Hors ligneMessagedaddycool » sam. 30 juil. 2016 09:34
Le monument "journalistique" de la VDN ce matin: ça promet: peur de rien, même pas du ridicule !!!!!
Pour ses retrouvailles avec la Ligue 2, Lens a d’abord montré les crocs avant de baisser d’un ton face à des Niortais pas venus pour jouer les victimes. Et tout aurait même pu s’écrouler dans les arrêts de jeu…
Quand vient la rentrée des classes, il n’y a pas trente-six solutions. Mieux vaut s’affirmer sans attendre au risque de passer une année à se faire martyriser par ses petits camarades.Lens n’a pas oublié de montrer rapidement les muscles pour son entrée en scène à Niort. Techniques, à l’aise dans le jeu court et maîtres du ballon, les Sang et Or ont vite mis les choses au clair. Cette étiquette de favori que tout le monde leur colle, ils s’en accommodent et la revendique. Une incursion d’Autret (7e) et un rush de Lala (13e) ont vite donné le ton. Autret, puis Zoubir dans la foulée étaient même à deux doigts de distribuer la première baffe de l’année (16e) avant que Zoubir, encore, ne tergiverse trop avant de porter le premier coup (27e).
Le « col hors-catégorie », comme était présenté le Racing avant la rencontre n’a pourtant pas effrayé tant que ça les Niortais.Les Chamois sont à ce niveau depuis suffisamment longtemps pour savoir comment si prendre avec les gros bras qui roulent des mécaniques en début de saison. Un coup-franc bien placé par-ci (Grange 19e), une tête décroisée par-là (32e) et le gros balèze est un peu moins sûr de lui. Mais avec Douchez dans les buts, le Racing peut compter sur un grand frère capable de rassurer par ses prises de balles et de ramener la sérénité.
Manque de réalisme
Puisque le petit s’avère plus coriace que prévu, il faudra prendre son temps et le fatiguer avant de pouvoir bomber le torse. C’est bien ce qu’à tenté de faire Lens après la pause, avec cette frappe de Bourigeaud détournée par Allagbé (66e). Mais le réalisme n’était pas au rendez-vous et c’est même un grand frisson qui a failli mettre les Lensois au tapis, tout au bout du temps additionnel quand la tête de Roye est passé juste à côté des buts de Douchez. «On était venu pour gagner et pendant quatre-vingt douze minutes trente on a perdu deux points. On n’a pas été mis en danger mis à part sur les coups de pieds arrêtés, regrette Alain Casanova. Mais à la fin on a sauvé un point. » Pas de quoi repartir avec le sourire pour autant. « Je regrette qu’on n’ait pas réussi à marquer et notre déchet technique, poursuit Casanova. On avait tout mis en œuvre pour gagner mais notre adversaire n’était pas de cet avis. » Que lacaïd lensois se rassure, avec un peu plus d’efficacité devant le but, il aura rapidement l’occasion de montrer qu’il entend bien être le patron de la classecette année.
Chacun son métier, les vaches seront bien gardées - (Le Vacher et le Garde-chasse) - Jean Pierre Claris de Florian (1755-1794)