Histoire de recadrer certaines choses:
http://www.lequipe.fr/Natation/Actualit ... rio/717349Stéphane Lecat (directeur de l’eau libre, après la disqualification d'Aurélie Muller) : «Aurélie a été obligée de se déporter sur la droite pour pouvoir toucher la plaque parce que la corde du chenal du côté gauche est amarrée sur le boudin à l'extérieur. Alors que normalement elle devrait être au milieu du boudin. Aurélie a suivi la ligne d'eau et s'est retrouvée à un endroit où elle ne pouvait plus toucher la ligne d'eau donc elle s'est décalée sur la droite. En se décalant, sans vouloir le faire volontairement, elle a appuyé sur l'Italienne avec son bras et c'est pour ça qu'ils la disqualifient.
Le premier appel a été refusé et le second est en train d'être traité. Il y a un problème de logistique, cette corde ne devrait jamais être à l'extérieur, ce que m'a confirmé par oral le juge arbitre. Le podium est fait, on lui a enlevé tout ça, c'est terrible. Mais on ne va pas lâcher l'affaire, on se battra pour elle. Elle avait fait une course formidable.»
Philippe Lucas (entraîneur d’Aurélie Muller) : «Tu prends un parpaing sur la gueule. Je n'ai pas vu les images, je ne sais pas ce qu’il y a. J'ai trouvé que la décision avait été un peu prise très vite, quand même. Tu peux te repasser les images, prendre le temps, c’est une médaille olympique, quoi. S'il y a une faute, ok, il faut disqualifier. Elle est effondrée, la pauvre. En plus, elle a 26 ans, tu vois... Tu as 18 ou 22 ans, tu as les boules, bien sûr, mais tu te dis : ''J’ai quatre ans (avant les prochains JO)." Mais là, elle aura 30 ans, c’est mort, c’est terminé. Le 10 bornes, tu en chies dans l’eau, c’est dur à l’entraînement, tu fais des trucs dans la tête qui sont durs. C’est le pire scénario qui peut arriver.»
Francis Luyce (président de la Fédération française de natation) : «Quels que soient les résultats des appels, Denis Masseglia (président du CNOSF) et moi-même avons l’intention de déposer réclamation auprès du CIO. Il y a quand même des zones troubles. Comme par hasard, une Italienne seconde et une Brésilienne troisième, moi, ça m’interroge. Après s’être battu comme elle s’est battue, c’est une grande injustice. Je trouve ça honteux et inqualifiable.»