sergent pepper a écrit :Moi, j'en ai un, je vois depuis des années les personnes qui sont sujets à l'isf placer dés que possible leur argent sur les marché financiers. La sphère virtuelle qui n'impacte en rien l'économie réelle. Vous avez le droit de ne pas être d'accord, cependant je pense que pour relancer l'activité économique il faut soutenir la demande. Je ne suis pas pour une politique de l'offre. C'est en remplissant les carnets de commande que l'activité à le plus de chance de se relancer. Pour les remplir, il y a plusieurs moyens et méthodes. Mais dans un premier temps il faut une volonté politique de soutenir ceux qui ont la propension à consommer la plus élevée, c'est à dire les ménage les plus faibles. Si tu donnes 10 euros à un smicards, ces 10 euros seront réinjectés nécessairement dans l'économie générale. Si tu donnes 10 euros à quelqu'un sujet à l'isf, il y a plus de chance que cette argent aille dormir avec celle qu'il a déjà sur ses comptes ou sur les marchés.
Ce sont deux visions de relance de l'économie. Moi je crois à la relance par la demande. Vous par l'offre. Mais évite de tenir ces propos dégradants et indignes de ton age, assez conséquent, où la sagesse devrait prendre le dessus sur le reste.
La relance par la demande on a essayé aussi. Ca n'a pas tellement mieux fonctionné... au point qu'on a vidé les caisses sans améliorer la situation et qu'on a du remettre 2 fois plus de la rigueur les années suivantes...
Allez, je me lance dans un petit sophisme. Donne 10 euros à un pauvre, il achètera 10 euros de produits faits en Chine ou au Bangladesh parce que ce n'est pas cher. Ca fera pas 1 emploi en France, et ça creusera la dette. Donne 10 euros à un riche, ça fait 7 euros dans des produits de luxe fabriqués en France, et 3 euros dans les banques françaises qui financent l'économie française. Tu vois, des raisonnements simplistes on peut en trouver plein. Ca n'a jamais fait une solution applicable.
La situation est compliquée car on est dans une économie mondialisée mais qu'on a uniquement quelques ficelles. Donc il faut trouver un moyen d'utiliser l'argent public pour des politiques qui produisent de la valeur et des emplois localement. Equation pas évidente, surtout que dès qu'on essaiera de se protéger, on aura droit à une contre attaque. On dévalue, la Chine dévalue derrière. On monte nos droits de douane, les autres font pareil dans la foulée.
Je suis convaincu que les deux seules voies possibles sont :
- une vraie politique européenne, notamment fiscale, pour éviter l'évaporation du pognon dans les paradis fis
tcaux
- des initiatives locales (niveau région je dirais), réévaluées et ajustées très régulièrement