Brassard au bras, les policiers de l'Office anticorruption ont fait irruption au ministère de la Santé, accompagnés d'experts informatiques. Ils se sont également déplacés au domicile de ceux qui ont géré l'épidémie de Covid-19 au plus haut niveau de l'État : Olivier Véran, le ministre de la Santé, le directeur général de la santé, Jérôme Salomon, l'ex-Premier ministre Édouard Philippe, l'ancienne ministre de la Santé Agnès Buzyn et Sibeth Ndiaye, l'ancienne porte-parole du gouvernement. Des perquisitions menées dans le cadre des investigations ouvertes en juillet dernier à la suite de la gestion de la crise du Covid. Le gouvernement s'est-il volontairement abstenu de prendre des mesures qui auraient pu améliorer la sécurité des citoyens ?
Remdesivir, hydroxychloroquine, lopinavir : ces antiviraux sont inefficaces contre la Covid, selon une étude
Le vaste essai clinique mondial Solidarity lancé par l'OMS arrive à ce triste constat: l'antiviral remdesivir ainsi que quelques autres, comme l'hydroxychloroquine ou le lopinavir ne montrent aucun bénéfice sur la mortalité à 28 jours.
L'étude dure depuis la mi-mars et s'est achevée début octobre. Gigantesque, il s'agit de l'essai clinique Solidarity, lancé par l'Organisation mondiale de la Santé. Il inclit près de 12.000 patients, venus de 400 hôpitaux et 30 pays. Son objectif ? Vérifier l'efficacité de quatre antiviraux, utilisés contre d'autres pathologies et testés sur des patients atteints de la Covid-19.
Quatre molécules ont été analysées :
¤ l'hydroxychloroquine, promue par le professeur marseillais Didier Raoult,
¤ le lopinavir, un antiviral utilisé dans la lutte contre VIH,
¤ l'interferon, des proteïnes anti-virales (parfois aussi administré avec lopinavir),
¤ et le remdesivir, utilisé au départ dans la lutte contre l'épidémie d'Ebola.
Les groupes de patients traités avec ces molécules ou combinaisons ont été comparés à "groupe contrôle", un autre groupe qui ne recevait aucun traitement.
"Aucun médicament à l'étude n'a réduit de façon significative la mortalité", conclut l'étude. Les différentes posologies "n'avoir que peu ou pas d'effet sur les patients hospitalisés pour la Covid-19, si l'on en croit les taux de mortalité, de début de la ventilation ou de durée de l'hospitalisation".
Les espoirs autour du remdesivir s'envolent
Les trois premiers groupes n'ont donné aucun bénéfice (ceux de l'hydroxychloroquine, du lopinavir et de l'interferon), ils ont même été arrêtés dès le mois de juin. Le traitement à l'interferon semblait en effet "plus délétère que bénéfique", précise à France Inter l'infectiologue Karine Lacombe.
Le seul et dernier espoir était donc autour du remdesivir. Mais là encore, c'est très décevant. "Il n'a pas d'impact sur la mortalité à 28 jours, ce qui avait déjà été vu dans les essais de la firme qui commercialise cette molécule [Gilead Sciences]", souligne Karine Lacombe. "Il n'y a pas de différence entre le groupe contrôle et les patients traités au remdesivir", résume-t-elle.
Le remdesivir était pourtant donné assez précocement dans cet essai, avant 10 jours d'infection. Le schéma des résultats est en tout cas très net : l'évolution des patients avec remdesivir est quasiment la même que sans traitement, les deux courbes se superposent littéralement. Cet échec signe-t-il la fin de tout espoir pour le remdesivir ? Possible, mais ces résultats de l'essai Solidarity viennent de tomber, il va falloir les comparer à d'autres études qui évaluent elles aussi ce traitement pour en être définitivement certain.
D'autres pistes ?
Malgré cette déception thérapeutique, tout espoir n'est pas perdu car plusieurs voies restent encore à explorer ou confirmer, comme les anticorps monoclonaux, comme ceux qu'a reçu Donald Trump , ou encore les immunomodulateurs qui réduisent "l'orage immunitaire" caractéristique des cas graves (on pense au tocilizumab).
Par ailleurs, d'autres antiviraux administrables en comprimés sont en ce moment même à l'étude. L'institut Pasteur de Lille doit, de son côté, entamer une étude clinique pour valider sur l'homme les résultats qu'elle vient d'obtenir in vitro avec une molécule antivirale tenue secrète mais décrite comme "extrêmement prometteuse".
Seules certitudes, aujourd'hui, "on sait que les corticoïdes ont changé la donne en matière de mortalité avec 20 % de baisse à l'hôpital en service de médecine et 35 % en réanimation. C'est une vraie avancée thérapeutique. On prend aussi en charge les patients de façon plus optimale avec l'anti-coagulation et l'apport de l'oxygène", rappelle Karine Lacombe.
Le vaste essai clinique mondial Solidarity lancé par l'OMS arrive à ce triste constat: l'antiviral remdesivir ainsi que quelques autres, comme l'hydroxychloroquine ou le lopinavir ne montrent aucun bénéfice sur la mortalité à 28 jours.
L'étude dure depuis la mi-mars et s'est achevée début octobre. Gigantesque, il s'agit de l'essai clinique Solidarity, lancé par l'Organisation mondiale de la Santé. Il inclit près de 12.000 patients, venus de 400 hôpitaux et 30 pays. Son objectif ? Vérifier l'efficacité de quatre antiviraux, utilisés contre d'autres pathologies et testés sur des patients atteints de la Covid-19.
Quatre molécules ont été analysées :
¤ l'hydroxychloroquine, promue par le professeur marseillais Didier Raoult,
¤ le lopinavir, un antiviral utilisé dans la lutte contre VIH,
¤ l'interferon, des proteïnes anti-virales (parfois aussi administré avec lopinavir),
¤ et le remdesivir, utilisé au départ dans la lutte contre l'épidémie d'Ebola.
Les groupes de patients traités avec ces molécules ou combinaisons ont été comparés à "groupe contrôle", un autre groupe qui ne recevait aucun traitement.
"Aucun médicament à l'étude n'a réduit de façon significative la mortalité", conclut l'étude. Les différentes posologies "n'avoir que peu ou pas d'effet sur les patients hospitalisés pour la Covid-19, si l'on en croit les taux de mortalité, de début de la ventilation ou de durée de l'hospitalisation".
Les espoirs autour du remdesivir s'envolent
Les trois premiers groupes n'ont donné aucun bénéfice (ceux de l'hydroxychloroquine, du lopinavir et de l'interferon), ils ont même été arrêtés dès le mois de juin. Le traitement à l'interferon semblait en effet "plus délétère que bénéfique", précise à France Inter l'infectiologue Karine Lacombe.
Le seul et dernier espoir était donc autour du remdesivir. Mais là encore, c'est très décevant. "Il n'a pas d'impact sur la mortalité à 28 jours, ce qui avait déjà été vu dans les essais de la firme qui commercialise cette molécule [Gilead Sciences]", souligne Karine Lacombe. "Il n'y a pas de différence entre le groupe contrôle et les patients traités au remdesivir", résume-t-elle.
Le remdesivir était pourtant donné assez précocement dans cet essai, avant 10 jours d'infection. Le schéma des résultats est en tout cas très net : l'évolution des patients avec remdesivir est quasiment la même que sans traitement, les deux courbes se superposent littéralement. Cet échec signe-t-il la fin de tout espoir pour le remdesivir ? Possible, mais ces résultats de l'essai Solidarity viennent de tomber, il va falloir les comparer à d'autres études qui évaluent elles aussi ce traitement pour en être définitivement certain.
D'autres pistes ?
Malgré cette déception thérapeutique, tout espoir n'est pas perdu car plusieurs voies restent encore à explorer ou confirmer, comme les anticorps monoclonaux, comme ceux qu'a reçu Donald Trump , ou encore les immunomodulateurs qui réduisent "l'orage immunitaire" caractéristique des cas graves (on pense au tocilizumab).
Par ailleurs, d'autres antiviraux administrables en comprimés sont en ce moment même à l'étude. L'institut Pasteur de Lille doit, de son côté, entamer une étude clinique pour valider sur l'homme les résultats qu'elle vient d'obtenir in vitro avec une molécule antivirale tenue secrète mais décrite comme "extrêmement prometteuse".
Seules certitudes, aujourd'hui, "on sait que les corticoïdes ont changé la donne en matière de mortalité avec 20 % de baisse à l'hôpital en service de médecine et 35 % en réanimation. C'est une vraie avancée thérapeutique. On prend aussi en charge les patients de façon plus optimale avec l'anti-coagulation et l'apport de l'oxygène", rappelle Karine Lacombe.
#JeSuisVasseur
Djeunzzz a écrit :Source of the post Seules certitudes, aujourd'hui, "on sait que les corticoïdes ont changé la donne en matière de mortalité avec 20 % de baisse à l'hôpital en service de médecine et 35 % en réanimation. C'est une vraie avancée thérapeutique.
Je suis surpris avec les corticoïdes ... Il n'avait pas été dit au début qu'il fallait absolument les éviter ???
Djeunzzz a écrit :Source of the post Non, c'était les anti-inflammatoires.
(T'avais pas déjà posé la question ?)
Sans doute (la vieillesse) mais j'ai bien souvenir d'avoir entendu ça fréquemment au début ...
Du coup il s'agit plutôt d'articles datant du début de la pandémie mais en vrac ...
https://sante.journaldesfemmes.fr/fiches-maladies/2626119-coronavirus-ibuprofene-cortisone-anti-inflammatoires-medicament-a-eviter-interdit-paracetamol-posologie/
https://www.revmed.ch/covid-19/Traitements-aggravant-une-infection-par-le-COVID-19-vraiment
Tous les articles plus récents disent le contraire maintenant
Djeunzzz a écrit :Source of the post Non, c'était les anti-inflammatoires.
(T'avais pas déjà posé la question ?)
La cortisone est un anti-inflammatoire, c'est même le plus puissant. C'est un anti-inflammatoire stéroïdien qu'on appelle aussi corticoïde.
Ce sont les anti-inflammatoires non stéroïdiens qui étaient déconseillés.
Les bars peuvent rouvrir à Toulouse : l'arrêté du préfet suspendu par le tribunal administratif
En attendant un nouvel arrêté imposant le couvre-feu à 21 heures, dès vendredi 16 octobre, celui imposant la fermeture des bars a été en partie suspendu par la justice, à Toulouse.
Le tribunal a retenu l'absence d'éléments de preuves attestant que les bars étaient un foyer propagateur du Covid-19.
« Pas d’étude sérieuse et chiffrée »
L’avocate du collectif estimait que ses clients étaient « soumis à une condition d’urgence extrême » et que leur « liberté fondamentale » était en jeu. Celle d’entreprendre, en l’occurrence. L’un des principaux arguments de sa défense ? « À ce stade, nous n’avons pas d’étude sérieuse et chiffrée pour indiquer que ces établissements sont le principal lieu de propagation du virus Covid-19″, avançait l’avocate, jeudi. Un argument qui a visiblement fait mouche devant la justice administrative.
Le tribunal administratif suspend également la fermeture du Casino Barrière
https://actu.fr/occitanie/toulouse_3155 ... 48645.html
En attendant un nouvel arrêté imposant le couvre-feu à 21 heures, dès vendredi 16 octobre, celui imposant la fermeture des bars a été en partie suspendu par la justice, à Toulouse.
Le tribunal a retenu l'absence d'éléments de preuves attestant que les bars étaient un foyer propagateur du Covid-19.
« Pas d’étude sérieuse et chiffrée »
L’avocate du collectif estimait que ses clients étaient « soumis à une condition d’urgence extrême » et que leur « liberté fondamentale » était en jeu. Celle d’entreprendre, en l’occurrence. L’un des principaux arguments de sa défense ? « À ce stade, nous n’avons pas d’étude sérieuse et chiffrée pour indiquer que ces établissements sont le principal lieu de propagation du virus Covid-19″, avançait l’avocate, jeudi. Un argument qui a visiblement fait mouche devant la justice administrative.
Le tribunal administratif suspend également la fermeture du Casino Barrière
Visé par ce même arrêté préfectoral du 12 octobre, le groupe Barrière avait lui aussi saisi le tribunal administratif de Toulouse pour son casino de l'Île du Ramier. Constatant "l’impossibilité de poursuite d’exploitation du casino et des pertes financières engendrées, la condition tenant à l’urgence a été regardée comme satisfaite", la justice lui a également donné raison. Les dispositions IV de l’article 3 de l’arrêté ont été suspendues, et le casino peut rouvrir.
https://actu.fr/occitanie/toulouse_3155 ... 48645.html
Bérurier a écrit :Source of the post À propos de ce FDP de covid, quelqu'un a t il une solution pour éviter d'avoir de la buée sur les lunettes quand on porte ce satané masque ?
Je les baisse sur le nez et j'ai pu de soucis.
Burak à Lille, Irak à Lens!
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