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René Girard, au sortir du mercato, est en profond désaccord avec le président Kita. Photo Olivier Lanrivain
Le président Kita, même s'il est resté muet, n'a guère goûté les propos virulents de son nouveau technicien concernant le mercato. Il y a de l'électricité dans l'air. Dans ce climat délétère, une question se pose déjà : et si le successeur de Michel Der Zakarian décidait de claquer prochainement la porte ? L'option n'est pas à exclure.
Déçu de na pas avoir obtenu deux renforts supplémentaires avant la fin du mercato estival, René Girard n’a toujours pas digéré cet échec. Les relations entre le technicien nantais et le président Kita se seraient même dégradées.
Dans la Cité des Ducs on l’appelle presque le mercato de la discorde. Désireux d’obtenir deux arrivées supplémentaires avant la clôture du marché estival, René Girard a vu au contraire les dossiers capoter au fur et à mesure. L’ancien coach du LOSC souhaitait en effet ardemment un milieu défensif voire un attaquant pour apporter des ultimes retouches nécessaires selon lui à son effectif.
En fin de semaine dernière, Girard n’avait pas caché son mécontentement en conférence de presse sur une fin de mercato plutôt pénible pour les Canaris. Et selon le quotidien local Presse Océan, le technicien nantais songerait même à rendre son tablier !
FC NANTES : KITA CALME LE JEU
Au courant de l’amertume exprimé par son entraîneur dans les médias, Waldemar Kita préfère temporiser et joue l’apaisement. Le président du FC Nantes dit comprendre la réaction de son coach et affirme que les relations restent cordiales entre les deux hommes. « Oui, je comprends sa déception mais je suis encore plus déçu que lui ! Je suis d’accord avec René, c’est une période difficile mais beaucoup plus complexe pour les dirigeants qu’on ne l’imagine.
Les ajustements souhaités par l’entraîneur étaient en particulier un numéro 6, et éventuellement un attaquant sur le côté, droite ou gauche. Il est évidemment beaucoup plus difficile de réaliser un dossier trois jours avant la fin du mercato, » a ainsi affirmé Kita dans les colonnes de Ouest France. Simple communication pour maintenir le cap, ou divergences d’opinions insolubles entre les deux protagonistes ?
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