PO a écrit :Source of the post C'est un raccourci de langage. La plupart d'entre eux n'ont pas "rendu" leurs étoiles, mais ont changé complétement le concept de leur établissement pour ne plus subir la pression du guide rouge (Passage de la gastronomie à la bistronomie), ou ont cédé leur affaire, voire ont carrément fermé.
Parmi les exemples cités dans le visuel de l'article du Figaro de ton lien, l'auberge de L'Eridan à Annecy, Veyrat l'a revendue à un de ses seconds qui y a développé un autre concept.
Roellinger a cédé son affaire de Cancale à son fils, qui est toujours dans le Michelin avec 2 étoiles en 2020.
Autre exemple, Sébastien Bras à Laguiole a effectivement demandé à sortir du guide Michelin en 2017, sauf qu'il y est toujours dans l'édition 2020, mais avec 2 étoiles.
https://guide.michelin.com/fr/fr/article/dining-out/guide-michelin-france-la-liste-complete-des-etoiles
En parlant de Laguiole, j'y suis.
Mon beau-frère est né dans le même village et est allé à l'école avec le père Bras.
Il faut maintenant 18 mois pour avoir une table, contre 12 avant.
Sauf si tu es très très VIP, il n'y pas de place.
Mon beauf y va une fois par an, il ne m'a jamais invité ... c'est ça les aveyronnais
Cela devient n'importe quoi ... 250 minimum par tête de pipe.
Des clients arrivent en hélicoptère sur le parking aménagé, c'est à 700 bornes de Paris.
Le Romanée Conti est à 9.000 euros !
Pas sûr que les étoiles jouent un rôle pour eux.
Chacun son métier, les vaches seront bien gardées - (Le Vacher et le Garde-chasse) - Jean Pierre Claris de Florian (1755-1794)