Superbe but
Quelle action !
La vie est belle!
Ex LOSC <35 ans, actuellement sans club :
Bauthéac, Ben Arfa, Eder et L. Rémy (1987)
Pied et Sankharé (1989)
Souaré (1990)
Malcuit et De Preville (1991)
D.Sidibé (1992)
Amadou et Koubemba (1993)
E.Ié et Xeka (1994)
A.Traoré, Kishna et Bahlouli (1995)
Pollet (1997)
Zekaj (2000)
Source Le Petit Lillois
Bauthéac, Ben Arfa, Eder et L. Rémy (1987)
Pied et Sankharé (1989)
Souaré (1990)
Malcuit et De Preville (1991)
D.Sidibé (1992)
Amadou et Koubemba (1993)
E.Ié et Xeka (1994)
A.Traoré, Kishna et Bahlouli (1995)
Pollet (1997)
Zekaj (2000)
Source Le Petit Lillois
nicobrb a écrit :Source of the post y'a de quoi faire une équipe ;-)
Y'a plutôt de quoi ouvrir une clinique.
Souvent la foule trahit le peuple.
Victor Hugo
Victor Hugo
De Préville a déjà joué gardien, donc oui, y a de quoi faire une équipe.
Casim' a écrit :Source of the post De Préville a déjà joué gardien, donc oui, y a de quoi faire une équipe.
Amadou aussi
Chacun son métier, les vaches seront bien gardées - (Le Vacher et le Garde-chasse) - Jean Pierre Claris de Florian (1755-1794)
Y a même un gardien remplaçant, c'est vrai.
dodger a écrit :Source of the postnicobrb a écrit :Source of the post y'a de quoi faire une équipe ;-)
Y'a plutôt de quoi ouvrir une clinique.
Mais putain lol dodger.... Bab directeur de clinique et praticien.
https://www.lequipe.fr/Football/Article ... es/1349234
Christophe Pignol : « Zidane a demandé à ma femme si elle avait besoin de faire des courses »
Christophe Pignol, ancien latéral gauche de Nantes, Monaco ou Lille, se rappelle de la bienveillance de Zinédine Zidane envers sa femme, alors qu'il était hospitalisé à la suite d'un choc à Turin.
Bernard Lions mis à jour le 20 août 2022 à 17h13
« Quel est le joueur le plus fort avec lequel vous avez joué ?
Marcelo Gallardo. Un phénomène. Il est arrivé le même jour que Rafael Marquez, à l'entraînement. Je n'ai pas été le seul Monégasque à me dire : "Ouaaaah !"
Le joueur le plus fort que vous avez affronté ?
David Ginola. Grand, costaud, il était complet sur tous les points, en même temps dans le combat physique et l'aisance technique. Doté d'une très bonne couverture de balle, il fallait en faire le tour pour lui prendre le ballon. L'autre joueur que j'ai eu beaucoup de mal à charger, c'est David Beckham. Ce n'était pas un joueur exceptionnel, mais d'un coup, il t'avait filé dans le dos et tu n'avais rien vu.
Le plus fou ?
Avec la bonne humeur de Ludovic Giuly, c'est Pascal Françoise, "Biloute" pour les intimes. J'étais au centre de formation de l'AS Saint-Étienne quand il nous a raconté qu'il avait bu une bouteille de vodka à la mi-temps d'un match avec Lens et qu'après il avait été très fort. Lui, quand il te dit ça, tu le crois.
Le plus sympa ?
Serge Le Dizet. Comme on était en chambre au FC Nantes, j'ai passé plus de temps avec lui qu'avec ma femme. On formait une bande de potes avec la tête sur les épaules, comme Laurent Guyot. Ils sont restés mes amis.
Le plus méchant ?
Didier Sénac. Un mec adorable. Mais s'il voulait te casser la jambe, il te cassait la jambe. Éric Di Meco, Bernard Casoni et Cyril Rool étaient aussi des méchants. Mais Pierre Bianconi, lui, c'était un vrai méchant. Il n'y en a plus beaucoup comme eux, car ils ne pourraient pas jouer longtemps.
« Ma chance, c'est que Suaudeau a eu énormément de patience avec moi. Il m'a expliqué comment il fallait que j'anticipe, que je me déplace, que je gagne en vélocité... Il m'a même appris à courir. »
La causerie qui vous a le plus impressionné ?
À Nantes, "Coco" Suaudeau arrivait à anticiper le scénario du match, alors que les montages vidéo n'existaient pas encore. À Lille, Vahid Halilhodzic avait cette faculté à te transcender. Théâtral, parfois très rigolo, il en rajoutait sur son accent bosniaque. Il surjouait, s'emportait. Même pour un match lambda, il était capable de te faire croire que si on le gagnait, on allait entrer dans l'histoire du club. C'est là où il était bon.
Votre plus gros fou rire ?
Dans le tunnel de la Beaujoire, avant un match contre Saint-Étienne (3-0, le 17 septembre 1994). On avait une telle certitude en nous, on était tellement détachés de l'évènement, qu'on rigolait, sûrs de gagner. Coco était en folie. Élie Baup, l'entraîneur des Verts, l'a ensuite été, en nous voyant marquer trois buts dès le premier quart d'heure.
Le moment le plus tendu ?
Lors d'un Lille-Auxerre à sens unique. Stéphane Guivarc'h égalise sur coup franc à la dernière minute et vient chambrer Vahid devant le banc (1-1, le 11 novembre 2000). Il a vu rouge, n'ayant qu'une hâte : que le match se termine pour aller l'attendre au bas des escaliers de Grimonprez-Jooris. S'il n'y avait pas eu des stadiers pour le ceinturer, il l'explosait en deux.
La plus grande satisfaction de votre carrière ?
De retour d'un stage à Font-Romeu, avec Nantes. Je voulais faire mes bagages car le niveau du jeu était trop élevé pour moi. Je débarquais de D2 et ça jouait trop vite. Ma chance, c'est que Suaudeau a eu énormément de patience avec moi. Il m'a expliqué comment il fallait que j'anticipe, que je me déplace, que je gagne en vélocité... Il m'a même appris à courir. Il prenait (Christian) Karembeu après l'entraînement et me disait : "Regarde comment il court. Comme un athlète." Au bout de six mois, les supporters me félicitaient, pensant que j'étais, moi aussi, issu du centre de formation. Cela signifiait que j'étais intégré au jeu à la nantaise.
« Après ma leucémie, je vais manger à Cannes avec Vahid et les présidents, Luc Dayan et Francis Graille. Je ne connaissais pas Luc et il m'a payé mes deux dernières années au LOSC. »
L'anecdote que vous n'avez jamais osé raconter ?
À Nantes, lors de la saison 1994-1995, celle de notre titre de champion et de nos 32 matches d'affilée sans défaite, il m'arrivait d'être spectateur de mes équipiers. Je sortais de mon match pour les regarder jouer et voir les olas dans les tribunes de la Beaujoire. J'étais pourtant dans le jeu, mais quelque part, je participais à la fête. Je n'ai vécu ça qu'une fois dans ma carrière. Et je ne l'ai pas fait non plus pendant 20 matches.
Le geste qui vous a le plus touché ?
Juste avant la mi-temps de la demi-finale aller de la Ligue des champions Juventus-Monaco (4-1, le 1er avril 1998), (Angelo) Di Livio me donne un coup sur la tempe qui m'envoie plusieurs jours à l'hôpital de Turin. Une usine à gaz. Je me retrouve dans une chambre à quatre ou cinq. Où (Zinédine) Zidane, (Didier) Deschamps, Di Livio et (Alessandro) Del Piero viennent me voir. La femme d'un mec qui venait de se faire opérer n'en croyait pas ses yeux. Elle n'arrêtait pas de le secouer, mais il n'arrivait pas à se réveiller de son anesthésie. Deschamps a fait en sorte que Cathy, ma femme, change d'hôtel et lui a prêté son téléphone. Zidane lui a demandé si elle avait besoin de faire des courses. La Juve, c'est la grande classe.
Le geste qui vous a le plus surpris ?
Après ma leucémie, je vais manger à Cannes avec Vahid et les présidents, Luc Dayan et Francis Graille. Je ne connaissais pas Luc et il m'a payé mes deux dernières années au LOSC. Je n'avais joué que huit mois et il a signé le chèque sur place, à la condition que je ne rejoue pas en pro. Lille aussi, c'est la classe. »
Victime d'une leucémie aiguë le 10 avril 2001, le natif d'Aubagne a été contraint d'arrêter sa carrière à 31 ans. En février 2002, il a créé l'association « Christophe Pignol » pour lutter contre cette maladie. Homme de terrain pour Canal+, puis beIN Sports, pendant une décennie, la pandémie de Covid-19 a eu raison de sa salle de foot indoor créée et tenue à Gémenos de 2007 à 2020. Il a alors décidé de se réorienter en suivant une formation d'Onco-coaching à la faculté des sports et de médecine d'Aix-Marseille. Depuis janvier, il est devenu le premier diplômé à exercer en France ce métier novateur qui vise à accompagner les personnes atteintes du cancer. B. Li.
Christophe Pignol : « Zidane a demandé à ma femme si elle avait besoin de faire des courses »
Christophe Pignol, ancien latéral gauche de Nantes, Monaco ou Lille, se rappelle de la bienveillance de Zinédine Zidane envers sa femme, alors qu'il était hospitalisé à la suite d'un choc à Turin.
Bernard Lions mis à jour le 20 août 2022 à 17h13
« Quel est le joueur le plus fort avec lequel vous avez joué ?
Marcelo Gallardo. Un phénomène. Il est arrivé le même jour que Rafael Marquez, à l'entraînement. Je n'ai pas été le seul Monégasque à me dire : "Ouaaaah !"
Le joueur le plus fort que vous avez affronté ?
David Ginola. Grand, costaud, il était complet sur tous les points, en même temps dans le combat physique et l'aisance technique. Doté d'une très bonne couverture de balle, il fallait en faire le tour pour lui prendre le ballon. L'autre joueur que j'ai eu beaucoup de mal à charger, c'est David Beckham. Ce n'était pas un joueur exceptionnel, mais d'un coup, il t'avait filé dans le dos et tu n'avais rien vu.
Le plus fou ?
Avec la bonne humeur de Ludovic Giuly, c'est Pascal Françoise, "Biloute" pour les intimes. J'étais au centre de formation de l'AS Saint-Étienne quand il nous a raconté qu'il avait bu une bouteille de vodka à la mi-temps d'un match avec Lens et qu'après il avait été très fort. Lui, quand il te dit ça, tu le crois.
Le plus sympa ?
Serge Le Dizet. Comme on était en chambre au FC Nantes, j'ai passé plus de temps avec lui qu'avec ma femme. On formait une bande de potes avec la tête sur les épaules, comme Laurent Guyot. Ils sont restés mes amis.
Le plus méchant ?
Didier Sénac. Un mec adorable. Mais s'il voulait te casser la jambe, il te cassait la jambe. Éric Di Meco, Bernard Casoni et Cyril Rool étaient aussi des méchants. Mais Pierre Bianconi, lui, c'était un vrai méchant. Il n'y en a plus beaucoup comme eux, car ils ne pourraient pas jouer longtemps.
« Ma chance, c'est que Suaudeau a eu énormément de patience avec moi. Il m'a expliqué comment il fallait que j'anticipe, que je me déplace, que je gagne en vélocité... Il m'a même appris à courir. »
La causerie qui vous a le plus impressionné ?
À Nantes, "Coco" Suaudeau arrivait à anticiper le scénario du match, alors que les montages vidéo n'existaient pas encore. À Lille, Vahid Halilhodzic avait cette faculté à te transcender. Théâtral, parfois très rigolo, il en rajoutait sur son accent bosniaque. Il surjouait, s'emportait. Même pour un match lambda, il était capable de te faire croire que si on le gagnait, on allait entrer dans l'histoire du club. C'est là où il était bon.
Votre plus gros fou rire ?
Dans le tunnel de la Beaujoire, avant un match contre Saint-Étienne (3-0, le 17 septembre 1994). On avait une telle certitude en nous, on était tellement détachés de l'évènement, qu'on rigolait, sûrs de gagner. Coco était en folie. Élie Baup, l'entraîneur des Verts, l'a ensuite été, en nous voyant marquer trois buts dès le premier quart d'heure.
Le moment le plus tendu ?
Lors d'un Lille-Auxerre à sens unique. Stéphane Guivarc'h égalise sur coup franc à la dernière minute et vient chambrer Vahid devant le banc (1-1, le 11 novembre 2000). Il a vu rouge, n'ayant qu'une hâte : que le match se termine pour aller l'attendre au bas des escaliers de Grimonprez-Jooris. S'il n'y avait pas eu des stadiers pour le ceinturer, il l'explosait en deux.
La plus grande satisfaction de votre carrière ?
De retour d'un stage à Font-Romeu, avec Nantes. Je voulais faire mes bagages car le niveau du jeu était trop élevé pour moi. Je débarquais de D2 et ça jouait trop vite. Ma chance, c'est que Suaudeau a eu énormément de patience avec moi. Il m'a expliqué comment il fallait que j'anticipe, que je me déplace, que je gagne en vélocité... Il m'a même appris à courir. Il prenait (Christian) Karembeu après l'entraînement et me disait : "Regarde comment il court. Comme un athlète." Au bout de six mois, les supporters me félicitaient, pensant que j'étais, moi aussi, issu du centre de formation. Cela signifiait que j'étais intégré au jeu à la nantaise.
« Après ma leucémie, je vais manger à Cannes avec Vahid et les présidents, Luc Dayan et Francis Graille. Je ne connaissais pas Luc et il m'a payé mes deux dernières années au LOSC. »
L'anecdote que vous n'avez jamais osé raconter ?
À Nantes, lors de la saison 1994-1995, celle de notre titre de champion et de nos 32 matches d'affilée sans défaite, il m'arrivait d'être spectateur de mes équipiers. Je sortais de mon match pour les regarder jouer et voir les olas dans les tribunes de la Beaujoire. J'étais pourtant dans le jeu, mais quelque part, je participais à la fête. Je n'ai vécu ça qu'une fois dans ma carrière. Et je ne l'ai pas fait non plus pendant 20 matches.
Le geste qui vous a le plus touché ?
Juste avant la mi-temps de la demi-finale aller de la Ligue des champions Juventus-Monaco (4-1, le 1er avril 1998), (Angelo) Di Livio me donne un coup sur la tempe qui m'envoie plusieurs jours à l'hôpital de Turin. Une usine à gaz. Je me retrouve dans une chambre à quatre ou cinq. Où (Zinédine) Zidane, (Didier) Deschamps, Di Livio et (Alessandro) Del Piero viennent me voir. La femme d'un mec qui venait de se faire opérer n'en croyait pas ses yeux. Elle n'arrêtait pas de le secouer, mais il n'arrivait pas à se réveiller de son anesthésie. Deschamps a fait en sorte que Cathy, ma femme, change d'hôtel et lui a prêté son téléphone. Zidane lui a demandé si elle avait besoin de faire des courses. La Juve, c'est la grande classe.
Le geste qui vous a le plus surpris ?
Après ma leucémie, je vais manger à Cannes avec Vahid et les présidents, Luc Dayan et Francis Graille. Je ne connaissais pas Luc et il m'a payé mes deux dernières années au LOSC. Je n'avais joué que huit mois et il a signé le chèque sur place, à la condition que je ne rejoue pas en pro. Lille aussi, c'est la classe. »
Victime d'une leucémie aiguë le 10 avril 2001, le natif d'Aubagne a été contraint d'arrêter sa carrière à 31 ans. En février 2002, il a créé l'association « Christophe Pignol » pour lutter contre cette maladie. Homme de terrain pour Canal+, puis beIN Sports, pendant une décennie, la pandémie de Covid-19 a eu raison de sa salle de foot indoor créée et tenue à Gémenos de 2007 à 2020. Il a alors décidé de se réorienter en suivant une formation d'Onco-coaching à la faculté des sports et de médecine d'Aix-Marseille. Depuis janvier, il est devenu le premier diplômé à exercer en France ce métier novateur qui vise à accompagner les personnes atteintes du cancer. B. Li.
"Yusuf est de retour. Allez par tout le monde, et prêchez la bonne nouvelle à toute la Création."
Sacrées anecdotes notamment sur la période lilloise !
À Nantes, lors de la saison 1994-1995, celle de notre titre de champion et de nos 32 matches d'affilée sans défaite, il m'arrivait d'être spectateur de mes équipiers. Je sortais de mon match pour les regarder jouer et voir les olas dans les tribunes de la Beaujoire. J'étais pourtant dans le jeu, mais quelque part, je participais à la fête. Je n'ai vécu ça qu'une fois dans ma carrière. Et je ne l'ai pas fait non plus pendant 20 matches.
J'adore celle ci aussi
À Nantes, lors de la saison 1994-1995, celle de notre titre de champion et de nos 32 matches d'affilée sans défaite, il m'arrivait d'être spectateur de mes équipiers. Je sortais de mon match pour les regarder jouer et voir les olas dans les tribunes de la Beaujoire. J'étais pourtant dans le jeu, mais quelque part, je participais à la fête. Je n'ai vécu ça qu'une fois dans ma carrière. Et je ne l'ai pas fait non plus pendant 20 matches.
J'adore celle ci aussi