Hors ligneMessageCasim' » lun. 12 août 2024 15:53
Allez, un petit top pour moi aussi, pas forcément d'ordre de préférence.
- le "ça ira" avec Gojira, premier instant de jouissance durant ces JO.
- le podium de PFP, où tu vois combien un athlète intériorise le tout, jusqu'au craquage...
- les larmes de Romane Dicko après sa victoire en petite finale. Elle venait pour l'or, rien que pour l'or. Elle a craqué.
- les larmes de nos basketteuses et basketteurs (3 finales perdues d'un rien) : on y a tous cru, à commencer par eux. Un goût de Séville 82, Schumacher en moins. On avait de quoi les taper, largement, mais... Il manquait ce supplément de killer en eux.
- les larmes d'Earvin Ngapeth : le mec revient de loin, il a tout lâché à la fin de la demie.
- La victoire des judokas par équipe. Plus un poil de sec lors du match pour le 3-2, et ça n'a pas changé jusqu'à la délivrance.
- le retour gagnant de Simone Biles. Il en faut, du courage, pour revenir de ce qu'elle a vécu.
- le 200m pap de Léon "Flipper" Marchand. Ce sentiment qui te file les poils quand tu le vois remonter centimètre après centimètre sur le hongrois.
- l'image de Remco Evenepoel, d'abord dans la foule en délire de Montmartre, puis devant la Tour Eiffel.
- le craquage complet de Djokovic. Le mec a tout gagné, mais les JO, t'as vu.
Hors catégorie :
- le trio du BMX, un truc de fou, mais on le sentait venir dès les demies. Ils étaient largement au-dessus de la mêlée.
- le triomphe du rugby à 7. Avec comme facteur X, un Antoine Dupont humble qui s'est mis au service de cette équipe pour l'amener en haut de l'Olympe. Ce mec sera une légende.
Mon coup de cœur : les deux "Imagine" : celui de Juliette Armanet sur la Seine, et celui de la finale féminine de Beach-Volley. Le message que porte cette chanson est intact.
Enfin, parce que j'ai vu le documentaire sur Céline Dion (je ne suis pas fan du tout pour autant) il y a quelques semaines, la voir chanter sur la Tour Eiffel, c'est une belle leçon de lutte contre la maladie. Peut-être ne la reverra-t-on jamais chanter, mais elle a voulu être présente, et en live. Rien ne l'y obligeait.
Et puis, parce qu'on n'a un peu tous du mal à se dire que c'est fini, la ferveur du public, partout, et une petite fierté ch'ti d'avoir vu notre stade en ébullition à différentes reprises. Je n'ose imaginer ce que ça aurait été avec une médaille d'or en Hand...
Même si tous les spectateurs ne venaient pas de la région, il y a un potentiel énorme pour faire de notre stade une Bombonera à la française...