SECLIN Un jeune footballeur seclinois vient d’être «détecté» par le LOSC Le secret était bien gardé. Sans doute pour ne pas se faire subtiliser ces précieuses graines de champions. Un bataillon de recruteurs du LOSC a débarqué lundi après-midi sur les terrains seclinois. Le but : dégoter parmi ces jeunes de 13 ans les futurs Eden Hazard et autres Rio Mavuba. Bonne pioche !Par christophe declercq | Publié le 27/10/2016
Une vingtaine de recruteurs se sont répartis les ateliers notant scrupuleusement sur une fiche les qualités de chaque joueur de 13 ans : la technique essentiellement, mais aussi l’esprit d’équipe et la vision du jeu. Une vingtaine de recruteurs se sont répartis les ateliers notant scrupuleusement sur une fiche les qualités de chaque joueur de 13 ans : la technique essentiellement, mais aussi l’esprit d’équipe et la vision du jeu.
Attention, si vous voyez l’un de ces visages autour d’un terrain, c’est qu’un recruteur du LOSC n’est pas très loin.
Dans le jargon des éducateurs du club lillois, qui étaient une bonne vingtaine lundi après-midi à avoir investi les terrains de foot seclinois, on parle de journée de détection. Et on ne dit pas d’un jeune footballeur qu’il a été sélectionné mais
« observé ».En fonction de l’analyse des spécialistes scrupuleusement décrite dans un rapport, il sera identifié comme
« joueur à faire » ou comme
« joueur à suivre ». Dans le premier cas, il y a urgence à le recruter pour ne pas le voir signer avec un autre club professionnel.
Un Seclinois repéré C’est d’ailleurs ce qu’a entrepris Horace Rubulotta, responsable au LOSC de ce genre de foot-dating d’envergure, en découvrant les grandes qualités d’un jeune Seclinois.
« J’ai patienté près de trois heures pour obtenir le numéro de téléphone de ses parents. Ensuite, je les ai rencontrés. » Comme les enjeux sont importants et que la confidentialité est de mise dans ce type de recrutement, nous ne pouvons divulguer l’identité du jeune sportif ni même le prendre en photo.
« Je l’avais déjà repéré auparavant, confie-t-il. J’ai patienté près de trois heures pour obtenir le numéro de téléphone de ses parents. Ensuite, je les ai rencontrés autour d’un repas et je leur ai fait visiter nos installations. La maman était émerveillée. »Comme l’explique Michel Bachelet, éducateur au Football-club Seclin et responsable local du partenariat avec le LOSC,
« la façon de faire du LOSC nous plaît. » Et de préciser :
« Leur discours est rassurant. Treize ans est un âge difficile et ils font en sorte que le jeune ne se perde pas par la suite. Il y a le côté physique bien sûr, mais ils prennent garde aussi au mental. » Un avis partagé par Jean-Marc Bernady, autre dirigeant local,
« satisfait par cette approche qui permet de ne pas délocaliser le gamin en l’intégrant plutôt dans un club professionnel proche, géographiquement, mais aussi proche des valeurs que l’on défend à Seclin. »Signe de reconnaissance « Bien sûr, avoue Michel qui s’occupe aussi du baby-foot depuis cette saison, on a toujours un pincement au cœur de voir partir l’un de nos licenciés, mais on se dit que c’est un signe de reconnaissance de notre formation. » Tout aussi philosophe, Jean-Marc : « De toute manière, si le jeune sort du lot, il partira. Inévitablement. » http://www.lavoixdunord.fr/65377/articl ... r-le-losc#