PO a écrit :Source of the post emille a écrit :Source of the post PO a écrit :Source of the post Le propriétaire et son conseiller ont une vision. C'est bien mieux que son prédécesseur Michel Seydoux qui était arrivé un peu par hasard (avec un s) et qui ensuite s'était pris d'affection pour le club, mais n'avait pas de projet clairement identifié pour le LOSC.
Après, on peut ne pas être enchanté ni convaincu par la vision de Lopez. C'est parfaitement compréhensible et respectable. Mais on ne peut pas dire que le LOSC n'est pas piloté.
Je ne peux pas te laisser dire que Seydoux n'avait pas de projet !
Au minimum on retiendra Luchin. Ce n'est pas rien !!! Je ne parle pas du centre de formation où les résultats peuvent être considérés comme mitigé par certains.
Pour Lopez, oui on aime ou on aime pas le projet mais il est audacieux . Il a les idées claires et est venu avec du beau monde: Ingla Campos, .
Le centre de vie de Luchin est effectivement à mettre au crédit de Seydoux (Mais avait-il le choix ?) Ca reste néanmoins un point marquant et pérenne de sa Présidence, même si c'est plus un chantier qu'un projet ou une vision. Au niveau sportif, le doublé bien entendu, mais aussi le cerclé fermé du top16 européen en 2006. Et puis, Seydoux c'est la classe, le fairplay, comme très peu de Présidents en L1.
Mais avec le recul, je ne vois pas dans la Présidence de Seydoux se détacher une réelle vision. Une vision, ça aurait été par exemple de faire du LOSC une pépinière à jeunes joueurs formés au club, et que ça se traduise par une injection régulière de ces jeunes dans l'équipe première. Il y en a eu quelques uns, mais on ne peut pas dire que ça soit la marque de fabrique de la Présidence Seydoux.
Je serai plus nuancé. Je verrai bien trois périodes "Seydousiennnes" :
- Seydoux I le bâtisseur avec Puel en chef d'orchestre. Un vrai projet structuré autour de la formation et de la pérennisation du club, sorti exsangue de la période Vahid. Qui a vu arriver les grosses infrastructures (Luchin, le(s) projet(s) de stade) et la génération dorée des Hazard, Cabaye et Debuchy. Avec un développement maîtrisé de la croissance du club.
- Seydoux II le flambeur avec Garcia. Qui doit permettre de mettre le LOSC durablement sur le podium. Qui apporte le titre. Mais avec des erreurs stratégiques majeures : la mauvaise estimation du cout de fonctionnement du grand stade (Qui devait combler le "deficit structurel", il n'en a rien été, rédhibitoire), donner carte blanche à Garcia pour le recrutement (Jelen, Bonnard, Pedretti, Martin, Elana..) et faire dépendre la pérennité du club des résultats sportifs (avec le crash financier et sportif de la dernière année de Garcia, le 3-3 de Sochaux comme symbole).
- Seydoux III le crépuscule : on sauve les meubles.