La traduction Google permet de comprendre l’essentiel.
Je suis assez surpris d’apprendre l’existence de ce monsieur 6 mois après la reprise du club, avec une interview sur un site italien.
Il est gentil d’être venu se présenter à toute la communauté au côtė de L’étang.(c’est ironique).
Ceci dit, on a un éclairage sur le projet de développement du club par Merlyn : "une entreprise qui vise la stabilité des flux de trésorerie garantis par un équilibre entre les terrains, pour générer des revenus plus importants grâce aux droits de télévision, aux revenus du jour de match, à la réouverture des stades, et aux revenus commerciaux et de sponsoring avec ce qui est dépensé sur salaires de l'équipe et autres frais."
En synthèse, les revenus du club seront les Droits TV, les Hospitalités-billetterie et le sponsoring.
En année normale (sans LDC), ça tourne autour de 60 millions.
On a bienfait de prendre le titre cette année^^
https://france3-regions.francetvinfo.fr ... 98682.html
Le patron de Lille en CF sur Superlega, Friedkin et Maignan
Marco Sacchi 25 Mai 2021
Avec son Lille, il a réussi l'exploit de souffler le sceptre du champion de France au Paris Saint-Germain, dirigeant quasi incontesté de la première ligue française au cours de la dernière décennie.
On parle d' Alessandro Barnaba , fondateur du fonds Merlyn Advisors, qui a rejoint Lille fin 2020, reprenant la société française du mécène Gérard Lopez. Barnaba, ancien président mondial de la banque d'investissement JPMorgan et conseiller de Dan Friedkin, a accordé une longue interview à Calcio e Finanza sur divers sujets: de l'investissement dans le club français à sa Rome bien-aimée, du futur gardien de but de Milan Maignan de Lille) et révélant une anecdote savoureuse sur la Superlega dont on parle tant.
Vous avez réussi à battre un géant comme le PSG, qui avait remporté sept des huit derniers titres en France. Quels sont selon vous les secrets de votre succès?
Quand on a commencé à envisager la possibilité que Lille apparaisse à la fin de l'été dernier, on n'avait que deux certitudes: le championnat de France se joue normalement pour la deuxième place (la première est réservée au PSG ndlr), Lille avait une équipe sportive (entraîneur et joueurs ed) de tout respect. Sur cette base, alors que les aspects financiers de l'opération étaient en cours de définition, nous nous sommes fixés notre aventure pour la suite de la saison 20/21 avec pour objectif de frapper l'Europe, idéalement avec la Ligue des champions, mais prêts à se contenter de la Ligue européenne dans un première année qui est généralement transitoire.
Cependant, à la clôture de l'opération (18 décembre 2020 ndlr), l'équipe se débrouillait très bien et jouait pour le titre de championne d'hiver avec le PSG. Lorsque vous êtes en compétition avec des équipes qui ont des budgets immensément plus importants que les vôtres, la seule chose sur laquelle vous pouvez compter est l'esprit d'équipe et la capacité à entrer sur le terrain avec une équipe toujours prête à en donner 100%. espérons que «les autres» ne maintiennent pas le même niveau de concentration et commettent des erreurs.
Du côté de Merlyn, nous avons donc décidé de ne vendre aucun joueur lors du mercato de janvier, ce que nous attendions tous de nous, et d'essayer de viser haut sur le terrain, en nous concentrant entre-temps sur le travail interne de l'entreprise, où nous avons embauché. un Président (Olivier Letang ed) qui sait gérer cette entreprise à la recherche de succès sur et en dehors du terrain. Mais sur le terrain, c'est Christophe Galtier, notre entraîneur, qui a réussi à trouver non pas 100% mais peut-être 110% de ce que l'équipe pouvait donner et a progressivement construit chez les garçons la conscience que l'exploit était possible.
Au fil des jours, la conviction augmentait de plus en plus au point qu'après le passage à vide avec Saint Etienne chez lui lors de l'avant-dernier jour, au terme d'une séance d'entraînement dont j'assistais, m'a dit l'un des chefs du groupe. avec conviction: «Ne vous inquiétez pas, dimanche à Angers nous gagnerons et nous serons champions!». Cette mentalité, combinée à la prise de conscience de pouvoir vraiment le faire, est ce qui nous a permis d'atteindre un objectif qui pour tout le monde, y compris nous, semblait inatteignable il y a encore quelques mois.
Avec Merlyn Advisors, vous avez rejoint le club l'année dernière. Quel délai vous êtes-vous fixé? S'agit-il d'un investissement à court ou moyen ou long terme?
Quand on investit dans un club de football, pris dans une situation d'insolvabilité et où sans notre intervention le club n'aurait pas pu terminer le championnat, forcément l'horizon temporel ne peut pas être à court terme. Nous avons eu la chance d'acheter un club qui, bien que financièrement désastreux, partait bien du point de vue du staff sportif, ce qui nous permettait de viser haut sur le terrain. Dans le même temps, cependant, la pandémie d'une part, qui a maintenu les stades fermés pendant toute la saison, et la débâcle de Mediapro d'autre part, qui a fait baisser les revenus déjà maigres des droits de télévision par rapport à la Serie A ou à d'autres grands. ligues européennes,
La bonne situation sportive nous a cependant permis de nous concentrer sur le côté corporate, où avec Olivier nous avons entamé un processus de réorganisation interne pour transformer l'entreprise d'une unité de négoce, où le seul moyen de joindre les deux bouts était de générer des plus-values de cession. des joueurs, à une entreprise qui vise la stabilité des flux de trésorerie garantis par un équilibre entre les terrains, pour générer des revenus plus importants grâce aux droits de télévision, aux revenus du jour de match, à la réouverture des stades, et aux revenus commerciaux et de sponsoring avec ce qui est dépensé sur salaires de l'équipe et autres frais.
Ce n'est que de cette manière que nous pouvons penser à créer de la valeur en termes de valeur des fonds propres avec un club de football, et c'est ce sur quoi nous nous concentrons chez Merlyn. Le succès sur le terrain et le succès en dehors du terrain ne peuvent être séparés, et si vous essayez de réaliser l'un sans l'autre, soit vous avez l'argent des cheikhs, soit il devient impossible de le faire définitivement. Alors que lorsqu'un équilibre des flux de trésorerie est atteint, il devient alors légitime de commencer à regarder la valeur de l'entreprise comme un multiple des revenus normalisés, donnés par les revenus de diffusion, les revenus des jours de match et les revenus commerciaux, mais qui excluent les échanges de joueurs. Créer de la valeur par la croissance des revenus normalisés est notre objectif.
En quoi la qualification pour la Ligue des champions changera-t-elle vos perspectives? Allez-vous investir et continuer à améliorer l'équipe ou poursuivre une politique de monétisation des meilleurs talents (en pensant aux cas des différents Leao et Osimhen, parmi les plus récents)?
Comme je l'ai déjà dit, penser pouvoir créer de la valeur des fonds propres, notamment en France, sans les revenus liés à la participation à des compétitions européennes est impensable. Le chemin du trading des pure players conduit inévitablement, tôt ou tard, à la ruine. Comme nous aimons le répéter: vous ne pouvez pas réussir en dehors du terrain sans l'avoir sur le terrain, mais vous ne pouvez pas en même temps réussir sur le terrain sans l'avoir en dehors du terrain.
Notre projet prévoit donc de continuer à avoir une équipe compétitive, qui continue de viser au moins la Ligue des champions - si nous ne voulons pas parler d'un autre Scudetto -, mais où la Ligue Europa doit être le minimum. Il est cependant évident qu'en France, à l'exception du PSG qui travaille sur d'autres chiffres, aucune équipe n'est en mesure de disposer d'un budget suffisant pour accueillir de jeunes champions à l'expiration de leur contrat.
Il est donc malheureusement normal de voir de nombreux jeunes avec de grandes promesses partir à l'étranger, attirés par des salaires beaucoup plus élevés dans d'autres ligues européennes. Pour vous donner une idée, avant le problème de Mediapro, une équipe de haut niveau en France pouvait compter sur environ 35 millions de droits télévisuels du championnat et de la coupe de France. Une équipe similaire en Italie génère environ 100 millions d'euros de la ligue et de la Coppa Italia, avec des situations similaires dans les autres ligues, avec l'Angleterre en tête.
Par conséquent, les salaires qui peuvent être payés en Serie A, Liga, Premier League et Bundesliga sont nettement plus élevés que ceux qui peuvent être payés en France. Ce n'est pas un hasard si la Ligue 1 s'est appelée la «Ligue des talents», dont la plupart commencent à fleurir en France mais presque toujours mûrissent dans un autre pays ... Il ne s'agit donc pas seulement de monétiser les plus-values, mais d'un besoin en raison de l'incapacité de payer des salaires capables de rivaliser avec d'autres ligues. Cela dit, notre objectif est de conserver le plus grand nombre de nos talents, de continuer à en chercher de nouveaux, de tirer le meilleur parti du marché des prêts aux joueurs et assurément d'avoir une équipe capable de rester compétitive au plus haut niveau en France et éventuellement en Europe.
En tant qu'homme financier, comment jugez-vous le projet Superlega? A-t-on expliqué pourquoi des clubs aussi puissants ont changé d'avis en si peu de temps?
D'un point de vue exclusivement financier, la Superlega est un magnifique projet: dans n'importe quel secteur, n'importe qui voudrait être monopoleur ou presque. Le projet aurait rassemblé les créateurs de la quasi-totalité du contenu souhaité par les télédiffuseurs et aurait par conséquent garanti d'énormes revenus à tous ceux qui en avaient fait partie. Quand j'étais encore chez JPMorgan, en 2018, ils m'ont présenté l'idée en me demandant quelle était la capacité de financement d'un tel projet, ma réponse était simple: un projet comme celui-ci n'aura jamais de problèmes de financement, en promettant les droits que vous pouvez financer. montant.
En même temps, je lui ai clairement dit que le problème en serait un autre: le football en Europe n'est pas une entreprise comme les autres. Il y a une valeur socio-économique que ce sport a en Europe avec les induits créés par les grandes ligues et compétitions européennes qui atteignent les plus petits pays, mais surtout dans tous les pays, il atteint les coins les plus reculés et les plus petits oratoires ou clubs sportifs. Penser non seulement pouvoir interrompre ce flux d'argent, mais supprimer la possibilité de se divertir en regardant ou en pratiquant le football, non seulement aux plus hauts niveaux mais aussi et surtout aux plus petits, est très dangereux et déjà à l'époque, j'ai dit que le problème, ce n'était pas seulement l'UEFA ou les grandes ligues nationales, mais c'était la classe politique qui aurait inévitablement compris la gravité de la situation. Donc c'était ça.
Le football est un secteur où vous pouvez faire des affaires - et dans de nombreux cas, l'intervention de ceux qui achètent un club pour des raisons commerciales est nécessaire à la survie du club - mais quiconque achète un club de football doit le faire en sachant qu'il le fait. acheter une entreprise à caractère social et où donc les règles ne sont pas exclusivement dictées par la maximisation du profit. Le profit peut et doit arriver pour rendre le système durable, mais on ne peut pas penser à en obtenir un en oubliant l'autre.
Il était donc évident que les clubs aux épaules les plus larges étaient les premiers à abandonner le projet en raison du mauvais arrêt, voire à ne jamais le rejoindre comme le PSG ou le Bayern. Le football a des problèmes fondamentaux qui doivent être résolus le plus rapidement possible pour le bien de toutes, grandes et petites équipes. Mais la solution doit passer par les institutions et nous devons travailler avec elles pour changer ce qui doit être changé, il est impensable d'essayer de le faire contre elles.
Malheureusement, la pandémie a créé un énorme problème dans les budgets de nombreuses équipes et à mon avis, et à en juger par la manière dont elle a été annoncée, cette Super League ressemblait plus à un acte de désespoir qu'à un projet complet: il suffit de penser au fait que à l'annonce, seules 12 des 15 équipes prévues ont été nominées. En conséquence, tout comme il était facile de se joindre lorsque l'appel d'invitation était reçu, il était tout aussi facile de se désengager pour ceux qui n'étaient pas dans la salle de contrôle. Nous allons maintenant voir ce qui va se passer avec les causes et les sanctions, mais je crois et j'espère qu'une situation normale reviendra sans sanctions ni causes de dommages mais qu'en effet cela sert de catalyseur pour ouvrir une véritable table de discussion sur les changements de quel football il a besoin.
Vous étiez l'un des principaux consultants de Friedkin sur l'affaire de Rome. Comment voyez-vous la première année de véritable management du club, sachant que la saison dernière le nouveau propriétaire est arrivé en août, n'ayant donc eu que peu de temps pour faire sa marque?
J'ai eu la chance de connaître Dan et Ryan Friedkin quand j'étais encore chez JPMorgan et je suis resté proche d'eux même après mon départ. À mon avis, Dan et Ryan illustrent le type d'entrepreneur auquel j'ai fait référence ci-dessus. Ils sont arrivés à Rome avec la conscience d'avoir acquis un club historique, avec une grande valeur sociale dans la capitale et au-delà, et ils ont abordé au mieux la direction de l'entreprise dès le premier jour.
Ils ont décidé de passer immédiatement la plupart de leur temps physiquement à Rome pour comprendre l'environnement, apprendre à connaître l'entreprise et les personnes qui en font partie, puis ne pouvoir prendre des décisions qu'après avoir compris ce qu'il y a de mieux à faire. J'ai donc beaucoup admiré le fait qu'ils se soient concentrés sur la structure de l'entreprise au début en essayant de retenir des personnes de valeur déjà présentes, je pense à Fienga, et d'attirer des talents importants pour les aider à mieux gérer les nombreuses situations très importantes du côté non sportif, Je pense à Scalera et Vitali pour n'en nommer que quelques-uns.
Sur le plan sportif, en revanche, à mon avis, ils ont décidé à juste titre d'attendre pour prendre des décisions importantes jusqu'à ce que la situation de l'entreprise soit plus claire, vue de l'intérieur, et par conséquent définir quels pourraient être les objectifs. Et pour ce faire, ils ont décidé de prendre à leurs côtés quelqu'un comme Pinto, qui en plus du sport comprend également beaucoup de chiffres. Dans le même temps, ils ont eu l'occasion de comprendre que le fan de la Roma, plus que toute autre chose, veut un drapeau derrière lequel il peut se battre, se réjouir et souffrir et cela, ils lui ont donné avec leur premier choix important: amener un entraîneur comme Mourinho à Rome. Je pense que jusqu'à présent, ils n'auraient pas pu faire plus et donc mon opinion est absolument positive pour leur première année à Rome.
En terminant - puisque les projecteurs se sont tournés sur lui entre hier et aujourd'hui - que pensez-vous de Maignan? Une de ses impressions sur les qualités du garçon qu'il aura sûrement eu l'occasion de voir de près.
Mike est un excellent gardien avec tous les chiffres pour devenir un grand. Il a l'énergie pour garder toute la ligne défensive en alerte et prêt à défendre son but. Il possède des compétences techniques exceptionnelles. Il a la confiance d'un vétéran avec les réflexes d'un jeune de vingt ans. Je suis sûr qu'il deviendra le gardien de but de l'équipe de France et ce sera vraiment dommage de le voir partir, mais comme je l'ai dit, lui aussi est proche de l'expiration du contrat et malheureusement il est difficile de garder ces gars-là. quand ils ont l'opportunité d'aller jouer dans des ligues beaucoup plus riches que la française. Je suis convaincu que partout où il ira, il fonctionnera bien.
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