MrK a écrit :Source of the post Bah je sais pas, la question est tellement incongrue...
Si t'es dans la merde financièrement, tu cherches où y'a du pognon.
Le pognon, c'est les joueurs. Donc tu vends les joueurs.
T'en achètes pas (t'as pas de sous) ou des pas bons (c'est moins cher) ou des paris (avec le risque que l'on sait)
La valeur de ton équipe baisse, tu te fais humilier en coupe d'Europe devant la France entière.
Puis tu passes du 1er tiers du championnat, au 2e, puis à la lutte pour le maintien et inexorablement, tu finis en L2 comme une merde dans l'anonymat complet si t'as pas déposé le bilan avant.
On sait que tu ne diras jamais du mal du losc et de l'équipe dirigeante, mais quand même, là, on a un actionnaire qui doit cracher au bassinet pour acheter un joueur lambda de L1/L2 alors qu'on a déjà vendu pour plus de 20M€.
Je suis d'accord avec ce scénario sauf qu'il ne correspond pas à la situation du Losc.
Comme je le disais un peu plus haut, le déficit d'exploitation n'est pas subi au sens où il est déjà prévu dans le budget. Et les ventes de joueurs le sont aussi.
Depuis l'arrêt de la stratégie visant à faire du Losc la troisième force de la L1, on peut constater que le budget a certes diminué (en fait à due proportion de l'erreur faite sur les revenus et les coûts générés par le GS), mais s'est maintenu au 5e ou 6e rang de la L1. Tout en continuant à afficher des pertes d'exploitation très conséquentes. Pertes comblées par les ventes des joueurs, lesquelles ventes sont systématiquement très nettement supérieures à celles des autres clubs de L1 de même taille.
Continuer ainsi est soit une preuve de totale imbécilité soit un choix.
Or, il s'avère que d'une part le Losc a mis en place une cellule de recrutement aux moyens sans équivalent ou presque en L1 et d'autre part continue a faire des achats relativement conséquents (Boufal ou Eder pour 4,5 millions). Deux éléments qui permettent de continuer à alimenter sportivement le groupe mais aussi le stock de joueurs vendables avec forte plus-value.
Cette politique est donc un choix assumé et volontairement mis en œuvre (ce qui n'empêche pas certains ratés).
On est très loin de la vente forcée en désespoir de cause comme celles faites par Martel l'année dernière.
Cela comporte certains risques mais le niveau sportif (au sein de la L1) est globalement maintenu (ce qui n'empêche pas non plus les difficultés ou les erreurs).
Quant au cas De Préville, il ne faut pas y voir autre chose qu'un moyen de pallier le décalage de la vente de Boufal