eljano a écrit :Source of the post Le micro-onde est le meilleur ami des restaurateurs adeptes de plats qu'ils ne cuisinent pas. Raviolis de canard en conserve, lasagnes, bœuf bourguignon, suprême de volaille aux morilles, filet de saumon à l'oseille sous vide, tarte tatin surgelée : tout y passe. "Sur les 150 000 restaurants français, les trois quarts ne font que de l'industriel", assure le chef multi-étoilé Alain Ducasse, promoteur d'un label "Restaurants de qualité".
Ça date de 2013.
Vu l'expansion de l'industriel, on peut parier qu'on est passé de 75% à 90%.
Il suffirait d'instaurer l'obligation d'afficher l'origine des produits sur la carte, comme ça devient obligatoire dans de + en + de filières commerçantes.
Aujourd'hui, sauf erreur de ma part, le label
"Fait maison" de 2014 sur un menu de resto, n'est pas obligatoire. En outre, le cahier des charges exclut le fait d'acheter des semi-produits à des artisans (Exemple : Un restaurant qui veut faire une tourte en achetant sa pate feuilletée chez son voisin artisan boulanger, ne peut pas indiquer "fait maison" sur son produit).
Il y a des moyens de résoudre le pb, mais ça passe par un 100% transparence. Perso, je bosse dans le textile, et depuis Janvier 22, il est obligatoire (Loi AGEC) d'indiquer la provenance des 3 derniers maillons de la chaîne de sourcing d'un produit*. Autrement dit, le consommateur doit pouvoir s'informer sur le confectionneur, le teinturier, le tisseur/tricoteur.
Ca évite les escroqueries de l'ancien "Made in" (De toute façon, plus obligatoire depuis 1986), où certains achetaient un T-Shirt au Bangladesh, posaient une sérigraphie en France, et affichaient "Made in France".
(*) : La plupart des enseignes le font via un QR code sur l'étiquette produit, qui renvoie vers un site (Généralement le site marchand de l'enseigne) où se trouve cette information pour chaque référence (Et c'est contrôlé régulièrement par la DGCCRF).