Bab a écrit :Source of the post Est-ce que Reims va perdre un jour ?
Gagnent pas souvent non plus. 13 nuls.
Godzici a écrit :Source of the post Deux bons résultats, Nice pouvait revenir à 1 pt et Lyon à 3, il n'en est rien. Allez Clermont tant qu'on y est !
Et Clermont peut le faire. Rennes qui jouait jeudi puis a perdu + en championnat ils sont sur une moins bonne série, c'est peut-être le meilleur moment pour les prendre. Et allez Nantes aussi, ce serait pas mal. :)
02/06/2019 : Lens reste en Ligue 2 une cinquième année de suite. Le plan quinquennal de Gervais, le vrai.
Ils restent sur 6 victoires et 7 nuls en championnat, soit 25 pts en 13 matchs (contre 2xNice, Lille, Lorient, Paris, Rennes).
Avant cette alternance de V/N, ils avaient fait 2 nuls contre Paris et Lorient, alors 2ème de L1.
Avant cette alternance de V/N, ils avaient fait 2 nuls contre Paris et Lorient, alors 2ème de L1.
"Yusuf est de retour. Allez par tout le monde, et prêchez la bonne nouvelle à toute la Création."
Les armes complètes du gardien de but de Lille Lucas Chevalier (L'Equipe)
À 21 ans, le gardien de Lille Lucas Chevalier dispose déjà d'une panoplie impressionnante pour son âge. Ce ne sera pas de trop face au PSG, dimanche (13 heures).
Romain Lafont 18 février 2023 à 18h45
Ses débuts au Vélodrome ont eu lieu il y a moins de six mois mais ils paraissent d'une autre époque. Depuis la reprise, Lucas Chevalier a pris une nouvelle dimension : il n'a encaissé que 4 buts en 8 matches de L1 et a stoppé sur cette période 86 % des tirs adverses (avant cette journée), 3e ratio derrière Alban Lafont (Nantes) et Kasper Schmeichel (Nice). Il est peut-être le Lillois le plus régulier en 2023 et on en oublierait presque qu'il n'a que 21 ans. Ce ne sera pas de trop, face à Kylian Mbappé and Co, qui en avaient mis 7 à Leo Jardim en août (1-7), l'ex-concurrent de Chevalier retourné depuis au Brésil. Décryptage de ce qui fait la force du gardien du LOSC.
Au-delà de ses qualités techniques, c'est son caractère qui interpelle nos interlocuteurs. « Il dégage beaucoup de calme, c'est impressionnant pour son âge », se réjouit Wimbée. « Il a une attitude et un langage corporel qui te font penser que c'est un briscard de 30 balais qui a ses 300 matches en pro a déjà joué 2 fois la Coupe d'Europe », admire Alonzo. L'intéressé se sent en outre libéré depuis l'arrivée en janvier de Benoît Costil et la fin de la concurrence potentielle avec Léo Jardim.
« À Lille, il faut qu'il soit toujours dans la concentration car il n'est pas énormément sollicité, explique L'Hostis. Il est très fort là-dedans, il a toujours un ou deux arrêts décisifs. Il dégage aussi une très grande confiance en lui. Même à un moment où il y a une petite erreur, j'ai l'impression qu'il ne se pose pas de questions. » Ce fut le cas après sa faute de main contre Monaco (4-3), ou son ballon renvoyé sur Diakité à Lorient (1-2), synonyme de csc. Ses deux principales erreurs cette saison. « Après, je lui ai dit ''Aujourd'hui, c'est la leçon la plus importante que tu aies sur le foot'', raconte Ferreira. Les meilleurs gardiens ne sont pas ceux qui vivent avec la facilité, ce sont ceux qui passent par des moments très difficiles. Lorient, c'était dans les premières minutes. Et sa façon de réagir, c'est ce qui fait la différence entre les meilleurs et les gardiens normaux. »
Jérémie Janot : « Quand il déploie ses bras, c'est assez impressionnant »
Ce sont ses arrêts sur sa ligne lors du derby (1-0) qui ont révélé Chevalier au grand public : un plongeon sur sa droite sur un penalty de Sotoca et une envolée sur une frappe dans la lucarne de Claude-Maurice. Celui du pied à Rennes sur la déviation de Gouiri, à 1-0 pour les Bretons, a aussi marqué les esprits. Ils n'étonnent guère Grégory Wimbée, qui l'a lancé en réserve à l'été 2018 : « Dans le rôle de sauveteur il était très, très bon. Il va vite au sol, sait gérer les frappes en angles... » À Valenciennes, qui n'avait pas le même style de jeu que le LOSC actuel, c'était là qu'il était le plus attendu. « Il a une fréquence de pas qui lui permet d'intervenir très vite, témoigne Jérémie Janot, son entraîneur spécifique dans le Hainaut. Et sur sa ligne, il prend de la place, il a de l'envergure, quand il déploie ses bras, c'est assez impressionnant. » Même s'il n'est pas géant pour le poste (1,89m). « Il prend de la place alors qu'il est assez fit, estime l'ex-gardien Jérôme Alonzo, consultant pour La chaine L'Equipe. Ce n'est pas une carcasse, c'est quelqu'un d'assez élégant, longiligne, plutôt Lloris que Schmeichel (fils). Il va vite sur les premiers appuis, latéraux mais aussi avant arrière. Sur les doubles arrêts, il le fait très bien car il se relève très, très vite. » Ce fut notamment le cas face à Monaco (4-3), où il intervient brillamment devant Diatta.
Christophe Lollichon : « Il a amélioré sa première touche »
Ce n'est pas un hasard s'il est depuis la reprise le gardien de L1 qui réussit le plus de passes : Chevalier prend désormais son pied dans le jeu ambitieux de Paulo Fonseca. « Sur le jeu court, il est devenu très intéressant, constate Lollichon. On voit que ses partenaires n'ont aucune hésitation à lui donner le ballon. Il a amélioré sa première touche, et j'ai même déjà constaté un début de bluff sur un adversaire qui vient presser, une petite feinte de corps. Ça veut dire beaucoup. »
S'il n'a jamais été maladroit avec ses pieds (même s'il estime devoir travailler le gauche), il y a pris goût plus récemment. « Pendant sa formation, je voulais qu'il s'intéresse au jeu et au départ, il avait du mal à l'accepter, révèle Grégory Wimbée. Quand on avait le ballon, il pouvait regarder l'action et ne pas déjà anticiper la perte. Il l'a un peu acquis en regardant Mike Maignan. Et là, il est tombé sur un staff qui prône une philosophie et il s'est imprégné de ça. Il a adapté son jeu. »
Sans tomber dans l'excès. « Ce qui me plaît, c'est qu'il ne se force pas à dégager court. Au niveau de son jeu long, en plus, il est assez précis », reprend Lollichon. « C'est quoi être bon au pied ?, interroge Antonio Ferreira. Ça peut aussi être recevoir et jouer loin. Mais c'est une passe, pas un dégagement. » Ce fut notamment le cas contre Strasbourg, où son dégagement a atterri dans les pieds de Rémy Cabella, ce qui a abouti au 2e but lillois.
Il n'a pas peur de voler, ce qui est devenu rare. « En plus d'avoir les qualités du gardien moderne, il me rappelle certains de l'ancienne génération car il prend les risques d'aller chercher les ballons aériens, chose qu'on a un peu perdu », estime Patrick L'Hostis, coach des gardiens des Espoirs. Il est très costaud, il lit bien les trajectoires, il apprécie tout ce qu'il faut dans ce domaine. » « Il n'est pas encore en totale maîtrise de son corps quand il est tout en haut, mais il y va, apprécie Christophe Lollichon, ex-entraîneur des gardiens de Chelsea. Contre Strasbourg, il va sur un centre à la limite des 16 mètres, il la touche d'une main pour gagner un temps d'avance sur l'adversaire, sort de la surface puis relance très bien au pied, j'adore ça. Le mec est présent. » « Il a ce courage d'aller attaquer le ballon, se réjouit Antonio Ferreira, son entraîneur spécifique au LOSC. Il a cette agressivité positive, pas la négative qui coûte des penalties. »
Au-delà du domaine aérien, Chevalier n'hésite plus à aller au-delà de la zone de confort. L'Hostis : « Il a une bonne lecture de la profondeur, joue très haut quand son équipe est dans le camp adverse afin de la gérer. » « Là où il doit progresser, et à cet âge, ce n'est pas anormal, c'est dans les situations d'un contre un, complète Christophe Lollichon. Il donne encore un peu trop la solution à l'adversaire. Il faut qu'il améliore son envergure corporelle dans ce type de situations. »
À 21 ans, le gardien de Lille Lucas Chevalier dispose déjà d'une panoplie impressionnante pour son âge. Ce ne sera pas de trop face au PSG, dimanche (13 heures).
Romain Lafont 18 février 2023 à 18h45
Ses débuts au Vélodrome ont eu lieu il y a moins de six mois mais ils paraissent d'une autre époque. Depuis la reprise, Lucas Chevalier a pris une nouvelle dimension : il n'a encaissé que 4 buts en 8 matches de L1 et a stoppé sur cette période 86 % des tirs adverses (avant cette journée), 3e ratio derrière Alban Lafont (Nantes) et Kasper Schmeichel (Nice). Il est peut-être le Lillois le plus régulier en 2023 et on en oublierait presque qu'il n'a que 21 ans. Ce ne sera pas de trop, face à Kylian Mbappé and Co, qui en avaient mis 7 à Leo Jardim en août (1-7), l'ex-concurrent de Chevalier retourné depuis au Brésil. Décryptage de ce qui fait la force du gardien du LOSC.
Au-delà de ses qualités techniques, c'est son caractère qui interpelle nos interlocuteurs. « Il dégage beaucoup de calme, c'est impressionnant pour son âge », se réjouit Wimbée. « Il a une attitude et un langage corporel qui te font penser que c'est un briscard de 30 balais qui a ses 300 matches en pro a déjà joué 2 fois la Coupe d'Europe », admire Alonzo. L'intéressé se sent en outre libéré depuis l'arrivée en janvier de Benoît Costil et la fin de la concurrence potentielle avec Léo Jardim.
« À Lille, il faut qu'il soit toujours dans la concentration car il n'est pas énormément sollicité, explique L'Hostis. Il est très fort là-dedans, il a toujours un ou deux arrêts décisifs. Il dégage aussi une très grande confiance en lui. Même à un moment où il y a une petite erreur, j'ai l'impression qu'il ne se pose pas de questions. » Ce fut le cas après sa faute de main contre Monaco (4-3), ou son ballon renvoyé sur Diakité à Lorient (1-2), synonyme de csc. Ses deux principales erreurs cette saison. « Après, je lui ai dit ''Aujourd'hui, c'est la leçon la plus importante que tu aies sur le foot'', raconte Ferreira. Les meilleurs gardiens ne sont pas ceux qui vivent avec la facilité, ce sont ceux qui passent par des moments très difficiles. Lorient, c'était dans les premières minutes. Et sa façon de réagir, c'est ce qui fait la différence entre les meilleurs et les gardiens normaux. »
Jérémie Janot : « Quand il déploie ses bras, c'est assez impressionnant »
Ce sont ses arrêts sur sa ligne lors du derby (1-0) qui ont révélé Chevalier au grand public : un plongeon sur sa droite sur un penalty de Sotoca et une envolée sur une frappe dans la lucarne de Claude-Maurice. Celui du pied à Rennes sur la déviation de Gouiri, à 1-0 pour les Bretons, a aussi marqué les esprits. Ils n'étonnent guère Grégory Wimbée, qui l'a lancé en réserve à l'été 2018 : « Dans le rôle de sauveteur il était très, très bon. Il va vite au sol, sait gérer les frappes en angles... » À Valenciennes, qui n'avait pas le même style de jeu que le LOSC actuel, c'était là qu'il était le plus attendu. « Il a une fréquence de pas qui lui permet d'intervenir très vite, témoigne Jérémie Janot, son entraîneur spécifique dans le Hainaut. Et sur sa ligne, il prend de la place, il a de l'envergure, quand il déploie ses bras, c'est assez impressionnant. » Même s'il n'est pas géant pour le poste (1,89m). « Il prend de la place alors qu'il est assez fit, estime l'ex-gardien Jérôme Alonzo, consultant pour La chaine L'Equipe. Ce n'est pas une carcasse, c'est quelqu'un d'assez élégant, longiligne, plutôt Lloris que Schmeichel (fils). Il va vite sur les premiers appuis, latéraux mais aussi avant arrière. Sur les doubles arrêts, il le fait très bien car il se relève très, très vite. » Ce fut notamment le cas face à Monaco (4-3), où il intervient brillamment devant Diatta.
Christophe Lollichon : « Il a amélioré sa première touche »
Ce n'est pas un hasard s'il est depuis la reprise le gardien de L1 qui réussit le plus de passes : Chevalier prend désormais son pied dans le jeu ambitieux de Paulo Fonseca. « Sur le jeu court, il est devenu très intéressant, constate Lollichon. On voit que ses partenaires n'ont aucune hésitation à lui donner le ballon. Il a amélioré sa première touche, et j'ai même déjà constaté un début de bluff sur un adversaire qui vient presser, une petite feinte de corps. Ça veut dire beaucoup. »
S'il n'a jamais été maladroit avec ses pieds (même s'il estime devoir travailler le gauche), il y a pris goût plus récemment. « Pendant sa formation, je voulais qu'il s'intéresse au jeu et au départ, il avait du mal à l'accepter, révèle Grégory Wimbée. Quand on avait le ballon, il pouvait regarder l'action et ne pas déjà anticiper la perte. Il l'a un peu acquis en regardant Mike Maignan. Et là, il est tombé sur un staff qui prône une philosophie et il s'est imprégné de ça. Il a adapté son jeu. »
Sans tomber dans l'excès. « Ce qui me plaît, c'est qu'il ne se force pas à dégager court. Au niveau de son jeu long, en plus, il est assez précis », reprend Lollichon. « C'est quoi être bon au pied ?, interroge Antonio Ferreira. Ça peut aussi être recevoir et jouer loin. Mais c'est une passe, pas un dégagement. » Ce fut notamment le cas contre Strasbourg, où son dégagement a atterri dans les pieds de Rémy Cabella, ce qui a abouti au 2e but lillois.
Il n'a pas peur de voler, ce qui est devenu rare. « En plus d'avoir les qualités du gardien moderne, il me rappelle certains de l'ancienne génération car il prend les risques d'aller chercher les ballons aériens, chose qu'on a un peu perdu », estime Patrick L'Hostis, coach des gardiens des Espoirs. Il est très costaud, il lit bien les trajectoires, il apprécie tout ce qu'il faut dans ce domaine. » « Il n'est pas encore en totale maîtrise de son corps quand il est tout en haut, mais il y va, apprécie Christophe Lollichon, ex-entraîneur des gardiens de Chelsea. Contre Strasbourg, il va sur un centre à la limite des 16 mètres, il la touche d'une main pour gagner un temps d'avance sur l'adversaire, sort de la surface puis relance très bien au pied, j'adore ça. Le mec est présent. » « Il a ce courage d'aller attaquer le ballon, se réjouit Antonio Ferreira, son entraîneur spécifique au LOSC. Il a cette agressivité positive, pas la négative qui coûte des penalties. »
Au-delà du domaine aérien, Chevalier n'hésite plus à aller au-delà de la zone de confort. L'Hostis : « Il a une bonne lecture de la profondeur, joue très haut quand son équipe est dans le camp adverse afin de la gérer. » « Là où il doit progresser, et à cet âge, ce n'est pas anormal, c'est dans les situations d'un contre un, complète Christophe Lollichon. Il donne encore un peu trop la solution à l'adversaire. Il faut qu'il améliore son envergure corporelle dans ce type de situations. »
Modifié en dernier par daddycool le sam. 18 févr. 2023 19:33, modifié 1 fois.
Chacun son métier, les vaches seront bien gardées - (Le Vacher et le Garde-chasse) - Jean Pierre Claris de Florian (1755-1794)
Strasbourg-Angers, les compos
Strasbourg : Sels - Doukouré, Djiku, Le Marchand - Guilbert, Sissoko, Sobol, Sanson, Liénard (c) - Gameiro, Diallo.
Angers : Bernardoni - Valery, Hountondji, Blazic, Ghoulam - Abdelli, Capelle (c), Bentaleb, Doumbia - Sima, Niane.
A l'occasion de la 24e journée de Ligue 1, Strasbourg reçoit Angers ce samedi (21h, Canal+ Sport 360) au Stade de la Meinau. Pour sa première sur le banc strasbourgeois, Frédéric Antonetti est privé d'Aholou, suspendu, mais aussi de Delaine, Nyamsi, Bellegarde et Diarra, blessés. En face, le coach angevin Abdel Bouhazama fait le déplacement sans Mendy, Diony, Fofana et El-Melali. Voici la composition des deux équipes.
Strasbourg : Sels - Doukouré, Djiku, Le Marchand - Guilbert, Sissoko, Sobol, Sanson, Liénard (c) - Gameiro, Diallo.
Angers : Bernardoni - Valery, Hountondji, Blazic, Ghoulam - Abdelli, Capelle (c), Bentaleb, Doumbia - Sima, Niane.
Guilain a écrit :Source of the post J'ai du mal à comprendre pourquoi Canal a choisi de diffuser Strasbourg-Angers ?
Cadeau de pot de départ de Fred Antonetti
[quote="curiste"]Psg Lille à 13h0
Tefece OM à 21h00 merci..
Gros foutage de gueule..[/quote]
Psg à 13h pour les chinois et l'om à 20h car plus vendeur.
C'est les diffuseurs qui décident non ?
Tefece OM à 21h00 merci..
Gros foutage de gueule..[/quote]
Psg à 13h pour les chinois et l'om à 20h car plus vendeur.
C'est les diffuseurs qui décident non ?
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