Nicobungy a écrit :PO a écrit :Source of the post C'est selon moi, la rançon d'avoir fait des maths/physique, l'Alpha et l'Omega de l'enseignement pendant toutes les décennies d'après guerre.
Dans les médias, il est effectivement de bon ton dans certains microcosmes de se vanter d'être nul en maths comme un genre de caution d'être bon dans d'autres disciplines, notamment dites créatives. Mais inversement, j'ai connu un temps où si tu ne faisais pas tes classes prépa, c'est à peine si on ne te regardait pas comme un idiot congénital.
En faisant des maths le juge de paix de quasiment toutes les filières, on a dégoûté précocement les mômes de s'investir dans cette matière, qui en outre est le plus souvent enseignée de manière magistrale et rébarbative* par des profs qui en avaient suffisamment chier pour obtenir leur Capes voire leur Agreg, pour avoir envie d'en faire pâtir les classes qui leur étaient confiées.
(*) : Il m'a fallu arriver à ma 5ème année après le Bac pour faire de la "recherche opérationnelle", et enfin comprendre à quoi pouvait servir les maths qu'on m'avait auparavant enseignées. Mais entre les 2, combien de mômes avaient décroché ?
Parfaitement PO ! Bien dit.
J'ai décroché très très vite au collège pour ma part.
J'en ai eu des branques comme prof de math !
Cela ne m'empêche pas de dévorer les trucs scientifiques pour la connaissance, pas le calcul.
La belle excuse des mauvais profs, loul.
Mais de toutes façons mon propos ne concerne pas les chèvres du fond de la classe, ça n'est pas d'eux que viendra l'invention du vaccin ou la découverte du Bozon de Hicks.
Je parle des bons qui au lieu d'aller faire progresser la science et la technologie vont aller créer des plans de marketing pour fourguer des hamburgers ou des flacons de parfum.
Sinon, à quoi ça sert les maths, on s'en fout autant qu'à quoi ça sert la littérature du 16iem siècle.