En tout cas c'est sobre et c'est bien comme ça.
eljano a écrit :Source of the post Si les autres pouvaient en prendre de la graine...
Pour ce rassemblement ils se sont très grandement calmés ! Ptêt que la dernière fois c'était un concours d'excentricité...
https://www.degaine.so/kounde-thuram-ca ... efontaine/
Président officiel du fan club de Gabisson Gudmundriel.
Chevalier-Maignan, un duo en Nord
Le gardien du LOSC a appris le métier au contact du numéro 1 chez les Bleus quand il n’était alors qu’un post-ado.
Les voilà à nouveau réunis en équipe de France.
L’anecdote dévoile une prophétie à l’heure du rassemblement des Bleus à Clairefontaine. Juste avant de rejoindre l’AC Milan, en 2021, Mike Maignan avait glissé à Lucas Chevalier, de six ans son cadet et lui-même en partance vers Valenciennes (L2), qu’ils se retrouveraient, plus tard, sous le maillot national quand il serait numéro 1 et son cadet numéro 3.
On ne pouvait viser plus juste, jusqu’à l’ordre d’apparition en scène. Plus tôt, le pilier du groupe de Didier Deschamps avait dit à Nicolas Dehon, connu au PSG, de suivre de près un jeune du LOSC à fort potentiel. Et voilà que Dehon, depuis cette saison, a la charge de le porter vers les sommets, en tant qu’entraîneur des gardiens du LOSC…
Les retrouvailles au château des deux proches risquent donc de raviver leur lot de souvenirs, ces premières séances du Nord quand Chevalier, un gamin du centre d’à peine 17 ans, était monté chez les pros, avait intégré la confrérie des hommes gantés sous la direction, notamment, de Nuno Santos, le Portugais. Tout en conservant sa place dans le vestiaire de la réserve dans un souci de ne pas brûler les étapes.
« Grégory Wimbée (il s’occupait des jeunes) m’avait parlé de lui en disant qu’ils avaient un jeune très bon, qu’il fallait le suivre, nous explique Nuno Santos, aujourd’hui à Benfica. Et à la première occasion, je l’ai pris avant de le faire monter puis, lors de ma deuxième année, comme 3e gardien. Et Lucas a pris Mike comme modèle. Il répétait déjà les mêmes entraînements que je réalisais avec Mike et il faisait attention à chaque détail. La relation entre les deux était fantastique, Mike a vu aussi en Lucas le potentiel numéro 1 de Lille à son départ. »
Le Portugais raconte comment l’impétrant scrutait avec gourmandise le boulot de l’ancien. « C’était très important pour Lucas, poursuit Nuno Santos, de voir sa manière de faire, de se concentrer et ça l’a aidé beaucoup. Il était très à l’écoute de Mike. » Maignan a tout de suite vu, chez le post ado, des capacités haut de gamme. Le Milanais, pas vraiment un philanthrope, qui pouvait, par exemple, écourter une séance si le travail n’était pas assez bien réalisé à ses yeux, ou se passer très vite de ceux qui n’avaient pas son exigence dans son groupe d’entraînement, a trouvé dans ce jeune du cru un double idéal : travailleur et talentueux.
Maignan est devenu une sorte de symbole pour Chevalier, une forme de prescripteur. « Cette rencontre a été déterminante pour sa carrière sur beaucoup d’aspects, reconnaît Freddy Chevalier, le père du garçon de 23 ans. Il lui a fait percevoir le poste de façon différente. Lucas avait déjà une exigence, mais se retrouver avec un gars aussi perfectionniste, aussi performant, ça aide dans une carrière. Il a été comme un guide. »
Maignan a d’ailleurs observé avant d’adouber le jeunot. Le rapprochement s’est donc passé naturellement dans le droit fil des performances et des attitudes. Son successeur nordiste a su imposer le respect. « Lucas re- gardait son côté perfectionniste, l’intensité des séances, poursuit le père de Chevalier. Avec lui, il ne fallait pas de relâchement. Il fallait chercher le geste juste. »
On a connu des élèves moins impliqués. Chevalier a notamment beaucoup étudié le jeu au pied de son aîné « et je pense que le bon niveau que j’ai vient de Mike, assure le gardien du LOSC. Je me suis rendu compte que c’était efficace. Alors pourquoi ne pas faire la même chose ? » Les premiers temps, Chevalier s’est pourtant fait canarder pendant les séances sans moufter sous les ordres de Nuno Santos, preuve de sa volonté de ne rien lâcher. « Il s’est beaucoup investi en voyant Mike aussi » insiste le Portugais. En retour, Maignan n’a jamais hésité à refiler ces conseils qu’on ne livre qu’à ceux que l’on considère comme dignes de les recevoir. Ses analyses de matches, ses détails dans la préparation ont aidé Chevalier à grandir plus vite. Le Dogue ne l’a jamais oublié.
Le duo s’envoie encore quelques messages, mais la distance a atténué les échanges. Sans toucher à un lien invisible, indéfectible. Chevalier salive à l’idée de revoir son pote dans les conditions du très haut niveau. « On s’est échangé deux, trois messages depuis, mais c’est beau ce qui arrive, souligne celui qui rappelle par certains aspects de sa personnalité Grégory Coupet.
L’histoire est tellement belle. Si on nous avait dit qu’on se retrouverait aussi rapidement en équipe de France, je ne pense pas qu’on l’aurait cru. On avait cette intime conviction que c’était réalisable, mais il va falloir photographier ce moment dans la tête. C’est beau pour moi et pour lui aussi. Ça fera plaisir aux supporters lillois aussi de nous voir ensemble. Ça va être une grande fierté, mais on est des pros, on va faire notre boulot. »
Chevalier s’est largement étoffé depuis 2021, mais il attendra encore les conseils gagnants de son guide au moment où il découvre un nouveau monde.
Comme quand il avait à peine 17 ans…
Le gardien du LOSC a appris le métier au contact du numéro 1 chez les Bleus quand il n’était alors qu’un post-ado.
Les voilà à nouveau réunis en équipe de France.
L’anecdote dévoile une prophétie à l’heure du rassemblement des Bleus à Clairefontaine. Juste avant de rejoindre l’AC Milan, en 2021, Mike Maignan avait glissé à Lucas Chevalier, de six ans son cadet et lui-même en partance vers Valenciennes (L2), qu’ils se retrouveraient, plus tard, sous le maillot national quand il serait numéro 1 et son cadet numéro 3.
On ne pouvait viser plus juste, jusqu’à l’ordre d’apparition en scène. Plus tôt, le pilier du groupe de Didier Deschamps avait dit à Nicolas Dehon, connu au PSG, de suivre de près un jeune du LOSC à fort potentiel. Et voilà que Dehon, depuis cette saison, a la charge de le porter vers les sommets, en tant qu’entraîneur des gardiens du LOSC…
Les retrouvailles au château des deux proches risquent donc de raviver leur lot de souvenirs, ces premières séances du Nord quand Chevalier, un gamin du centre d’à peine 17 ans, était monté chez les pros, avait intégré la confrérie des hommes gantés sous la direction, notamment, de Nuno Santos, le Portugais. Tout en conservant sa place dans le vestiaire de la réserve dans un souci de ne pas brûler les étapes.
« Grégory Wimbée (il s’occupait des jeunes) m’avait parlé de lui en disant qu’ils avaient un jeune très bon, qu’il fallait le suivre, nous explique Nuno Santos, aujourd’hui à Benfica. Et à la première occasion, je l’ai pris avant de le faire monter puis, lors de ma deuxième année, comme 3e gardien. Et Lucas a pris Mike comme modèle. Il répétait déjà les mêmes entraînements que je réalisais avec Mike et il faisait attention à chaque détail. La relation entre les deux était fantastique, Mike a vu aussi en Lucas le potentiel numéro 1 de Lille à son départ. »
Le Portugais raconte comment l’impétrant scrutait avec gourmandise le boulot de l’ancien. « C’était très important pour Lucas, poursuit Nuno Santos, de voir sa manière de faire, de se concentrer et ça l’a aidé beaucoup. Il était très à l’écoute de Mike. » Maignan a tout de suite vu, chez le post ado, des capacités haut de gamme. Le Milanais, pas vraiment un philanthrope, qui pouvait, par exemple, écourter une séance si le travail n’était pas assez bien réalisé à ses yeux, ou se passer très vite de ceux qui n’avaient pas son exigence dans son groupe d’entraînement, a trouvé dans ce jeune du cru un double idéal : travailleur et talentueux.
Maignan est devenu une sorte de symbole pour Chevalier, une forme de prescripteur. « Cette rencontre a été déterminante pour sa carrière sur beaucoup d’aspects, reconnaît Freddy Chevalier, le père du garçon de 23 ans. Il lui a fait percevoir le poste de façon différente. Lucas avait déjà une exigence, mais se retrouver avec un gars aussi perfectionniste, aussi performant, ça aide dans une carrière. Il a été comme un guide. »
Maignan a d’ailleurs observé avant d’adouber le jeunot. Le rapprochement s’est donc passé naturellement dans le droit fil des performances et des attitudes. Son successeur nordiste a su imposer le respect. « Lucas re- gardait son côté perfectionniste, l’intensité des séances, poursuit le père de Chevalier. Avec lui, il ne fallait pas de relâchement. Il fallait chercher le geste juste. »
On a connu des élèves moins impliqués. Chevalier a notamment beaucoup étudié le jeu au pied de son aîné « et je pense que le bon niveau que j’ai vient de Mike, assure le gardien du LOSC. Je me suis rendu compte que c’était efficace. Alors pourquoi ne pas faire la même chose ? » Les premiers temps, Chevalier s’est pourtant fait canarder pendant les séances sans moufter sous les ordres de Nuno Santos, preuve de sa volonté de ne rien lâcher. « Il s’est beaucoup investi en voyant Mike aussi » insiste le Portugais. En retour, Maignan n’a jamais hésité à refiler ces conseils qu’on ne livre qu’à ceux que l’on considère comme dignes de les recevoir. Ses analyses de matches, ses détails dans la préparation ont aidé Chevalier à grandir plus vite. Le Dogue ne l’a jamais oublié.
Le duo s’envoie encore quelques messages, mais la distance a atténué les échanges. Sans toucher à un lien invisible, indéfectible. Chevalier salive à l’idée de revoir son pote dans les conditions du très haut niveau. « On s’est échangé deux, trois messages depuis, mais c’est beau ce qui arrive, souligne celui qui rappelle par certains aspects de sa personnalité Grégory Coupet.
L’histoire est tellement belle. Si on nous avait dit qu’on se retrouverait aussi rapidement en équipe de France, je ne pense pas qu’on l’aurait cru. On avait cette intime conviction que c’était réalisable, mais il va falloir photographier ce moment dans la tête. C’est beau pour moi et pour lui aussi. Ça fera plaisir aux supporters lillois aussi de nous voir ensemble. Ça va être une grande fierté, mais on est des pros, on va faire notre boulot. »
Chevalier s’est largement étoffé depuis 2021, mais il attendra encore les conseils gagnants de son guide au moment où il découvre un nouveau monde.
Comme quand il avait à peine 17 ans…
Mohamed Bayo (LOSC) blessé et forfait avec la Guinée
Sélectionné avec la Guinée en cette trêve internationale de novembre, Mohamed Bayo, remplaçant de Jonathan David au LOSC, a été contraint de déclarer forfait sur blessure.
Rien n’épargne les Dogues. La trêve internationale vient à peine de débuter, et se poursuivra jusqu’au mardi 19 novembre, que les premiers dégâts sont constatés. Initialement sélectionné par Michel Dussuyer avec la Guinée pour disputer les 5e et 6e journées des éliminatoires à la CAN 2025, Mohamed Bayo (26 ans) ne sera finalement pas de la partie, indisponible pour inaptitude : « Nouveau forfait dans les rangs du syli national. Mohamed Bayo (Lille/France) est forfait pour blessure. Il est remplacé par Mohamed Saliou Bangoura (Hafia FC/Guinée) », annonce, dans un communiqué publié ce mardi, la Fédération guinéenne.
Apparu à onze reprises (295 minutes) avec le LOSC cette saison, Mohamed Bayo manquera les deux oppositions à venir contre la République Démocratique du Congo de Ngal’ayel Mukau (16/11) et face à la Tanzanie (19/11). L’attaquant lillois est touché à la cheville et a été autorisé à rester en France pour se soigner.
Sélectionné avec la Guinée en cette trêve internationale de novembre, Mohamed Bayo, remplaçant de Jonathan David au LOSC, a été contraint de déclarer forfait sur blessure.
Rien n’épargne les Dogues. La trêve internationale vient à peine de débuter, et se poursuivra jusqu’au mardi 19 novembre, que les premiers dégâts sont constatés. Initialement sélectionné par Michel Dussuyer avec la Guinée pour disputer les 5e et 6e journées des éliminatoires à la CAN 2025, Mohamed Bayo (26 ans) ne sera finalement pas de la partie, indisponible pour inaptitude : « Nouveau forfait dans les rangs du syli national. Mohamed Bayo (Lille/France) est forfait pour blessure. Il est remplacé par Mohamed Saliou Bangoura (Hafia FC/Guinée) », annonce, dans un communiqué publié ce mardi, la Fédération guinéenne.
Apparu à onze reprises (295 minutes) avec le LOSC cette saison, Mohamed Bayo manquera les deux oppositions à venir contre la République Démocratique du Congo de Ngal’ayel Mukau (16/11) et face à la Tanzanie (19/11). L’attaquant lillois est touché à la cheville et a été autorisé à rester en France pour se soigner.
https://twitter.com/fgfofficiel/status/1856096939172929842