Quand tu regardes les 2 confs, tu perçois quand même une différence d'approche entre les 2 clubs.
Will, que j'aime bien, en est presque risible à ne pas vouloir évoquer l'adversaire autrement que par 2 mots. Son langage corporel, à se toucher, pincer, frapper tout le temps, dénote une relative absence de sérénité.
D'un côté, tu sens un club qui semble jouer LE match de la saison, une espèce d'Everest qui nécessite de mobiliser à l'extrême toutes les ressources. Tu sens même affleurer une pointe d'agressivité. Un peu en peine dans la maîtrise des émotions (attention au rouge...)
De l'autre, un club qui a conscience de l'importance de l'enjeu, motivé, mais beaucoup plus serein et tranquille dans son approche. Sûr de ses forces. La marque des clubs habitués à jouer les grands matchs depuis quelques temps. L'expérience.
Quel style l'emportera ?
Sur le long terme, la réponse est évidente.
Sur un match, on est bien placé pour le savoir, beaucoup moins.
Passionnant !
Will, que j'aime bien, en est presque risible à ne pas vouloir évoquer l'adversaire autrement que par 2 mots. Son langage corporel, à se toucher, pincer, frapper tout le temps, dénote une relative absence de sérénité.
D'un côté, tu sens un club qui semble jouer LE match de la saison, une espèce d'Everest qui nécessite de mobiliser à l'extrême toutes les ressources. Tu sens même affleurer une pointe d'agressivité. Un peu en peine dans la maîtrise des émotions (attention au rouge...)
De l'autre, un club qui a conscience de l'importance de l'enjeu, motivé, mais beaucoup plus serein et tranquille dans son approche. Sûr de ses forces. La marque des clubs habitués à jouer les grands matchs depuis quelques temps. L'expérience.
Quel style l'emportera ?
Sur le long terme, la réponse est évidente.
Sur un match, on est bien placé pour le savoir, beaucoup moins.
Passionnant !
J'apprends qu'il y a une Université en Artois !
« Dire qu'il y a un public bourgeois à Lille contre un public ouvrier à Lens, c'est faux », Williams Nuytens, sociologue (l'Equipe)
Alors que Lens reçoit Lille, ce samedi soir (21 heures), Williams Nuytens, sociologue à l'université d'Artois, décrypte les évolutions des publics des deux clubs, liées en grande partie au changement des villes elles-mêmes.
Hervé Penot
Sociologue sur le sport à l'université d'Artois, spécialiste du bassin minier, Williams Nuytens a beaucoup travaillé sur les publics lensois et lillois. À l'occasion du Derby du Nord, ce samedi soir (21 heures) dans le cadre de la 9e journée de Ligue 1, il nous fait entrer dans l'univers de ces deux clans qui sont très liés à l'histoire de leur ville.
« Quelle est l'évolution sociologique des deux publics ?
C'est toujours un peu le décalque de la sociologie des cités qui abritent les stades. Et Lille est différente de Lens qui possède une base ouvrière plus importante. Lille, c'est la grande métropole de service avec une base estudiantine. Lens est une petite ville de province qui est connue grâce au foot. Mais le public a changé. La sociologie du stade de Lille est même différente de celle de Grimonprez-Jooris (l'ancien stade). Il y a un embourgeoisement de la ville mais les milieux populaires sont présents aussi.
Quelles sont les catégories les plus représentées ?
Toutes avec une surreprésentation des milieux populaires, des professions intermédiaires. Les professions intellectuelles supérieures sont en moins grand nombre mais il semble que les diplômés se retrouvent dans une frange plus importante du côté de Lille. C'est peut-être lié à la gentrification des tribunes qui s'est observée dans la ville. Dans le cas des deux clubs, il y a un essaimage régional mais c'est plus net à Lens qu'à Lille. Lens possède une assise territoriale plus importante. Elle s'est structurée via des sections, il y a une petite vingtaine d'années, et joue son rôle d'alimentation des tribunes.
C'est la logique de deux villes qui ne se ressemblent pas...
...Oui, même si la communauté d'agglomération a fait de gros efforts pour revigorer le tissu économique à Lens dans une ville hautement paupérisée. On continue, à raison, de penser qu'il y a une nette différence entre les deux villes mais on continue de croire que l'assise est très ouvriériste, très industrielle alors que ce tissu économique a changé. Les milieux les plus paupérisés ne vont pas au stade. Il y a une assise populaire à Lens, oui, mais de là à dire qu'il y a un public bourgeois à Lille contre un public ouvrier à Lens, c'est faux.
« Lens contre Lille, c'est l'occasion de mettre deux France côte à côte mais ce n'est pas si net »
Le foot reste une vitrine pour les deux villes ?
C'est plus marqué à Lens. Déjà le stade est dans la ville, l'autre en périphérie et ça modifie tout. La représentation de Lens est avant tout nourrie par le foot. Il y a une sorte de monoculture alors que c'est culturellement plus diversifié du côté de Lille. Et ça rassure au moment de ce derby de se raccrocher à des représentations plus ou moins erronées qu'on a déterminées par l'histoire économique et sociale des deux villes. Lens contre Lille, c'est l'occasion de mettre deux France côte à côte mais ce n'est pas si net.
Vous avez des exemples ?
Si vous regardez la tribune de Bollaert qui fait face à l'arrivée des joueurs, vous retrouvez l'assise ouvriériste mais si vous regardez un peu plus haut, à droite ou à gauche, ou en face, vous ne verrez pas le même Lens. Mais à Bollaert, et j'y reviens, il est rare de tomber sur un supporter qui n'a pas conscience de cette histoire minière. On vient aussi pour ça. Est-ce que vous retrouvez un individu qui vous demande des places pour un match de Lille pour voir dans le stade une sorte de voyage dans le temps ? Non.
Vous dites qu'il y a une volonté de mettre en avant l'histoire de Lens. De quelle manière ?
Cette histoire n'a pas totalement disparu, on peut voir des corons en bagnole, mais vous ne verrez plus des files interminables de résidents des cités minières qui se rendent à Bollaert. Mais c'est pourtant fondamental dans l'approche. On vient à Lens pour pratiquer un spectacle, le ressentir. Il y a une constance dans l'attachement, d'où tous ces guichets fermés depuis des mois et des mois. Cette fabrication de l'image du RCL autour de son passé continue de cimenter la manière dont on s'identifie au club. Ça se voit dans les chants - on écoute Pierre Bachelet -, dans la manière de se vêtir, dans les valeurs qu'on réclame...
On continue de parler de Jean-Guy Wallemme, d'Éric Sikora, de Yoann Lachor, de Daniel Leclercq... Vous avez des bâches, des drapeaux qui rappellent ce passé. Les gens ont besoin de ces références. Et comme, à Lens, le public est quand même plus paupérisé au départ qu'à Lille, on a plus besoin de ces instruments de reconnaissance et d'appartenance. Lens a créé un lien d'identification qui n'est pas purement sportif.
Pas Lille ?
Vous ne retrouvez pas ça à Lille et il n'y a pas la même ferveur. Elle est localisée parfois par les Dogues virage Est qui pratiquent le spectacle en professionnel. Mais c'est plus présent quelle que soit la tribune à Lens.
« La sécurité sera préservée dans le stade ou aux abords mais à quelques kilomètres, ce n'est pas sûr »
Les groupes sont-ils marqués politiquement ?
Il y a une présence écolo, socialiste plus marquée du côté lillois. Si vous regardez les résultats aux élections, vous constaterez une certaine couleur politique évidemment. Mais il n'y a pas de nette différence. Il y a des positions plus radicalisées à Lille qu'à Lens mais il faut faire attention car ce n'est pas le cas de tous les Dogues virage Est, même si certains individus font attention à ce qu'ils disent s'ils ne partagent pas un ancrage très à droite. À Lens, vous ne trouvez pas ça. Ça a existé mais les clubs ont été dissous. Ils sont dispersés, pas comme dans le supportérisme organisé à Lille. Ça peut être souligné mais ce n'est pas fondamentalement structurant.
Est-ce que ça peut être tendu ce samedi soir ?
Oui, bien sûr. C'est structurant de l'engagement ultra. Ce n'est pas le quant à soi, le supportérisme, mais on y va pour partager et ça vous installe dans une opposition. Et ici, pour certains, le derby, c'est le match de l'année, on doit montrer qui on est et comment on s'oppose. Fatalement, il y aura de ça. La sécurité sera préservée dans le stade ou aux abords mais à quelques kilomètres, ce n'est pas sûr. »
« Dire qu'il y a un public bourgeois à Lille contre un public ouvrier à Lens, c'est faux », Williams Nuytens, sociologue (l'Equipe)
Alors que Lens reçoit Lille, ce samedi soir (21 heures), Williams Nuytens, sociologue à l'université d'Artois, décrypte les évolutions des publics des deux clubs, liées en grande partie au changement des villes elles-mêmes.
Hervé Penot
Sociologue sur le sport à l'université d'Artois, spécialiste du bassin minier, Williams Nuytens a beaucoup travaillé sur les publics lensois et lillois. À l'occasion du Derby du Nord, ce samedi soir (21 heures) dans le cadre de la 9e journée de Ligue 1, il nous fait entrer dans l'univers de ces deux clans qui sont très liés à l'histoire de leur ville.
« Quelle est l'évolution sociologique des deux publics ?
C'est toujours un peu le décalque de la sociologie des cités qui abritent les stades. Et Lille est différente de Lens qui possède une base ouvrière plus importante. Lille, c'est la grande métropole de service avec une base estudiantine. Lens est une petite ville de province qui est connue grâce au foot. Mais le public a changé. La sociologie du stade de Lille est même différente de celle de Grimonprez-Jooris (l'ancien stade). Il y a un embourgeoisement de la ville mais les milieux populaires sont présents aussi.
Quelles sont les catégories les plus représentées ?
Toutes avec une surreprésentation des milieux populaires, des professions intermédiaires. Les professions intellectuelles supérieures sont en moins grand nombre mais il semble que les diplômés se retrouvent dans une frange plus importante du côté de Lille. C'est peut-être lié à la gentrification des tribunes qui s'est observée dans la ville. Dans le cas des deux clubs, il y a un essaimage régional mais c'est plus net à Lens qu'à Lille. Lens possède une assise territoriale plus importante. Elle s'est structurée via des sections, il y a une petite vingtaine d'années, et joue son rôle d'alimentation des tribunes.
C'est la logique de deux villes qui ne se ressemblent pas...
...Oui, même si la communauté d'agglomération a fait de gros efforts pour revigorer le tissu économique à Lens dans une ville hautement paupérisée. On continue, à raison, de penser qu'il y a une nette différence entre les deux villes mais on continue de croire que l'assise est très ouvriériste, très industrielle alors que ce tissu économique a changé. Les milieux les plus paupérisés ne vont pas au stade. Il y a une assise populaire à Lens, oui, mais de là à dire qu'il y a un public bourgeois à Lille contre un public ouvrier à Lens, c'est faux.
« Lens contre Lille, c'est l'occasion de mettre deux France côte à côte mais ce n'est pas si net »
Le foot reste une vitrine pour les deux villes ?
C'est plus marqué à Lens. Déjà le stade est dans la ville, l'autre en périphérie et ça modifie tout. La représentation de Lens est avant tout nourrie par le foot. Il y a une sorte de monoculture alors que c'est culturellement plus diversifié du côté de Lille. Et ça rassure au moment de ce derby de se raccrocher à des représentations plus ou moins erronées qu'on a déterminées par l'histoire économique et sociale des deux villes. Lens contre Lille, c'est l'occasion de mettre deux France côte à côte mais ce n'est pas si net.
Vous avez des exemples ?
Si vous regardez la tribune de Bollaert qui fait face à l'arrivée des joueurs, vous retrouvez l'assise ouvriériste mais si vous regardez un peu plus haut, à droite ou à gauche, ou en face, vous ne verrez pas le même Lens. Mais à Bollaert, et j'y reviens, il est rare de tomber sur un supporter qui n'a pas conscience de cette histoire minière. On vient aussi pour ça. Est-ce que vous retrouvez un individu qui vous demande des places pour un match de Lille pour voir dans le stade une sorte de voyage dans le temps ? Non.
Vous dites qu'il y a une volonté de mettre en avant l'histoire de Lens. De quelle manière ?
Cette histoire n'a pas totalement disparu, on peut voir des corons en bagnole, mais vous ne verrez plus des files interminables de résidents des cités minières qui se rendent à Bollaert. Mais c'est pourtant fondamental dans l'approche. On vient à Lens pour pratiquer un spectacle, le ressentir. Il y a une constance dans l'attachement, d'où tous ces guichets fermés depuis des mois et des mois. Cette fabrication de l'image du RCL autour de son passé continue de cimenter la manière dont on s'identifie au club. Ça se voit dans les chants - on écoute Pierre Bachelet -, dans la manière de se vêtir, dans les valeurs qu'on réclame...
On continue de parler de Jean-Guy Wallemme, d'Éric Sikora, de Yoann Lachor, de Daniel Leclercq... Vous avez des bâches, des drapeaux qui rappellent ce passé. Les gens ont besoin de ces références. Et comme, à Lens, le public est quand même plus paupérisé au départ qu'à Lille, on a plus besoin de ces instruments de reconnaissance et d'appartenance. Lens a créé un lien d'identification qui n'est pas purement sportif.
Pas Lille ?
Vous ne retrouvez pas ça à Lille et il n'y a pas la même ferveur. Elle est localisée parfois par les Dogues virage Est qui pratiquent le spectacle en professionnel. Mais c'est plus présent quelle que soit la tribune à Lens.
« La sécurité sera préservée dans le stade ou aux abords mais à quelques kilomètres, ce n'est pas sûr »
Les groupes sont-ils marqués politiquement ?
Il y a une présence écolo, socialiste plus marquée du côté lillois. Si vous regardez les résultats aux élections, vous constaterez une certaine couleur politique évidemment. Mais il n'y a pas de nette différence. Il y a des positions plus radicalisées à Lille qu'à Lens mais il faut faire attention car ce n'est pas le cas de tous les Dogues virage Est, même si certains individus font attention à ce qu'ils disent s'ils ne partagent pas un ancrage très à droite. À Lens, vous ne trouvez pas ça. Ça a existé mais les clubs ont été dissous. Ils sont dispersés, pas comme dans le supportérisme organisé à Lille. Ça peut être souligné mais ce n'est pas fondamentalement structurant.
Est-ce que ça peut être tendu ce samedi soir ?
Oui, bien sûr. C'est structurant de l'engagement ultra. Ce n'est pas le quant à soi, le supportérisme, mais on y va pour partager et ça vous installe dans une opposition. Et ici, pour certains, le derby, c'est le match de l'année, on doit montrer qui on est et comment on s'oppose. Fatalement, il y aura de ça. La sécurité sera préservée dans le stade ou aux abords mais à quelques kilomètres, ce n'est pas sûr. »
10e journée de la saison 2022/2023, on infligeait aux RâCLeux leur première défaite de la saison ...
https://www.footmercato.net/live/4305600805513467277-lille-vs-lens
https://www.footmercato.net/live/4305600805513467277-lille-vs-lens
Au Nord il y a un club majeur, Lille et un club mineur, Lens !
Lille est certes une ville plus riche et bourgeoise que Lens, mais le LOSC c'est aussi le club de la Métropole. Et même si elles furent des villes riches, Roubaix et Tourcoing ne le sont plus du tout. Elles sont mêmes très "populaires", tout comme certains quartiers de Lille comme Fives, un des piliers fondateurs du LOSC. Après il y a toutes les villes petites et moyennes entre ou autour du trio principal, parfois limite campagne, qui drainent aussi pas mal de supporters. Le public du LOSC est un joyeux melting-pot et c'est très bien comme ça !
solid.snake a écrit :Source of the post Bruno Retailleau.
"Je ne vais pas vous dire où ils sont"
"Je placerai des policiers ou des gendarmes, très régulièrement, en tenue civile dans les stades pour repérer individuellement untel ou untel qui conduit la danse, untel ou untel qui est en train de déraper, les fauteurs de troubles. Je veux des sanctions beaucoup plus personnalisées et individualisées. Vous ne les verrez pas. On aura un dispositif. Je ne vais pas vous dire où ils seront", a précisé le ministre de l'Intérieur.
"Comment a réagi l’Association Nationale des Supporters à cette annonce? Je n’ai eu aucune réaction, mais pourquoi pas? Il y a des policiers et des gendarmes partout. Ce sera le cas lorsqu’il y aura des probabilités de désordre pour repérer les fauteurs de troubles"
https://madeinfoot.ouest-france.fr/info ... 61828.html
Ils seront reconnaissables avec leur long manteau de cuir noir et leur chapeau mou.... Après je concède qu'il va falloir régler en Europe ce problème récurrent dans nos stades qui se vident des familles avec leur mômes au profit des instincts tribaux dignes des arènes romaines de l'époque.
Je mets un sesterce pour un 1-2 à Bollaert pour nos dogs.
PO 2016 / Millésime 2586 : 3 à 5 cm qui vont tomber vers 3 h du matin et qui tiendraient au sol selon France-Infos.
Bérurier 2023 /Millésime 3478 : Dès qu'on perd le ballon, y'a mon slip fétiche qui reprend des couleurs. Mais ça tient pour l'instant.
Bérurier 2023 /Millésime 3478 : Dès qu'on perd le ballon, y'a mon slip fétiche qui reprend des couleurs. Mais ça tient pour l'instant.
denisplaya a écrit :Source of the post Lille est certes une ville plus riche et bourgeoise que Lens, mais le LOSC c'est aussi le club de la Métropole. Et même si elles furent des villes riches, Roubaix et Tourcoing ne le sont plus du tout. Elles sont mêmes très "populaires", tout comme certains quartiers de Lille comme Fives, un des piliers fondateurs du LOSC. Après il y a toutes les villes petites et moyennes entre ou autour du trio principal, parfois limite campagne, qui drainent aussi pas mal de supporters. Le public du LOSC est un joyeux melting-pot et c'est très bien comme ça !
Yep et il n'y a pas que Fives. Moulin, Lille Sud, faubourg de Béthune... . Wazemmes a beau s'être gentrifié, ça reste majoritairement très popu.
Smith a écrit :Source of the post Quand tu regardes les 2 confs, tu perçois quand même une différence d'approche entre les 2 clubs.
Will, que j'aime bien, en est presque risible à ne pas vouloir évoquer l'adversaire autrement que par 2 mots. Son langage corporel, à se toucher, pincer, frapper tout le temps, dénote une relative absence de sérénité.
D'un côté, tu sens un club qui semble jouer LE match de la saison, une espèce d'Everest qui nécessite de mobiliser à l'extrême toutes les ressources. Tu sens même affleurer une pointe d'agressivité. Un peu en peine dans la maîtrise des émotions (attention au rouge...)
De l'autre, un club qui a conscience de l'importance de l'enjeu, motivé, mais beaucoup plus serein et tranquille dans son approche. Sûr de ses forces. La marque des clubs habitués à jouer les grands matchs depuis quelques temps. L'expérience.
Quel style l'emportera ?
Sur le long terme, la réponse est évidente.
Sur un match, on est bien placé pour le savoir, beaucoup moins.
Passionnant !
Y vont jouer tout en agressivité. Pressing haut, ballon en première intention, impacts sur nos relances...
C'est déjà leur style de jeu. Et là ils seront survoltés, devant leur public, et avec un entraineur et un environnement qui a rabâché ça toute la semaine. Ils vont jouer un match de coupe
Il faudra être costaud, ne pas tomber dans les pièges des cartons faciles, faire courir le ballon pour les épuiser, être patient et réaliste.
Bab a écrit :Source of the post En pointe il faudra se méfier de N’Zola, Gordon de son prénom.
J'aime bien, mais ce soir ce sera Vieux Lille !
zarko a écrit :Source of the postSmith a écrit :Source of the post Quand tu regardes les 2 confs, tu perçois quand même une différence d'approche entre les 2 clubs.
Will, que j'aime bien, en est presque risible à ne pas vouloir évoquer l'adversaire autrement que par 2 mots. Son langage corporel, à se toucher, pincer, frapper tout le temps, dénote une relative absence de sérénité.
D'un côté, tu sens un club qui semble jouer LE match de la saison, une espèce d'Everest qui nécessite de mobiliser à l'extrême toutes les ressources. Tu sens même affleurer une pointe d'agressivité. Un peu en peine dans la maîtrise des émotions (attention au rouge...)
De l'autre, un club qui a conscience de l'importance de l'enjeu, motivé, mais beaucoup plus serein et tranquille dans son approche. Sûr de ses forces. La marque des clubs habitués à jouer les grands matchs depuis quelques temps. L'expérience.
Quel style l'emportera ?
Sur le long terme, la réponse est évidente.
Sur un match, on est bien placé pour le savoir, beaucoup moins.
Passionnant !
Y vont jouer tout en agressivité. Pressing haut, ballon en première intention, impacts sur nos relances...
C'est déjà leur style de jeu. Et là ils seront survoltés, devant leur public, et avec un entraineur et un environnement qui a rabâché ça toute la semaine. Ils vont jouer un match de coupe
Il faudra être costaud, ne pas tomber dans les pièges des cartons faciles, faire courir le ballon pour les épuiser, être patient et réaliste.
Exactement.
Il faudra les obliger à jouer des temps faibles, ce qu'ils ne savent pas bien faire. Si par contre ça part dans le match foufou, on peut souffrir.
Rien de neuf : La bataille du milieu va être prépondérante. Comme Angel jouera sans doute en 10 tant que HH sera absent, j'avoue que j'ai du mal à me décider entre André Gomes ou Mukau pour pour le double pivot avec Benji.
Je pense que ça se jouera sans doute à la fraîcheur physique dans la tête de Genesio.
denisplaya a écrit :Lille est certes une ville plus riche et bourgeoise que Lens, mais le LOSC c'est aussi le club de la Métropole. Et même si elles furent des villes riches, Roubaix et Tourcoing ne le sont plus du tout. Elles sont mêmes très "populaires", tout comme certains quartiers de Lille comme Fives, un des piliers fondateurs du LOSC. Après il y a toutes les villes petites et moyennes entre ou autour du trio principal, parfois limite campagne, qui drainent aussi pas mal de supporters. Le public du LOSC est un joyeux melting-pot et c'est très bien comme ça !
Et même au delà de la métropole
En Flandre, du côté de Bailleul Hazebrouck et même au delà, on supporte le Losc
On peut aussi ajouter qu on est un club transfrontalier avec pas mal de belges qui aiment et vont voir le Losc
En phase avec le melting pot dans nos tribunes.
On est donc un club moderne tourné vers l avenir, qui n oublie pas ses origines lilloises, métropolitaine en ayant pris le lead sur les "concurrents" disparus (le CORT par exemple), mais aussi famande romane
Vs la culture minière de l autre côté, ainsi que le reste du PDC même si ils ont rien a voir avec la mine ...
Pour ma part, avec des grands parents originaires de Lille sud d un côté, de Roubaix de l autre...
Né dans la métropole lilloise, et habitant sur Hem ...
C est bien évidemment dans la marmite losciste que tu tombes ....
C est pour ça que quand je les entends dire que la région est sang et or... Ça m a toujours fait rire
Putain de mauvaise foi
Bref eclatons les
Modifié en dernier par RijselHem le sam. 26 oct. 2024 14:43, modifié 3 fois.
Smith a écrit :Source of the post Quand tu regardes les 2 confs, tu perçois quand même une différence d'approche entre les 2 clubs.
Will, que j'aime bien, en est presque risible à ne pas vouloir évoquer l'adversaire autrement que par 2 mots. Son langage corporel, à se toucher, pincer, frapper tout le temps, dénote une relative absence de sérénité.
D'un côté, tu sens un club qui semble jouer LE match de la saison, une espèce d'Everest qui nécessite de mobiliser à l'extrême toutes les ressources. Tu sens même affleurer une pointe d'agressivité. Un peu en peine dans la maîtrise des émotions (attention au rouge...)
De l'autre, un club qui a conscience de l'importance de l'enjeu, motivé, mais beaucoup plus serein et tranquille dans son approche. Sûr de ses forces. La marque des clubs habitués à jouer les grands matchs depuis quelques temps. L'expérience.
Quel style l'emportera ?
Sur le long terme, la réponse est évidente.
Sur un match, on est bien placé pour le savoir, beaucoup moins.
Passionnant !
Je suis rarement en phase avec ce que tu exprimes mais sur le coup ton analyse est très pertinente. Chapeau !
Pour ce soir, y aurait-il une âme sympa qui pourrait me communiquer un lien (sans VPN) pour voir le derby, faute de quoi, je me verrai contraint de regarder le clasico espagnol :-(
“ Qui veut faire quelque chose trouve toujours un moyen... Qui ne veut rien faire trouve une excuse ”
Malheureusement pas ce soir (j'ai la migraine loul) mais si tu veux le voir dans un bar sur Lille, je te paye une mousse ;-)
P.S: je l'ai déjà vu ta telenovela espagnole, c'est Lille qui gagne à la fin.
P.S: je l'ai déjà vu ta telenovela espagnole, c'est Lille qui gagne à la fin.
Modifié en dernier par Alias Fr le sam. 26 oct. 2024 15:35, modifié 1 fois.
On est toujours libre quand on a un idéal.
lenormal a écrit :Source of the post Pour ce soir, y aurait-il une âme sympa qui pourrait me communiquer un lien (sans VPN) pour voir le derby, faute de quoi, je me verrai contraint de regarder le clasico espagnol :-(
Je t'envoie ça en MP
Lens – Lille : Comme Eden Hazard ou Raphaël Varane ? A quoi doivent s’attendre Thomas Meunier et M’Bala N’Zola pour leur premier derby ?
Plusieurs joueurs devraient connaître l’expérience d’une première confrontation face au voisin, ce samedi soir à Bollaert. On est revenu sur celles de quelques grands joueurs des deux clubs.
Ils seront quelques-uns à partager une découverte, ce soir à Bollaert-Delelis : les Lillois Ousame Sahraoui, Ngal’Ayel Mukau, Thomas Meunier, Aissa Mandi, ainsi que les Lensois Anass Zaroury et M’Bala N’Zola vont disputer leur premier derby. Avec l’occasion d’écrire par la suite la grande histoire de leurs clubs respectifs comme d’autres grands joueurs avant eux ?
Varane n’a pas suffi à Lens
À la trêve hivernale, Lens mal en point limoge Jean-Guy Wallemme du poste d’entraîneur pour le remplacer par le Roumain Lazlo Bölöni. Deux succès en championnat permettent aux Sang et Or de sortir de la zone rouge avant le déplacement aux Stadium Lille-Métropole, le 29 janvier 2011. C’est un match fermé et rugueux, marqué par le tacle du Lillois Florent Balmont sur l’attaquant artésien Adil Hermach contraint à sortir à la pause. En défense, Varane, lancé quelques mois plus tôt par Wallemme, est associé à Franck Queudrue. « Quand on se souvient des déboires de la charnière Yahia-Chelle en début de saison, il (Bölöni) ne peut que se satisfaire d’avoir lancé la paire-Varane-Queudrue) dans le grand bain », commente La Voix des Sports au lendemain du match. Ça ne suffit pourtant pas à empêcher le but de Tulio De Melo (1-0 pour le LOSC). Lille file vers le cinquième titre de son histoire. Lens descend en Ligue 2 à la fin de la saison.
Hazard et les 52 secondes de Cabaye
Même si Claude Puel l’a lancé le 24 novembre 2007 à Nancy, Eden Hazard doit attendre presque deux ans avant de disputer son premier derby. Le 21 septembre 2009, le LOSC est mené sur un but de Razak Boukari (57e). Rudi Garcia envoie l’artiste belge à la place de Pierre-Alain Frau (65e). Le temps d’assister d’abord à l’expulsion de Yohan Cabaye, entré à son tour sept minutes plus tard et expulsé après un tacle dangereux sur Samba Sow. Cinquante-deux secondes sur le terrain et carton rouge pour le Nordiste. À dix contre onze, Lille finit pourtant par égaliser dans le temps additionnel sur une tête d’Adil Rami. Cinq mois plus tard, l’artiste s’affichera déjà en patron en marquant le seul but du match retour.
Leclercq console Notheaux
C’est une soirée à prendre le bouillon pour Lens. Le 24 septembre 1974, pour le premier derby depuis sept ans entre les deux équipes en D1 (l’appellation de l’époque), le promu lillois s’avance avec confiance et occupe même la deuxième place du classement après huit journées. À Lens, le grand blond au pied gauche magique est encore un gamin au milieu de joueurs aux caractères bien trempés et expérimentés. À l’époque, la réputation du défenseur et équipier Didier Notheaux est déjà établie. Les attaquants adverses redoutent les tacles du moustachu qui se fait pourtant ridiculiser par le Yougoslave Stanislas Karasi : trois petits ponts d’affilée, mais le Lillois se regarde tellement jouer qu’il en oublie d’aller marquer. Leclercq va passer une partie du match à répéter « C’est rien Didier, c’est rien », Notheaux lâche son poste de libéro pour coller à, l’attaquant lillois. Et Lens gagne chichement sur un but de Jean-Marie Elie (1-0).
Baratte et la tribune effondrée
C’est l’un des épisodes les plus célèbres de toutes les histoires du derby : l’affluence présente le 17 février 1946 au stade Henri-Jooris est telle qu’une tribune s’effondre au milieu de la première période. Des spectateurs s’étaient massés sur la toiture, une partie du public est écrasée sous la structure mais on ne déplore qu’une cinquantaine de blessés. Le jeune Jean Baratte (23 ans à l’époque) en est impressionné mais il ne sort pas de son match qui reprend vingt minutes après l’incident. « J’ai considéré que le match pouvait se poursuivre normalement en dépit d’une affluence inaccoutumée sur la ligne de touche », explique l’arbitre à La Voix des Sports. Le LOSC gagne 3-1. Baratte ne marque pas, mais il inscrira sept buts au total face à Lens (championnat et coupe de France) tout au long de sa carrière.
Plusieurs joueurs devraient connaître l’expérience d’une première confrontation face au voisin, ce samedi soir à Bollaert. On est revenu sur celles de quelques grands joueurs des deux clubs.
Ils seront quelques-uns à partager une découverte, ce soir à Bollaert-Delelis : les Lillois Ousame Sahraoui, Ngal’Ayel Mukau, Thomas Meunier, Aissa Mandi, ainsi que les Lensois Anass Zaroury et M’Bala N’Zola vont disputer leur premier derby. Avec l’occasion d’écrire par la suite la grande histoire de leurs clubs respectifs comme d’autres grands joueurs avant eux ?
Varane n’a pas suffi à Lens
À la trêve hivernale, Lens mal en point limoge Jean-Guy Wallemme du poste d’entraîneur pour le remplacer par le Roumain Lazlo Bölöni. Deux succès en championnat permettent aux Sang et Or de sortir de la zone rouge avant le déplacement aux Stadium Lille-Métropole, le 29 janvier 2011. C’est un match fermé et rugueux, marqué par le tacle du Lillois Florent Balmont sur l’attaquant artésien Adil Hermach contraint à sortir à la pause. En défense, Varane, lancé quelques mois plus tôt par Wallemme, est associé à Franck Queudrue. « Quand on se souvient des déboires de la charnière Yahia-Chelle en début de saison, il (Bölöni) ne peut que se satisfaire d’avoir lancé la paire-Varane-Queudrue) dans le grand bain », commente La Voix des Sports au lendemain du match. Ça ne suffit pourtant pas à empêcher le but de Tulio De Melo (1-0 pour le LOSC). Lille file vers le cinquième titre de son histoire. Lens descend en Ligue 2 à la fin de la saison.
Hazard et les 52 secondes de Cabaye
Même si Claude Puel l’a lancé le 24 novembre 2007 à Nancy, Eden Hazard doit attendre presque deux ans avant de disputer son premier derby. Le 21 septembre 2009, le LOSC est mené sur un but de Razak Boukari (57e). Rudi Garcia envoie l’artiste belge à la place de Pierre-Alain Frau (65e). Le temps d’assister d’abord à l’expulsion de Yohan Cabaye, entré à son tour sept minutes plus tard et expulsé après un tacle dangereux sur Samba Sow. Cinquante-deux secondes sur le terrain et carton rouge pour le Nordiste. À dix contre onze, Lille finit pourtant par égaliser dans le temps additionnel sur une tête d’Adil Rami. Cinq mois plus tard, l’artiste s’affichera déjà en patron en marquant le seul but du match retour.
Leclercq console Notheaux
C’est une soirée à prendre le bouillon pour Lens. Le 24 septembre 1974, pour le premier derby depuis sept ans entre les deux équipes en D1 (l’appellation de l’époque), le promu lillois s’avance avec confiance et occupe même la deuxième place du classement après huit journées. À Lens, le grand blond au pied gauche magique est encore un gamin au milieu de joueurs aux caractères bien trempés et expérimentés. À l’époque, la réputation du défenseur et équipier Didier Notheaux est déjà établie. Les attaquants adverses redoutent les tacles du moustachu qui se fait pourtant ridiculiser par le Yougoslave Stanislas Karasi : trois petits ponts d’affilée, mais le Lillois se regarde tellement jouer qu’il en oublie d’aller marquer. Leclercq va passer une partie du match à répéter « C’est rien Didier, c’est rien », Notheaux lâche son poste de libéro pour coller à, l’attaquant lillois. Et Lens gagne chichement sur un but de Jean-Marie Elie (1-0).
Baratte et la tribune effondrée
C’est l’un des épisodes les plus célèbres de toutes les histoires du derby : l’affluence présente le 17 février 1946 au stade Henri-Jooris est telle qu’une tribune s’effondre au milieu de la première période. Des spectateurs s’étaient massés sur la toiture, une partie du public est écrasée sous la structure mais on ne déplore qu’une cinquantaine de blessés. Le jeune Jean Baratte (23 ans à l’époque) en est impressionné mais il ne sort pas de son match qui reprend vingt minutes après l’incident. « J’ai considéré que le match pouvait se poursuivre normalement en dépit d’une affluence inaccoutumée sur la ligne de touche », explique l’arbitre à La Voix des Sports. Le LOSC gagne 3-1. Baratte ne marque pas, mais il inscrira sept buts au total face à Lens (championnat et coupe de France) tout au long de sa carrière.
Il y a un début à tout ! (LPL)
À la tête des Dogues, qu’il n’a pas vu chuter tout au long du mois d’octobre malgré de grandes adversités, Bruno Genesio s’apprête à se confronter à ses propres démons. Ceux-ci se traduisent par une incapacité à vaincre le RC Lens. En cinq confrontations face à la formation artésienne, il ne s’est pas imposé à une seule reprise, n’engrangeant que 0,40 point de moyenne avec deux nuls et trois revers concédés. Il s’agit de la seule équipe française contre laquelle il ne s’est jamais imposé.
À la tête des Dogues, qu’il n’a pas vu chuter tout au long du mois d’octobre malgré de grandes adversités, Bruno Genesio s’apprête à se confronter à ses propres démons. Ceux-ci se traduisent par une incapacité à vaincre le RC Lens. En cinq confrontations face à la formation artésienne, il ne s’est pas imposé à une seule reprise, n’engrangeant que 0,40 point de moyenne avec deux nuls et trois revers concédés. Il s’agit de la seule équipe française contre laquelle il ne s’est jamais imposé.