Vous aimez la vérité ? Vous détestez les complots ? Vous aimez les politiciens proches du peuples ? Vous détestez le politicarisme ? Vous aimez que votre idole de toujours vous ouvre son coeur ?
Cette interview est pour vous.
http://lelab.europe1.fr/ce-moment-ou-je ... re-2855440- Clara : Maintenant j'aimerais vous parler d'une enquête où vous avez été impliqué…
- Jean-François Copé : Ah oui…
- Clara : Donc…
- Jean-François Copé : En fait, ce n'était pas Bygmalion, c'était surtout l'affaire des comptes de la campagne présidentielle de Sarkozy. Il y a eu un certain nombre d'hommes politiques…
- Clara : Dont Sarkozy…
- Jean-François Copé : … qui pour des raisons différentes m'ont laissé me faire accuser, soupçonner, de quelque chose que je n'avais pas fait.
- Marjane : 'La bande des quatre' [Alain Juppé, Nicolas Sarkozy, François Fillon et Bruno Le Maire, NDLR], c'est ça ?
- Jean-François Copé : Ha Ha Ha ! 'La bande des quatre' … Y'avait pas qu'eux, hein. En fait, j'étais président du parti, c'est vrai, et donc moi je ne signais rien du tout, je ne signais pas un chèque, je ne signais pas une facture, jamais.
- Clara : En étant président, vous…
- Jean-François Copé : Bien sûr ! Il y avait des gens qui s'occupaient des finances, qui devaient respecter des procédures et moi de mon côté je ne m'occupais pas des finances. Et le problème c'est que, normalement, d'abord les procédures auraient dû être respectées et elles ne l'ont pas été. Et deuxièmement, quand cette illégalité a été commise, en l'occurrence de faire que le parti prenne en charge des dépenses du candidat Sarkozy alors qu'il n'avait pas le droit de le faire…
- Clara : Non, il a dépassé son quota d'argent…
- Jean-François Copé : Voilà, au-delà d'un certain plafond, eh bien ils l'ont fait et ils ne m'en ont pas parlé parce qu'ils savaient que je ne l'aurais jamais autorisé, tu vois. Voilà. Et c'est ça qui pour a été vraiment une trahison. Mais ce que j'ai trouvé lamentable c'est qu'une série de responsables politiques, qui finalement pouvaient parfaitement se douter que je n'y étais pour rien, bah ça les a bien arrangé de dire : 'voilà, c'est lui, c'est Jean-François Copé'. C'est une vraie injustice !