Hors ligneMessageBab » sam. 25 déc. 2021 21:21
Pour rester dans le public il faut être soit passionné (parce que les cas les plus intéressants sont dans les CHU) soit totalement dévoué à la cause (et/ou intéressé par l’universitaire). Les conditions de travail sont de pires en pire et le delta de salaire est énorme. Les CHU tiennent essentiellement grâce à ceux qui sont un peu “forcés” d’être là pour parfaire leurs formations, c’est à dire internes (entre 3 et 6 ans après la 6eme année), chefs de clinique et assistants qui veulent un secteur 2 pour le libéral (2 ans post-internat). Les IDE aussi ont 2 ou 3 ans de service obligatoire avant de pouvoir tenter l’aventure en libéral.
Les pénuries concernent tous les corps de métier de toute façon, IDE, AS, manip radio, orthophonistes, ergothérapeutes, kiné, assistantes sociales, psychologues…
Un collègue plus chevronné me disait que les administratifs ne réfléchissent pas de la même façon. Dans le public, un médecin, ça coûte de l’argent. Dans le privé, ça en rapporte.
Mais dans le privé aussi ils rencontrent des difficultés de recrutement malgrés les beaux salaires proposés. Soit-disant que les “jeunes” recherchent plutôt des CDD pour mettre de l’argent de côté quelques mois avant de reprendre une vie pepere. Puis plus personne ne veut bosser avec des contraintes, plus de nuit, plus de week-ends, plus de 100%…