Cannavaro a écrit :Source of the postsergent pepper a écrit :Source of the postguia1010 a écrit :Je manque de connaissances tactiques, et j'espère donc que quelqu'un pourra m'expliquer: sur les six-mètres, il y avait 19 joueurs du même côté (à droite ou à gauche), et le latéral lillois était seul de l'autre côté. Je n'ai pas compris pourquoi Jardim s'est évertué à envoyer le ballon dans cette zone surpeuplée plutôt que de tenter quelque chose avec son latéral...Une idée?
Il peut y avoir plusieurs raisons :
- un six mètre n'étant pas un tir tendu, en tant que joueur, on a le temps de le voir venir et donc d'anticiper la zone ou il va atterrir. Si tu envois au joueur esseulé de ton équipe tu prends aussi le risque qu'il se le fasse chiper par anticipation et qu'un contre soi mené alors que ton bloc équipe est en train de se repositionner. Qui dit repositionner, dit gros risque de mal se positionner à cause des déplacements des adversaires et donc de laisser des espaces.
l'idée c'est de resserer les lignes pour jouer ce qu'on appelle les "deuxième ballons". On envoi alors dans la zone la plus dense.
- Croiser un 6 mètres de ton côté gauche de la ligne des 6mètres vers le côté droit de la défense adverse, c'est la plus longue distance qui soit, et donc le plus gros risque d'imprécision. Malgré que ce soit leur job et que tous les jours ils peuvent s'entrainer, le rendre précis est extrêmement compliqué.
https://www.youtube.com/watch?v=35rwPY_iOGM
Oui mais ça, c'est la "spéciale Djalo", avec décrochage et perte de balle suite au tour sur lui-même! Normal, puisqu'il ne joue pas à son poste. Côté Celik, on aurait pu tenter davantage, non? Sachant qu'en plus, sur ce genre de six-mères, on rend le ballon aux adversaires...