denisplaya a écrit :Source of the post Lille est certes une ville plus riche et bourgeoise que Lens, mais le LOSC c'est aussi le club de la Métropole. Et même si elles furent des villes riches, Roubaix et Tourcoing ne le sont plus du tout. Elles sont mêmes très "populaires", tout comme certains quartiers de Lille comme Fives, un des piliers fondateurs du LOSC. Après il y a toutes les villes petites et moyennes entre ou autour du trio principal, parfois limite campagne, qui drainent aussi pas mal de supporters. Le public du LOSC est un joyeux melting-pot et c'est très bien comme ça !
C'est même pour ça que le LOSC fut créé : unir les énergies, entre le très prolo SC Fives et le plus bling-bling Olympique Lillois (mais qui comptait aussi beaucoup d'ouvriers dans son public).
De toute façon, jusqu'aux années 70-80, aussi bien Lille (et environs) que Lens (et environs) étaient des contrées ouvrières et le foot était prisé des classes populaires.
Vouloir faire des oppositions sociologiques est artificiel, surtout que les deux publics viennent de zones plus étendues qu'auparavant et sont beaucoup moins localisés que dans les années 50-60.
Il y a par exemple beaucoup d'habitants d'Arras, ville plutôt bourgeoise, dans les tribunes de Bollaert. D'ailleurs, aujourd'hui, Lens est quasiment devenu une banlieue d'Arras (18km entre les 2 villes, pareil qu'entre Lille et Tourcoing).
A contrario, le LOSC a beaucoup de supporters qui viennent de Mons-en-Baroeul, Fives, Hellemmes ou Tourcoing.
D'ailleurs, le sociologue nous dit que le stade est situé en périphérie alors qu'il n'est qu'à 2 km à vol d'oiseau de Fives, quartier où fut signé l'acte de naissance du LOSC.
Qui mange du feu chie des étincelles.
(proverbe flamand)