Hors ligneMessageParanormal » ven. 1 sept. 2017 17:14
Foot Mercato : Julian, vous avez enfin résilié votre contrat avec Lille...
Julian Palmieri : Ca y est, j’ai résilié. On s’était mis d’accord hier (mercredi, ndlr), j’ai signé ce matin (jeudi, ndlr) en petit comité. Tout le monde est content, ça va me permettre, je l’espère, de pouvoir rebondir parce que là, ça commençait à être long. Ils ont été corrects, j’ai été correct aussi. Je n’ai pas demandé la Lune. Ça s’est passé en adulte, on n’a pas fait n’importe quoi.
FM : Pourquoi cela a mis du temps à se faire ?
JP : Oui, ça s’est fait le dernier jour. Moi, comme eux, ça nous arrangeait de le faire avant le 1er septembre. Je peux signer quand j’aurai réellement quelque chose parce que sinon je devais signer avant fin octobre ou quelque chose comme ça si je résiliais après le 1er. C’est de l’histoire ancienne, tout le monde est content. J’ai passé une belle année, c’est la vie d’un footballeur, il faut relativiser.
FM : quel bilan tirez-vous de votre année au LOSC ?
JP : Un bilan mitigé. Je voulais plus jouer que ça. Personnellement, ça a été très compliqué, avec le décès de ma mère, avec d’autres problèmes dans ma vie privée qui ont fait que par moment je n’arrivais pas à être concentré à 100% uniquement sur le football. C’était une année, que ce soit footballistiquement ou humainement parlant, assez compliquée. C’est symbolique de résilier maintenant. Je tire un trait sur mon passé pour recommencer à zéro. C’est vrai que j’aurais aimé faire plus, pas mieux parce qu’aujourd’hui je peux me regarder dans la glace, car j’ai toujours été professionnel, mais faire plus pour le club et pour moi.
FM : Vous avez eu des sollicitations pour cette année ?
JP : Honnêtement, aujourd’hui je n’ai pas grand-chose pour ne pas vous dire rien parce que tout le monde pensait que j’allais rester un an à Lille avec mon salaire et que j’allais être entre guillemets bien. J’ai beaucoup refusé de propositions fin juin, début juillet (Caen, Angers, et à l’étranger notamment, ndlr) et c’est un euphémisme parce que longtemps j’ai eu Bastia dans un coin de la tête. Tout le monde a vu ce qu’il s’était passé, la supercherie des dirigeants. Aujourd’hui, c’est plus compliqué pour moi, mais j’attends, gentiment, patiemment, qu’un club vienne et me fasse confiance. Je suis bien, je suis serein.
FM : Vous avez des préférences ?
JP : Sincèrement, je n’ai pas de préférence. Il faut être lucide, je ne suis pas dans une situation où je vais me permettre de dire « je veux ci, je veux ça ». Aujourd’hui, je suis bien, sincèrement je suis soulagé. C’était vraiment une situation compliquée, j’ai une grosse pensée pour Éric (Bauthéac), Marko (Basa), Lenny (Nangis), Vince (Eneyama) et le reste parce que ce sont des bons mecs et être dans cette situation franchement... C’est assez bizarre. On a un métier qui nous pousse à nous surpasser et là on est bridé donc on fait avec. Moi j’ai trouvé un terrain d’entente avec le club, qui a été compréhensif et sympa. Franchement, on n’a pas eu de soucis majeurs pour ce qui est de ma résiliation. Je vais rentrer (à Bastia, ndlr) ou je vais peut-être rester à Lille, je ne sais pas, puis je vais me préparer gentiment et sereinement. J’espère assez rapidement trouver un truc.
FM : Vous n’avez pas dû manquer que les fans de Bastia vous réclamaient sur Twitter
JP : Forcément, on me réclame à Bastia sur Twitter, mais aujourd’hui, le 31 août c’est assez compliqué de parler d’un retour à Bastia en CFA2 (N3 aujourd’hui, ndlr), il faut être lucide. Même si j’ai résilié en bons termes, on ne va pas se cacher, financièrement je suis perdant. Il ne faut pas se leurrer. On ne sait jamais, mais franchement je veux jouer encore un peu au haut niveau entre guillemets. C’est certain, si je peux signer en Ligue 1, je ne vais pas me gêner. Après, c’est sûr que Bastia c’est Bastia.
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