelo Bielsa n'a obtenu qu'une victoire en dix matches de L 1. Mais son équipe a montré des signes de progression contre Marseille, dimanche.
C'est le propre des génies de susciter les débats. C'est aussi celui des imposteurs. Peu d'entraîneurs font autant parler que Marcelo Bielsa. Sa gestuelle, son discours, sa pensée tortueuse, ses équipes qui se distinguent généralement au premier regard, le spectacle qui s'en dégage, et parfois les victoires : avec lui, les sujets de conversation sont nombreux. De plus en plus, il y a aussi celui de son maintien en poste sur le banc du LOSC.
Il faut remonter à la première journée et la rencontre face à Nantes (3-0, le 6 août) pour trouver trace d'un succès nordiste. Depuis, Lille a inscrit trois buts en neuf rencontres de Championnat. L'objectif en début de saison était de terminer l'exercice dans les cinq premiers : le LOSC est dix-neuvième de Ligue 1 après onze journées. Il compte certes un match de retard – celui face à Amiens – mais le bilan n'y est pas, et c'est bien l'avantdernière place que Lillois et Messins se disputeront dimanche au stade Saint-Symphorien.
Au vu des investissements consentis par le club pour satisfaire le technicien argentin et coller aux ambitions du projet « unlimited » de Gérard Lopez, le risque de l'accident industriel est réel. De là à penser que Marcelo Bielsa représente plus le problème que la solution ? Ce n'est pas ce qu'estimaient dimanche soir 61 % des téléspectateurs de l'émission L'Équipe du Soir, sur la Chaine L'Équipe. Le débat reste ouvert. '
OUI Il n'y a pas d'urgence
L'avis de ROMAIN LAFONT
Virer Marcelo Bielsa ? Pour mettre qui ? Vous connaissez beaucoup de techniciens capables de redresser tranquillement la situation avec des jeunes joueurs qu'ils n'ont pas choisis, qu'ils ne connaissent presque pas, qui eux-mêmes ne connaissent pas la Ligue 1 et sont clairement en manque de confiance après presque trois mois sans victoire ? Et puis un départ coûterait potentiellement près de 15 millions d'euros, plus des charges, plus le salaire d'un nouveau staff entier ou presque. Ne vaudrait-il mieux pas utiliser cet argent pour combler les quelques manques dans l'effectif au mercato d'hiver, comme au poste d'avant-centre ? Nicolas Pépé pourrait rejouer là où il préfère, comme ce fut le cas dans la dernière demi-heure dimanche contre les Marseillais, plutôt que de dépanner dans l'axe, et cela ferait deux recrues pour le prix d'une.
Et puis, dans le jeu, les Lillois ont montré face à l'OM des progrès dont on ne les croyait plus forcément capables. Et cela n'a rien à voir avec le fait que l'adversaire était un gros qui attaquait et laissait des espaces : de la 20e à la 45e minute, les Marseillais ont subi face aux joueurs de Bielsa comme n'importe quelle équipe de bas de tableau acculée devant son but face à un cador. Il a fallu un Steve Mandanda remarquable pour que Marseille reparte de Pierre-Mauroy avec les trois points. Et si le LOSC a réalisé dimanche son meilleur match de la saison, comme le sous-entendait son entraîneur, les progrès ont commencé à se manifester depuis un certain temps déjà.
Il a connu une situation similaire avec Bilbao
Il ne faut pas oublier qu'à Amiens, le 30 septembre, la rencontre avait été interrompue alors que les supporters nordistes fêtaient l'ouverture du score, ce qui n'était plus arrivé depuis la première journée. Ne pas oublier que contre Troyes (2-2) et Valenciennes (2-2, 5-4 aux t.a.b.), c'est une erreur individuelle en toute fin de match – un penalty concédé – qui a coûté la victoire. L'équipe s'est fait bien plus bouger en août à Strasbourg (0-3) ou contre Caen (0-2) que lors du mois écoulé. Depuis que Thiago Mendes, sa meilleure recrue de l'été, est revenu de blessure il y a quinze jours, le LOSC est une autre équipe. Elle a gagné en verticalité, à défaut d'efficacité. Laissons-lui encore un peu de temps avant de revenir à un jeu minimaliste. L'enthousiasmant Bilbao de 2011-2012, celui que Bielsa avait conduit en finale de Ligue Europa et de Coupe du Roi, avait démarré la saison par une victoire en sept matches, toutes compétitions confondues. Il sera temps d'en reparler si la situation ne s'améliore pas dans quelques semaines. Pour l'instant, le rythme des équipes juste au-dessus n'invite pas à une si grande urgence.
NON Basta Bielsa
L'avis de ANTOINE MAUMON DE LONGEVIALLE
Le romantisme que Marcelo Bielsa inspire vient peut-être des histoires qu'il sait raconter. Ceux qui le posent en référence ont dû se délecter de sa sortie lundi dernier quand il lui fut demandé ce qu'il fallait changer au LOSC.
« Quand j'ai commencé à être entraîneur (en 1990), je l'ai fait dans le club de la ville ou je suis né, a commencé le technicien originaire de Rosario, qui a débuté au Newell's Old Boys. La situation à laquelle j'ai dû faire face était délicate : l'équipe était à la limite de la relégation, et malgré cela, on a fini champions avec des joueurs très jeunes, là aussi. Dans le Championnat suivant, nous avons eu une période de douze matches sans victoire, nous étions derniers au classement, et nous n'avons redressé la barre qu'à la toute fin du Championnat pour ne pas finir derniers. La saison d'après, on a de nouveau remporté le titre et on a perdu en finale de la Copa Libertadores, aux penalties, contre l'une des meilleures équipes de l'histoire, le Sao Paulo de Telê Santana. Je sais que cette histoire n'intéresse pas grand monde, mais elle indique ma position face aux défis et à l'adversité. » Conclusion : Marcelo Bielsa ne s'avoue jamais battu et sait faire gagner ses équipes. Ce qu'il a oublié de mentionner, c'est que vingt ans plus tard, son palmarès d'entraîneur ne s'est enrichi que d'un Championnat de clôture en Argentine avec Vélez Sarsfield en 1998 et d'un titre de champion olympique en 2004 avec l'Albiceleste. On a connu mieux en termes de culture de la gagne. Il fait bien jouer ses équipes ? Les spectateurs du stade Pierre-Mauroy ont dû attendre la rencontre de ce week-end pour s'en convaincre. On est durs : le match d'ouverture face à Nantes (3-0) avait donné des espoirs. Mais cela fait peu, là encore.
Il cumule les choix malheureux
En trois mois de compétition, entre la sortie prématurée de Fodé Ballo-Touré à Strasbourg (0-3, le 13 août), les repositionnements infructueux (Thiago Maia comme latéral gauche, Pépé en pointe) et son option de maintenir sa confiance aux mêmes joueurs malgré des contre-performances répétées, Marcelo Bielsa a cumulé les choix malheureux.
Si son équipe semble aller mieux, c'est aussi parce qu'elle joue beaucoup moins dans le 3-3-3-1 signature du « Loco ». A-t-elle seulement les moyens du jeu ambitieux souhaité par l'Argentin, qui ne dérogera pas à ses principes ? La question se pose match après match. Et les résultats apportent toujours la même réponse.
La lente évolution du LOSC
Depuis le match interrompu à Amiens, le 30 septembre, Lille a disputé trois rencontres de L 1 (contre sept auraparavant) et affiché quelques progrès... qui ne se sont pas traduits dans les résultats.
"En tout cas, on te l'souhaite."
Il a quand même un sérieux problème de psychologie.
Il a le droit de pas être satisfait de l'engagement de Malcuit à l'entrainement. C'est peut-être vrai, peut-être pas. Mais admettons.
S'il trouve vraiment que Malcuit a pris la séance par-dessus la jambe, tu le prends à part. Tu lui parles, tu lui dis "ok garçon, là, t'étais pas à fond, moi, ça me plait pas. Si tu veux jouer, il va falloir que tu montres plus que tu en veux. Etre bon en match, c'est bien, à l'entrainement, c'est important aussi." Et tu clos l'incident.
Si le joueur persiste, alors là ok, tu sanctionnes. Mais tu tranches pas dans le vif comme ça sans un mot, hormis l'explication a posteriori.
Maintenant que Bielsa a Malcuit dans le nez, on fait quoi ? On joue avec Ié latéral et Amadou-Alonso en charnière ?
Genre, on n'a pas assez de soucis comme ça, il faut qu'on se fabrique tout seul ?
ps, ça doit pas jouer en théorie, mais Malcuit, c'est 9M€ de mémoire. Ca doit bien plaire à Lopez de voir que Bielsa le met au placard comme ça.
Il a le droit de pas être satisfait de l'engagement de Malcuit à l'entrainement. C'est peut-être vrai, peut-être pas. Mais admettons.
S'il trouve vraiment que Malcuit a pris la séance par-dessus la jambe, tu le prends à part. Tu lui parles, tu lui dis "ok garçon, là, t'étais pas à fond, moi, ça me plait pas. Si tu veux jouer, il va falloir que tu montres plus que tu en veux. Etre bon en match, c'est bien, à l'entrainement, c'est important aussi." Et tu clos l'incident.
Si le joueur persiste, alors là ok, tu sanctionnes. Mais tu tranches pas dans le vif comme ça sans un mot, hormis l'explication a posteriori.
Maintenant que Bielsa a Malcuit dans le nez, on fait quoi ? On joue avec Ié latéral et Amadou-Alonso en charnière ?
Genre, on n'a pas assez de soucis comme ça, il faut qu'on se fabrique tout seul ?
ps, ça doit pas jouer en théorie, mais Malcuit, c'est 9M€ de mémoire. Ca doit bien plaire à Lopez de voir que Bielsa le met au placard comme ça.
Mais l'excuse de l'effectif fait pour Bielsa est, pour moi, la plus grosse connerie que l'on peut lire par rapport à son propable remplaçant.
Les autres font comment ? Hantz qui vient de signer à Metz est exactement dans le même cas.
On a l'impression d'avoir recruté 15 ovnis pour Bielsa. Ils faisaient comment ces joueurs avant Bielsa ? Malcuit n'était pas arrière droit ? Ié n'était pas défenseur central ? Maia n'était pas milieu ? Araujo n'était pas ailier ?
Si Bielsa doit être remplacé, le nouveau coach fera comme les autres, il apprendra à connaître son effectif et il fera jouer à sa façon.
Y'a cette psychose autour de Bielsa qui devient vraiment ridicule. Même un gamin de 14 ans pourrait faire jouer cette équipe.
Les autres font comment ? Hantz qui vient de signer à Metz est exactement dans le même cas.
On a l'impression d'avoir recruté 15 ovnis pour Bielsa. Ils faisaient comment ces joueurs avant Bielsa ? Malcuit n'était pas arrière droit ? Ié n'était pas défenseur central ? Maia n'était pas milieu ? Araujo n'était pas ailier ?
Si Bielsa doit être remplacé, le nouveau coach fera comme les autres, il apprendra à connaître son effectif et il fera jouer à sa façon.
Y'a cette psychose autour de Bielsa qui devient vraiment ridicule. Même un gamin de 14 ans pourrait faire jouer cette équipe.
-
Raouliché
- index
Miladin Béca a écrit :Source of the post Mais l'excuse de l'effectif fait pour Bielsa est, pour moi, la plus grosse connerie que l'on peut lire par rapport à son propable remplaçant.
Les autres font comment ? Hantz qui vient de signer à Metz est exactement dans le même cas.
On a l'impression d'avoir recruté 15 ovnis pour Bielsa. Ils faisaient comment ces joueurs avant Bielsa ? Malcuit n'était pas arrière droit ? Ié n'était pas défenseur central ? Maia n'était pas milieu ? Araujo n'était pas ailier ?
Si Bielsa doit être remplacé, le nouveau coach fera comme les autres, il apprendra à connaître son effectif et il fera jouer à sa façon.
Y'a cette psychose autour de Bielsa qui devient vraiment ridicule. Même un gamin de 14 ans pourrait faire jouer cette équipe.
Assez d'accord avec ça (hormis le gamin de 14 ans :) ). C'est vrai qu'avec Bielsa s'installe une ambiance de psychose permanente avec l'idée que les joueurs de son groupe n'existent qu'à travers lui et qu'après ce sera la fin du monde.
MrK a écrit :Source of the post Il a quand même un sérieux problème de psychologie.
Il a le droit de pas être satisfait de l'engagement de Malcuit à l'entrainement. C'est peut-être vrai, peut-être pas. Mais admettons.
S'il trouve vraiment que Malcuit a pris la séance par-dessus la jambe, tu le prends à part. Tu lui parles, tu lui dis "ok garçon, là, t'étais pas à fond, moi, ça me plait pas. Si tu veux jouer, il va falloir que tu montres plus que tu en veux. Etre bon en match, c'est bien, à l'entrainement, c'est important aussi." Et tu clos l'incident.
Si le joueur persiste, alors là ok, tu sanctionnes. Mais tu tranches pas dans le vif comme ça sans un mot, hormis l'explication a posteriori.
Maintenant que Bielsa a Malcuit dans le nez, on fait quoi ? On joue avec Ié latéral et Amadou-Alonso en charnière ?
Genre, on n'a pas assez de soucis comme ça, il faut qu'on se fabrique tout seul ?
ps, ça doit pas jouer en théorie, mais Malcuit, c'est 9M€ de mémoire. Ca doit bien plaire à Lopez de voir que Bielsa le met au placard comme ça.
Parler de management sans avoir tous les éléments est hasardeux (peut être y a t il eu déjà des antécédents et des discussions) ?
Ensuite en période de crise le management ne peut pas faire preuve de laxisme si non c'est vite la fin des haricots.
Bielsa c'est Bielsa avec tous ses excès. Mais tout n'est pas prétexte à le descendre. On est pas les derniers ici à dénoncer les excès de comportement de nos starlettes du foot. En la circonstance on peut accepter l'idée qu'il a juste fait le job
« Je connaissais Marie, Jean, Paul, Jean-Marie, Jean-Paul, et même Marie-Paule, mais Marijampole, connais pas. »
-
Raouliché
- index
Miladin Béca a écrit :Source of the post Écarter un joueur parce qu'il a fait venir quelqu'un de l'extérieur au centre d'entraînement c'est donc du management ?
Le management c'est aussi faire appliquer les règles. Si c'est défini que personne ne doit accéder, c'est comme ça. Disons que ce genre de truc doit arriver dans les clubs mais dans la période de crise actuelle et avec la personnalité de MB, ça prend tout de suite des proportions inégalées.
rien que l'aricle , par son auteur est sujet à caution , MrK, d'autre part ce n'est pas malcuit qui a invité une personne etrangère,à luchon, rappeler ce fait pour unfluencer le lecteur sur la methode de bielsa est indigne, de par l'amalgame que l'on peut en faire.Marcolablague a écrit :Source of the post Pourquoi Malcuit s'est grillé
DE NOTRE ENVOYÉ SPÉCIAL PERMANENT - JOËL DOMENIGHETTI FDP.
Le latéral lillois s'est plaint samedi de ne pas débuter le lendemain contre l'OM. Mécontent de son investissement, Marcelo Bielsa l'a renvoyé d'une séance d'entraînement et privé du match.
VILLENEUVE-D'ASCQ (NORD) – Kevin Malcuit n'était pas dans le groupe retenu pour affronter Marseille dimanche (0-1). Le latéral droit de Lille n'était pas blessé ou diminué comme il a pu l'être à plusieurs reprises cette saison. L'ancien Stéphanois a pourtant un profil indispensable au LOSC pour amener du volume dans son couloir et fermer les espaces quand l'adversaire centre au second poteau. Ce que Yves Bissouma, une autre solution aux yeux de Marcelo Bielsa, a beaucoup plus de mal à faire, lui qui apporte un vrai supplément de puissance au cœur du jeu par ses accélérations ou ses changements de rythme.
L'entraîneur argentin a préféré se passer de Malcuit pour le sommet face à l'OM. À l'origine, « El Loco » n'avait pas du tout apprécié, jeudi dernier, son comportement au lendemain du seizième de finale de Coupe de la Ligue face à Valenciennes (2-2, 5-4 aux t.a.b.). Selon un témoin, le défenseur avait pris un peu trop à la légère la séance. La sanction est tombée deux jours plus tard. Samedi, lors d'une opposition, il ne figurait pas dans le onze censé débuter le lendemain à Pierre-Mauroy. Un moment important de la saison compte tenu du classement du club, relégable (19e), et de l'importance de l'adversaire, qui remplit toujours le stade de Villeneuve-d'Ascq.
Kevin Malcuit (26 ans) s'en est étonné ouvertement. Il est allé demander des explications à son entraîneur. Qui lui a confirmé qu'il ne débuterait pas et lui a reproché son manque d'implication. Le ton est monté entre les deux hommes, au point que l'Argentin a invité son joueur à regagner prématurément le vestiaire avant la fin de la séance. Fidèle à son fonctionnement, Bielsa a ensuite réuni son groupe pour annoncer la nouvelle à tous les présents.
La semaine précédente, il avait déjà réuni ses joueurs afin de connaître le ressenti de chacun. À l'époque, ils avaient regretté de ne pas jouer à leur poste de prédilection. Mais cela n'a pas suffisamment convaincu l'Argentin pour modifier ses options de base.
Un problème de prime
La non-convocation de Malcuit pour le match contre Marseille démontre à quel point Bielsa, qui semble encore tenir son groupe, ne laisse rien passer sur le plan de l'autorité. Il a même récemment écarté un jeune joueur qui avait transgressé les règles de vie commune en invitant une personne extérieure au club au domaine de Luchin.
L'éviction de Malcuit a également eu un impact financier non négligeable pour le défenseur. Les joueurs lillois sont en effet gratifiés avec une part variable. Plusieurs d'entre eux sont rémunérés à hauteur de 120 000 euros brut mensuels mais peuvent cumuler jusqu'à 30 000 euros de primes de participation supplémentaires s'ils disputent tous les matches chaque mois. Un élément qui peut aussi expliquer le comportement de Malcuit. D'autant que le latéral, sorti du onze de départ, est conscient que Bielsa n'aime pas beaucoup modifier sa composition de départ d'un match à l'autre. Quelques heure avant la réception de l'OM, le joueur s'est fendu d'un tweet pour désamorcer la situation :« Pour info, je n'ai aucun souci avec personne dans le club, que ce soit joueurs ou staff ! » '
Modifié en dernier par james le mar. 31 oct. 2017 10:17, modifié 1 fois.
Il vaut mieux donner à réfléchir que de chercher à convaincre.
Il n'est pas question de laxisme.
Le laxisme, c'est constater qu'il ne se donne pas à fond à une séance d'entrainement, regarder ailleurs et faire comme si.
La psychorigidité, c'est constater qu'il ne se donne pas à fond à une séance d'entrainement et sans préavis, le coller au placard.
Le management, c'est l'intermédiaire, constater qu'il ne se donne pas à fond à une séance d'entrainement, l'avertir, lui parler, le recadrer, et s'il persiste, oui, le sanctionner.
Malcuit même s'il l'un des plus âgés du groupe (26 ans), reste un gamin. Bielsa et ses 60 balais passés est supposé être plus sage que lui. Or là, c'est visiblement la cour de récré ou le videur de boîte. T'es pas à fond ? Tu dégages. Oui, mais... M'en fout, tu dégages.
A force de se mettre à dos les joueurs, c'est le club qu'il précipite dans le gouffre. On va rappeler le carnage quand Amadou a dû sortir dimanche ? Avec un peu plus d'ouverture d'esprit, on n'en serait pas arrivé là.
Le laxisme, c'est constater qu'il ne se donne pas à fond à une séance d'entrainement, regarder ailleurs et faire comme si.
La psychorigidité, c'est constater qu'il ne se donne pas à fond à une séance d'entrainement et sans préavis, le coller au placard.
Le management, c'est l'intermédiaire, constater qu'il ne se donne pas à fond à une séance d'entrainement, l'avertir, lui parler, le recadrer, et s'il persiste, oui, le sanctionner.
Malcuit même s'il l'un des plus âgés du groupe (26 ans), reste un gamin. Bielsa et ses 60 balais passés est supposé être plus sage que lui. Or là, c'est visiblement la cour de récré ou le videur de boîte. T'es pas à fond ? Tu dégages. Oui, mais... M'en fout, tu dégages.
A force de se mettre à dos les joueurs, c'est le club qu'il précipite dans le gouffre. On va rappeler le carnage quand Amadou a dû sortir dimanche ? Avec un peu plus d'ouverture d'esprit, on n'en serait pas arrivé là.
Raouliché a écrit :Source of the postMiladin Béca a écrit :Source of the post Écarter un joueur parce qu'il a fait venir quelqu'un de l'extérieur au centre d'entraînement c'est donc du management ?
Le management c'est aussi faire appliquer les règles. Si c'est défini que personne ne doit accéder, c'est comme ça. Disons que ce genre de truc doit arriver dans les clubs mais dans la période de crise actuelle et avec la personnalité de MB, ça prend tout de suite des proportions inégalées.
Entièrement d'accord. Si la règle était "pas d'extérieur", Faraj l'a apparemment transgressée, donc on recadre immédiatement. Tu lui colles une amende, tu lui passes un savon, tu le convoques dans le bureau de Bielsa, d'Ingla, de Béria, un truc du genre.
Mais tu le mets pas au placard pour ça bordel ! On a l'impression qu'il a fait un truc monstrueux, bon sang.
Un peu de mesure et de justesse dans les sanctions ne fait pas de mal.
En agissant comme ça, Bielsa crée de la frustration et un sentiment d'injustice. Et ça, quelque soit la situation, c'est jamais bon.
Qui est en ligne
Utilisateurs parcourant ce forum : Bing [Bot], Rastabigoud et 54 invités